NJABAR - Saison 1 - Episode 6 **VOSTFR**
Je suis vraiment content, car j’ai vu que l’entreprise a évolué, tu as recruté plus de personnes. Nous avons besoin des entrepreneurs comme toi dans ce pays, des gens qui ont le sens de l'éthique et du culte du travail. Je suis vraiment content. Entreprendre n’est pas chose aisée. Il faut de la persévérance et de la détermination. Au début c’était difficile, mais maintenant tout va pour le mieux.
Le Sénégalais n'est pas patient. Il veut réussir sur-le-champ, alors que les choses ne se passent pas comme ça. Tu es un exemple pour nous. Tu es un exemple pour ceux qui ont eu à entreprendre quelque chose et ont décidé d'abandonner parce que les choses ne se sont pas passées comme prévu. Je suis fier de toi. J'avoue que je suis surpris par ta visite. Ça montre que ce que je fais te plait.
Ta visite me fait plaisir. Quand tu es à l’étranger et que ton grand frère dirige une entreprise, tu dois lui rendre visite une fois au bercail. Je suis venue tôt parce que nous avons une nouvelle recrue.
Elle va travailler avec nous. Je vais vous la présenter parce qu'à partir d’aujourd’hui, elle va travailler ici. Je vous présente Ngoné, les autres sont à l’intérieur. Je vais te les présenter ultérieurement. Voici mes collaboratrices. Comment allez-vous ? Vous allez bien j’espère ? Comme l'a dit Ouly tout à l'heure, dorénavant nous allons travailler ensemble.
Je dois être informée de tout au préalable. Les absences et les retards ne seront plus tolérés. Nous devons assurer le bon fonctionnement de ce salon. Pour ce faire, il faut appliquer de nouvelles règles. Vous avez compris ? Sa venue ne signifie pas que vous ne faisiez pas du bon travail, mais c'est dans l'optique de nous améliorer. Il y a des normes à respecter.
La clientèle est devenue plus importante c'est pourquoi je l'ai recrutée. - J’ai d’autres affaires à gérer. Je suis prise. - J’ai besoin de toi. Ça ne peut pas attendre qu'on rentre à la maison ? Tu as tendance à paniquer à tout va. Rassure-toi. Il est devenu quasiment impossible de discuter sereinement à la maison. Ta femme devient susceptible dès qu'elle voit des gens causer dans leur coin.
Elle surveille les gens. Elle se sent viser à tout va. C’est pourquoi j'ai préféré venir ici. Mes containeurs sont arrivés. Tout est en règle maintenant. Je dois juste payer pour les récupérer.
Je n'ai plus de sous à cause des cadeaux que j'ai distribués ici et là. Je dois passer par une longue procédure pour récupérer l'argent viré sur mon compte. Il a été bloqué par souci de transparence. Je voudrais que tu me prêtes de l'argent. Nous avons toujours fait notre travail correctement. Le nombre de clientes augmente tous les jours, mais comme tu viens de le dire, tout travail est perfectible.
- Je suis venue pour travailler. - C’est vrai. Celles qui sont sérieuses n'ont pas de soucis à se faire. Mais je vais prendre des sanctions si la situation l'exige. Je ne veux jamais te décevoir.
Je sais que je peux compter sur toi. Bana, Didi, sachez que Ngoné est désormais le comptable. Bana, je veux que tu me fasses un état des lieux de la caisse. Je dois aller régler quelques affaires. D’accord ? - D’accord, il n’y a pas de soucis. - Ngoné, suis-moi. Je suis le mieux placé pour résoudre tes problèmes. Tu dois m'en parler.
Je suis ton grand frère après tout. - Tu as raison, mais... Viens me voir en cas de besoin. Je dois soutenir financièrement ma famille. Il m'incombe de t’entretenir même si tu étais rentré bredouille à plus forte raison quand il s'agit d'un projet que tu veux mettre en place. Dis-moi juste combien il te faut et je te le donnerai. J’ai besoin de 3 millions. - Trois millions seulement ?
Ce n’est pas une petite somme. Je te mets en rapport avec le comptable. - Non ! Je préfère que ça se fasse dans la plus grande discrétion. Prête-moi 3 millions si possible.
Je te les rembourserai après. Ce n’est pas un problème. D'ailleurs, j’ai mon chéquier avec moi. Je vais remplir ce chèque pour toi. - Elle exagère là ! Elle saura de quel bois on se chauffe. Nous ne nous laisserons pas faire.
