NJABAR - Saison 1 - Episode 5 **VOSTFR**
Je ne sais pas comment faire pour rénover ma maison, mais Dieu est grand. Dieu merci. D'où vient tout cet argent ? Tu me fais mal. - Assieds-toi. Mon Dieu ! Chéri, d’où vient cet argent ? Il appartient à Alou ? Tu lui as fait part de tes problèmes ? C’est ce que je t'ai toujours demandé de faire. Il faut toujours en parler quand on est dans le besoin. Je t’avais dit qu’Alou était ton ami. il t’apprécie et a de la compassion pour toi.
- Vous êtes des amis de longue date. - Maï, ferme-la ! - Qu’est-ce qu'il y'a ? Tu ne me respectes pas ! - Pourtant, je te respecte, chéri. Je t’ai dit qu'Alou est mon ami, mais je ne lui parlerai jamais de mes problèmes. Je n'en parle même pas à ma famille. - Que ça ne se répète plus ! - D’accord ! Fais chier ! - Chéri, ne réagis pas ainsi. D’où vient tout cet argent ? Soit tu as escroqué quelqu’un, soit tu l’as volé. Sache une chose,
je peux tout tolérer, car malgré tout tu me donnes souvent de l’argent, mais je n’accepterai pas de l’argent sale. Tu risques la prison. Dans ce cas, je ne te rendrai pas visite. Pourquoi tu m’appelles? Qu'est-ce qu'il y'a? - Je suis dans la merde ! - Que se passe-t-il ? - Bébé, j’ai besoin de 50 000F. Où vais-je trouver 50 000, alors que je chôme ? - Tu oses me dire ça ? - Que veux-tu que je te dise d’autre ? J’ai besoin de ton aide, une des clientes d’Oulimata m’avait envoyé 50 000 pour compléter le paiement de sa perruque. J'ai une une urgence. J’ai alors dépensé l'argent. J’ai vraiment besoin de ton aide.
Oulimata m’a traitée de tous les noms. Je n’ose même pas aller au salon, j’ai honte. J'ai eu la honte de ma vie. - Je ne peux pas y retourner, aide-moi. - Bébé, je ne suis pas dupe. Qu'as-tu fait avec les 50 000 F ? Réponds à ma question ! - Te rappelles-tu le gars qui m’avait appelé pour me donner 10 000 F ? Je t'avais même donné l'argent pour que tu cuisines du yassa au poulet.
Il m’a appelé et m’a fait part de ses problèmes. Il m’a dit que c’est grâce à la bouteille que je lui ai remise qu'il a vu le bout du tunnel. Chéri, toi aussi. - Je dois lui faire une offrande avec ces 300 000. Je lui ai demandé de m’apporter de la bave d’un cadavre et deux vaches rouges et noires. Je l'ai vraiment dupé !
Chéri, tu aurais aussi dû lui demander de t’apporter de la barbe d’un fou ! Ainsi que les sourcils d'un chat. Parlons doucement avant que les voisins ne nous entendent. Un marabout m’a appelé. Il m’a raconté beaucoup de choses relatives à ma vie que seul lui savait. Il est très doué. C’est pourquoi je lui ai envoyé l’argent. Puisque c’était la somme que j’avais sur mon compte, je la lui ai transférée.
Tu as vécu la même chose, toi aussi ? Que veux-tu dire par là ? Ce n’est pas ce que tu crois, ça ne m’est pas arrivé. C’est récemment arrivé à un de mes cousins. Je pense que c’est le même monsieur qui l’a appelé. Il lui a dit la même chose.
Le pire, c’est qu’il lui a envoyé l’argent de la facture d'électricité. Il rentre chez lui tard le soir et sort dès l'aube. Que vais-je faire maintenant ? Bébé, nous sommes tous dans le pétrin. Je voulais même venir te voir pour te parler du problème de mon cousin. Il faut que je l'aide. Donne-moi un coup de main, si tu as de l'argent sur toi.
Weuz, je vois que tu n’as pas toute ta tête. Je suis venue te parler de mon problème et à ton tour, tu me réclames de l’argent. Je vis la même situation que ton cousin.
Tu ferais mieux de m'aider au lieu d'empirer les choses. J’ai déjà assez de problèmes, donc ne me parle pas de ton cousin. Weuz, ne te fiche pas de moi ! - Ce n’est pas grave. Ça suffit ! Tu peux partir. - Tu sais ce qui m’est arrivé avant-hier, tu ne vas pas me croire. - Je t’écoute. - Là où je vends, près du salon, j’ai entendu une femme parler au téléphone.