Nous avons fait de ce salon ce qu'il est devenu. Ouly aurait dû le lui dire. Ouly va bientôt la dégager, c'est sa nature. Elle a été engagée à cause de votre comportement. Si vous étiez irréprochables, elle ne serait pas là. Ne soyez pas surprises vu que vous avez tous les défauts du monde. Fiche-nous la paix ! Tu joues au fayot avec Ouly.
Ouly se fiche de toi ! Tu ne gères plus la caisse. Occupe-toi plutôt de ça. Je ne perdrai pas mon temps à vous répondre. Si tu as des problèmes, il faut en parler pour qu’on trouve une solution. La famille est très importante. Tu as raison. Tu m’as vraiment aidé. C’est mon devoir de le faire. S'agissant du remboursement, ne te mets pas la pression.
Prends ton temps et gère ton business. Tu me rembourseras au moment opportun. Bonjour.
Bonjour. En quoi puis-je vous aider ? Je suis venu en vacance. Je ne vais pas rester longtemps. Je n'ai pas besoin d’acheter une voiture vu que je vais la laisser ici.
Je veux en louer une pour quatre jours. - C'est une agence de location de voitures, non ? - Oui ! Vous avez fait votre choix ? Combien coûte la location d'une voiture citadine ? C’est entre 30 à 40 000 F par jour. J’en ai besoin pour quatre jours. - Avez-vous déjà choisi le type de voiture ?
- Cette voiture fera l’affaire ? - C'est un bon choix. La couleur rouge attire l'attention ! Je veux être sous le feu des projecteurs ! - Celle-ci fera l’affaire alors. - Je veux faire étalage de ma richesse. - Elle fera bien l’affaire. - Je pourrais prendre des jours supplémentaires, si je m’y plais. - Tu vas le faire parce que tu vas l’aimer. - Je l'adore ! Le rouge est captivant ! Les quatre jours vont vous revenir à 240 000. - D’accord.
Nous pouvons passer aux formalités alors. - Allons à l’intérieur. Merci. Je te jure que tous les hommes sont pareils. Cheikh a osé me trahir après tout ce que j’ai fait pour lui.
Yacine, tu ne dois pas souffrir à cause d'un homme. Nos mamans ont vécu pire dans leur vie conjugale. Ils sont tous pareils. - On n'en disconvient pas, mais je n'y m'attendais pas. C'est comme si je rêvais.
Depuis que j’ai divorcé, je me méfie des hommes. - Ce sont tous des hypocrites. - Tu as vraiment souffert. C'est pourquoi j'ai divorcé très rapidement. - C’est vrai. Yacine, ce qui m’intrigue, c’est que tu te protégeais. Tu consultais régulièrement des marabouts pour protéger ton ménage. Tu ne voulais que personne n'interfère dans ton ménage, mais ça n'a servi à rien.
Pendant ce temps là, Cheikh faisait la cour à une autre femme. Que s’est-il passé ? Le marabout n’est pas très doué ? Elle a été meilleure que moi. Si elle n’avait pas marabouté Cheikh, il n’allait jamais s’intéresser à elle. - Je suis d'accord avec toi, car j’en sais quelque chose. Sa tante paternelle est une adepte du fétichisme. Je vais te dire une chose... Si tu ne réagis pas, elle fera beaucoup d'enfants. Elle sera ainsi la maitresse des lieux.
Elle va ensuite te mettre dehors. Et là, tu es foutue. Je ne veux pas que ça t’arrive. Bana a confirmé ce que tu m'as dit d'elle. Quant à Didi, c'est une vraie hypocrite.
- Je l’ai bien observée. - Je vais te dire une chose, Il faut juste négocier avec elles. En ce qui concerne Didi, c’est une amie. C'est quelqu'un de sincère. - Crois-moi. - Tous nos maux viennent du laxisme. Concernant Didi, le temps me donnera raison.
Je ne vais pas me laisser faire, Cheikh est à moi. - C’est mon mari. - Tu as mon soutien. Fais-moi confiance, je te donnerai de très bons conseils. Ta mère a raison. Il te doit un cadeau. Demande-lui une parure en or et une voiture.
Pourtant, il me les avait offertes pour m’amadouer, mais je les ai déclinées. - As-tu perdu la tête ? - L’or ne suffit pas à m’amadouer. - Tu aurais dû prendre cette parure en or et lui demander un autre cadeau. - De toute façon, tu as carte blanche. Les résultats vont suivre si tu me laisses faire. Beaucoup de filles aimeraient être à leur place.
Elles vont se donner corps et âme si l'opportunité se présente. - Elles doivent bien faire leur travail. - Tu as raison. Elles doivent être des professionnelles. - Tu as raison. Dieu est grand. Je te réitère ma confiance. - Tu as carte blanche. - Tu peux avoir plus qu’une parure en or.
Il préfère ça plutôt que tu le quittes. - Va la récupérer ! - Je l’ai déjà déclinée, je ne peux pas ! Une femme ne doit pas être fière ! Va la récupérer et demande-lui de t’offrir d'autres cadeaux. Il le fera. J’ai tout fait pour que tu sois plus maligne que ça, en vain ! J'étais juste fâchée. Tu me soutiens contrairement à Codou Ndiaye qui me fait toujours la morale. - Elle est naïve.
En parlant de ça, où est Lucien ? - Ne gâche surtout pas l’ambiance. Ne me parle pas de lui ! Il ne fait aucun effort. Je ne sortirai plus avec un homme marié, on ne peut même pas leur parler la nuit.
- Pourtant, tu savais qu’il était marié. - Je voulais juste découvrir. - Qu'as-tu appris de cette expérience ? - Je n'aurais jamais dû sortir avec lui. Tu penses que bouder me fait du mal ? Tu te trompes ! Tu fais la sourde oreille en mâchant ce truc ! Enlève ces lunettes. Réponds-moi quand je te parle ! Je risque d'en venir aux mains avec toi.
Voici grand Alou ! - Tu as bien vu la voiture ? - Comment est-ce possible ? Tu as vu comment la voiture se gare ? Comment vas-tu ? - Je vais bien. - Assieds-toi, s’il te plait. - Je n'ai pas le temps de m'asseoir. - Tu me déçois ! - Pourquoi ? - Ces temps-ci, tu erres dans le quartier.
Tu fais du thé au lieu d'aller travailler. Vous êtes encore jeunes, vous devez aller travailler. Tu sais bien que mon scooter est en panne. S’il est en panne… Les femmes avec qui vous vivez ne doivent pas savoir que vous ne travaillez pas. Sors de chez toi même si tu ne travailles pas. - Je suis un bosseur. - Evitez d'être oisifs. - Vous avez intérêt à changer. - Tu as raison.
Il faut avoir foi en Dieu. Wally Seck chante bien ! Prends ton téléphone, je veux me reposer. Je chantais.
Je fredonnais une chanson de Wally Seck. - Décroche. Allo, maman. - Comment vas-tu ? - Je vais bien. - Tu me manques beaucoup.
- Tu me manques aussi. - C’est Aida, ça te dit quelque chose ? De quelle Aïda parles-tu ? - Tu m'avais mise en rapport avec le marabout. C'est ma fille, Aida ! - Comment vas-tu ? - Je vais bien. Dieu merci.
Je voulais t'annoncer que mon petit ami m’a finalement épousée. - Tu es sérieuse, là ? - Oui, maman. - Je suis contente pour toi. Quand t'a-t-il épousée ? - Le mariage a été scellé, hier. - C’est bien alors. - Que Dieu bénisse cette union. - Amen.
- Que Dieu bénisse votre progéniture. - Amen. Si vous êtes obsédés par des bagnoles, là, il y'a problème. Elle était dans le container dont je parlais. Je l’ai récupéré. - Mes chaussures doivent être disponibles alors. - Tu auras plus que des chaussures.
- Comment vas-tu ? Tu as toujours le visage grave. - Je suis fâché contre toi. - Qu’est-ce que je t’ai fait ? - Je t’avais demandé de m’envoyer une invitation, mais tu m’as dit que les conditions de vie ne sont bonnes là-bas. Là, tu conduis une belle voiture. Depuis que je suis rentré, j'ai noté une crise de jalousie chez toi. Je suis ton grand frère. - Aide-moi à voyager. - Voyager n'est pas synonyme de réussite. Restez, vous pouvez réussir ici. - L'émigration t'a permis de faire fortune.
Même obtenir une invitation au Sénégal n'est pas chose aisée. Tiens, avant que je te donne les chaussures. - À qui dois-je le livrer ? Mon scooter est en panne. - Achète-toi des chaussures. Voici 100 000, c'est pour toi. - Je ne peux pas accepter. - C’est pour toi, maman.
Je l’avais fait juste pour t’aider. Je ne peux pas les prendre. Je voulais juste t’aider. Je l’avais fait juste pour t’aider.