Je suis prête à tout pour qu’il m’épouse. Je suis allée voir plusieurs marabouts pour qu’il m’épouse. Je suis prête à débourser un million pour qu'il m’épouse. Je suis prête à tout pour ça. J’ai fait comme si je ne l’avais pas vue. - Que lui as-tu dit ?
Je ne suis pas bête. Je l’ai alors abordée. - Je veux que mon petit ami m’épouse avant la fin de cette année, mais il a peur de sa femme. Il ne sait pas à qui il a affaire. - Pour trouver une solution, il faut en parler.
Je connais un marabout très doué. Ce mariage aura lieu de gré ou de force, si je t’emmène le voir. Tu es sérieuse, là ? - Oui. - Maï, j'espère que tu parlais de moi ? - Non, chéri. - Je t’explique. La seule solution, c'est de convaincre cette femme de venir ici. Je vais ensuite la duper.
On va ensuite récupérer l'argent. Maï, il faut que tu saches une chose... Comme le dit un proverbe français: « Nul n’est prophète chez soi » ! Je vais dérouler un plan. - Si cette femme nous file entre les doigts, nous allons en pâtir ! Tu veux qu’on reste pauvres pour la vie ? Si tu ne le fais pas, tu assureras de la dépense quotidienne dans les prochains jours. Je suis sérieux ! D’accord, compte sur moi. Vu que tu me menaces, je vais t'emmener cette femme.
Nous méritons cet argent. - C'est vrai. Donne-moi ma part. Je vais me placer au niveau du balcon.
Je te vois, tu peux venir. C’est toi que j'aperçois ? - Oui, c’est moi. Tu peux te garer là-bas. C’est au troisième étage, à droite.
J’ai toujours tout partagé avec toi. - Je ne peux pas accepter ça. - Je suis ton bébé. - Tu as raison. Tiens, ça te fera 60 000. Si tu m'aimes vraiment, donne-m'en plus. Ça te fait 100 000.
Tu en es où avec la cuisson ? J’adore le Yassa au poulet, tu le sais. Prépare-le. Je te connais, tu te contentes toujours de peu. N'arrête surtout pas ton petit commerce. Fais preuve de discrétion et continue ton petit commerce.
Si tu achètes un crop-top, je vais te casser la gueule ! Je suis contente de ta diligence. - Tu habites dans les parages ? - Les scooters roulent à la vitesse de l'éclair. Le mien est plus que rapide. C’est très bien. Je suis très satisfaite de toi. - Tout le plaisir est pour moi.
Tu es tout le contraire de mon ancien livreur. Il prenait un temps fou avant de me livrer mon colis. Il s'en foutait royalement. En plus, il mélangeait tout.
Certains ne sont pas sérieux. Dorénavant, tu es mon livreur. - D'accord. À partir d’aujourd’hui, tu peux m’appeler quand tu veux. D’accord, combien je te dois ? J’ai donné au gars 7000, donc tu me dois 3000. Ça fait en tout 10 000.
C'est numéro, n’est-ce pas ? - Oui, c'est le mien. Comment t'appelles-tu ? Je vais l’enregistrer. - Ça m'a fait plaisir. - Merci.
Qu'est-ce que tu fais ? - J'arrangeais la perruque. - Ok, j’espère que les autres perruques sont prêtes. Les clientes vont les récupérer sous peu. - Oui. - Viens, s’il te plait. Je veux que tu remettes ce lait et ce sachet de fruits à Daddy. Fais vite, nous avons une journée chargée.
Amène ça chez Daddy tout de suite, il t'attend. Je vais vérifier les commandes. Non, mais je rêve ? Tu as bel et bien demandé à Nana de remettre à Daddy ces fruits et ce lait ? - Oui. - C'est une grosse erreur. - Pourquoi ? Tu aurais dû au moins le mettre dans de beaux récipients et les lui apporter toi-même, histoire de marquer ton territoire.
Je ne te reconnais plus. - Tu sais bien que si j’y vais moi-même, il va me retenir. Je vais rester, car tu sais à quel point je l’aime. Je ne peux pas le résister. Je risque de rester alors qu'on a une journée chargée.
Tu oublies que les clients vont se bousculer ici. Depuis que Daddy est là, je ne viens ici que le soir. Si je suis venue tôt aujourd'hui, c’est parce que j’ai des rendez-vous avec les clientes. Je campe sur ma position, je pense que tu aurais dû y aller toi-même. Il sait à quel point je suis charmante. - Tu t’es trompée aujourd’hui.
- Ce n'est pas grave. - Ne refais plus cette erreur ! - D’accord. Ce sont mes clientes qui me préoccupent. - Tu es passée à côté de la plaque ! Je suis sous pression à cause des perruques que je dois livrer. - Où sont les perruques ? Ah, elles sont là ! - C’est toujours un plaisir de vous présenter cette émission et de recevoir d'illustres invités.