- Je t’estime beaucoup. - Je le sais. Je vais t'envoyer l'argent. - Merci. - Qu’est-ce qui se passe ? - Elle a à peine raccroché et tu me poses des questions ! - C’est normal. - C’est Aïda. Calme-toi. - Je m’en excuse. Aida, celle dont je t'avais parlé. Celle qui était prête à donner 1 million à un marabout. - Celle que j’avais bernée ? - Elle vient de me dire qu’elle s’est mariée.
- Elle s'est mariée. - Aïda s'est mariée ? - Elle s'est mariée hier. Chéri, c’est j'avoue que c'est troublant. Tous tes clients sont satisfaits, tu es un vrai marabout. Maï, n'aurais-je pas un don sans le savoir ? - La situation me dépasse. - C’est ce que je viens de te dire. Maintenant, tu es condamné à poursuivre cette activité.
C’est un faux type ! En plus, tu joues au lèche-cul. Tu ne changeras jamais ! - Je m’en fiche ! - Tu resteras toujours dans cet état. - Je t’ai interdit de m’humilier en public. Je n'y suis pour rien ! Tout ce qui t'arrive est de ta faute.
Tu dois être plus jovial. Pour réparer mon scooter il me faut 7500, et là, je reçois 100 000. J'aurai combien ? Je ne le partagerai pas avec des fainéants. - Et l’argent du thé pour la semaine ? - J’ai d'autres chats à fouetter. J’aime les femmes sérieuses. Les femmes indépendantes.
Une femme doit avoir une compétence dans un secteur donné. Je suis très fier de vous. - Tu as fini ? - Oui, je vais juste leur donner quelques directives. Madame, je m’en vais. - Tu sais à qui appartient ces perruques ? - Oui. - On doit les livrer au plus vite. - Tu as récupéré la voiture ? - Elle est là. - Elle est trop belle.
Je vais confortablement m'installer et faire le tour de Dakar. Faisons-en un métier. Il est temps qu’on devienne riche. - Tu penses ? - Oui. À partir d’aujourd’hui, je vais changer la donne. Nous allons trouver une chambre VIP où accueillir les clients VIP. - Une chambre climatisée.
Parfois, on peut même passer la nuit là-bas. D'accord. Si on déménage du jour au lendemain, ça peut éveiller des soupçons. - C’est vrai. - Les gens vont nous porter la poisse.
Nous allons travailler tous les matins, comme d'habitude. C’est un métier ! - Tu as raison. - Je vais choisir un jour. Je vais vous emmener. Vous allez choisir un restaurant., chez Alima, chez moi... Tu auras de sacrées invitées ! - On va bien s’amuser. - C’est vrai.
Confie-moi cette tâche. Je vais m’occuper de tout. - On va bien s’amuser. J’ai besoin d’elle. Allons-y ! Voici 60 000, c'est pour du rafraichissement. Alima n’en fait pas partie, je lui donnerai des cadeaux pour vous.
C’est beaucoup, tu nous as récemment donné de l’argent. Nous ne t’avons même pas encore appelé pour te remercier. Nous sommes très contentes. Il est généreux. En plus, il m’aime ainsi que tous mes amis. Allons-y, mon roi. Allons-y. Occupez-vous du salon. - Merci. - Bana, donne-nous notre part.
Calmez-vous, je vous donnerai vos parts. - Nous avons un problème. - Quoi ? - Nous avons besoin de génies. Il leur faut des noms. Quels noms me suggères-tu ? Tu es vraiment doué, prends le nom Bahrama ! Bahrama est louche comme nom. - J’ai une idée. - Dis-moi. - Je vais m'appeler,
Serigne Pathie. Comment vas-tu m’appeler ? - Qu'est-ce que tu vas faire de l’argent ? - Quoi ? - Tu vas garder l’argent ? J’en ai besoin, je suis un père de famille. Comment allez-vous ? - Oustaz, j’aimerais vous parler. - Je suis un peu pressé. - Je m’excuse. Asseyez-vous. - Ce n’est pas grave. Comment vas-tu ? Le boulot se passe bien ? On s’accroche.
J’aimerais qu’on parle de ce type. Il ne travaille pas. Il passe son temps chez les charlatans. Ils lui donnent des talismans. Souvent, il ne parle qu'à peine.
Il ne répond pas quand je lui parle, ce qui n’est pas normal. J'aimerais savoir si un verset traite cette question. Ousseynou, c'est vrai ? Je ne fais jamais ça. La vie nous pousse à faire certaines choses.
C’est vrai, mais ce n’est pas une raison pour que tu t'adonnes à certaines choses. Certains disent qu’on doit se protéger, que nous sommes des Africains... On oublie même que le méritocratie existe. Tu as des diplômes, mais tu penses que pour avoir un boulot, tu dois consulter les charlatans.
Cette conception des choses est pour les faibles. C'est une pratique malsaine. Les jeunes s'en abstenaient, mais vu leur recours aux charlatans, il faut agir. Cette voiture est très belle. Je me demande bien ce qui l'attire chez Ouly. Il y’a tellement de belles filles ! C'est louche, elle l'a sûrement envoûté. Vous exagérez, vous ne changerez jamais ! Je n’accepterai pas que vous vous fichiez de moi.
Selon un proverbe, « Les goûts et les couleurs ne se discutent pas. » J’avais oublié que vous n’avez pas fait de longues études. Tu n’aurais pas dû réagir. Elles ne changeront jamais. - Bana, on ne s’adresse pas à toi ! Est-ce clair ? Tu joues à la sainte nitouche, alors que c'est faux. Un jeune doit s'activer au lieux d’aller voir des charlatans.
Il doit faire de même dans ses études. Penses-y. Dieu nous a recommandé des prières. Elles sont conformes à la Sunna. Elles sont très pratiques. Il pense pouvoir réussir les bras croisés. Il n’écoute pas mes conseils.
Il passe son temps chez les charlatans. - C’est ton ami et tu ne veux que son bien. Ça me fait plaisir de vous voir discuter. Il faut aussi travailler. Nous n’avons pas préparé du thé, sinon on allait t’en servir. - Ce n’est pas grave. - Il y’a aussi un autre point.
Il ne prie jamais sous prétexte qu’il est pris par le travail. Qu’en dit la religion ? Est-ce vrai ? Je prie avant de dormir. Si tu peux l'éviter, ce serait bien. C'est déjà bien de prier avant d'aller au lit.
Prier à l’heure recommandée bénit tes activités. Il faut prendre une pause. Nous devons le faire. Ce qui n'est bien.
Nous sommes sur terre pour travailler et adorer Dieu. La prière fait partie des piliers de la religion. Elle permet de mesurer la foi. Si tu peux prendre une pause-prière, c'est mieux. Si tu as un contretemps, prie si la situation revient à normale. - Merci. - Dis-lui de porter des pantalons quand il prie.
- Il aime les culottes. - Il ne m’a jamais vu prier. Il faut essayer de prier à l’heure recommandée. - Merci. - Bonne journée. Il a oublié de te dire que dans la vie, il faut se battre pour se faire une place dans la société. Tu dois prier à l'heure recommandée.
L’islam prône le partage, partageons cet argent. On ne peut le manger qu’avec une fourchette ? - Ça te plait ? - Manger avec la main est mieux que tout. Nous sommes au resto.
Je vais utiliser la main. Bébé, je suis très contente. - Je n'ai plus d'appétit, car je suis contente. - Ça me fait plaisir. - Tes désirs sont des ordres. - Je veux qu’on vive un amour fou.
Je veux que tu m’appelles, bébé. Je t’appellerai mon chocolat. Sérieusement ? Les filles de Dakar sont merveilleuses. Vous innovez toujours. Une grande fille comme toi tu veux que je te surnomme bébé. C'est ce que je veux. D’accord, tes désirs sont des ordres.
Arrête de faire des manières ! - Je veux te dire une chose. - Dis-moi ? Je ne sais pas comment te le dire. - C'est sûrement à cause de l’amour. Donne-moi tes mains. Tu es très galant.
- Dis-moi tout ce que tu veux. - Me feras-tu cette faveur ? Bien sûr. - Sérieusement ? C’est quoi ? - C’est l’addition. C’est l’addition. - C’est l’addition ? - Oui, Lis-la.
Je ne sais pas lire, lis-la pour moi. - Madame ? - Es-tu pingre ? Quand tu me courtisais la dernière fois, tu m’as offert 30 000 juste pour petit-déjeuner. Tu ne peux pas payer le dîner ? Je vais mettre fin à la relation, je m’en vais. J’ai l’habitue au Maïga, je ne dépense que 1000. - Nous sommes pas au Maïga ici. - D’accord. - Tu m’as dit que tu peux m’entretenir.
Donc, tu dépenses 25 000 pour le dîner ? D'ailleurs, j’ai juste 25 000 sur moi !
2022-01-19 09:55