Vous savez tous, que je suis une féministe, voilà pourquoi j’ai invité une grande dame du nom de Maguette Mbaye. Nous allons lui souhaiter la bienvenue. Elle va s'adresser aux téléspectateurs de l'émission « Kharfa Khoufa ». Nous avons eu plusieurs invités et abordé plus thèmes. Nous avons été très impressionnés. En un moment, j'ai même flippé ! Bonjour, Maguette.
Bonjour. Je suis contente de cette invitation. On t’appelle Maguette Mbaye, petite-fille de… - Je suis la petite-fille de Babou Mbenda. La connaissance, on l'hérite.
Je suis très douée. J'ai toujours une solution aux maux des autres. - Comment utilises-tu le Xalam (luth) lors de tes séance ? J’aurais aimé recevoir un appel pour te faire une démonstration avec le Xalam. On va ouvrir la ligne téléphonique tout de suite, car les Sénégalais l'adorent.
Une de nos téléspectatrices t'apprécie beaucoup. Elle m’a dit qu'elle allait appeler, si je t'invite. - On va l’appeler. - Ça me fera plaisir. Elle s’appelle Maman. C’est Atou ? Tu es le meilleur.
Je n'ai pas eu de retours. Je vais me marier avec Raky. - Sérieusement ? - Je te le promets ! Tu es sérieux ? - Je te le jure. Viens par là. Comment est-ce possible ? - J’ai suivi tes conseils.
J'ai mis du parfum. Je suis allé la voir. Je lui ai donné un peu d’argent. Tu es le meilleur.
Tu prépares un voyage ? Tu as reçu un papier ce matin. Apparemment, tu vas bientôt voyager. Tu as même choisi une date. Maman, réponds par oui ou par non pour plus de transparence - D’accord.
Je veux que tu confirmes mes dires. Bonjour. - Qui est-ce ? - C’est Bana. - Comment allez-vous oncle Alou ? - Ça va. - C’est de la part de Ouly. - Qui êtes-vous ? - Je m’appelle Bana, je travaille au salon. Elle m’a demandé de vous remettre ça.
Il fait chaud, elle te fatigue. - Ce n’est pas grave, elle est comme une soeur. - Il fait chaud. - Ce n’est pas grave. Elle aurait dû tout préparer. Peut-être qu’elle était juste pressée, mais je peux le faire, si vous le voulez.
Ce n’est pas grave. Dis-lui dire que je l’ai reçu. Tu t’appelles Nana ? - Oui, je travaille au salon. Cette fille est canon ! J'aurai dû prendre mon temps avant de sortir avec Ouly.
Du lait caillé et des fruits ! Ça fera une bonne salade de fruits. Elle est aussi voluptueuse que de la salade de fruits. J’aurai dû lui demander de le préparer, je suis vraiment bête. Cette fille est vraiment canon ! Junior ne doit pas être courant de ma relation avec elle. - Ne t’inquiète pas pour ça. Fais-le pour moi, il est très indiscret ! - D’accord, compte sur moi.
Je me demande comment tu l'as conquise? - Je n’ai appliqué que tes conseils. Tu vas acheter un bouquet de fleurs et une carte. C’est parce que je conduis une charrette que tu penses que je dois lui offrir de l'herbe ? Ce n’est pas ça. - Je ne suis pas un animal. - Les Sénégalais ne sont pas romantiques. Je ne vais pas offrir de l'herbe à une fille, toi aussi ! - Arrête de m’insulter ! - Je ne t’ai pas insulté. On voit que les voyants recommandent les mêmes les offrandes à tout le monde.
Tout le monde doit-il faire les mêmes offrandes ? Certains nous consultent pour découvrir nos secrets. Certains viennent pour connaitre leur avenir, tandis que d'autres veulent découvrir nos secrets. Comment arrive-t-on à subtiliser un savoir mystique ? Notre métier est très complexe. Même le Diable peut prendre l'apparence d'un être humain et nous consulter. Comment peux-tu savoir qu'il s'agit du Diable ? - C’est facile. Le Diable n'oserait pas m'approcher. Il a peur de moi.
Nous sommes en mesure de tout savoir. Ceci appartenait à mon grand-père. Ma mère l’a hérité de lui. Je l’ai ensuite hérité de ma mère. C'est grâce à ça que j'arrive à vaincre le mal. Tu vas le transmettre à tes enfants ? J’y réfléchis à cause des risques qu'il comporte. Il faut être doué pour faire ce travail. A quoi sert-il, d'ailleurs ? - Je te le dirai ultérieurement.
C’est un secret ? - Je te le dirai quand tu viendras chez moi. On ne révèle pas tout sur un plateau. Ton dernier mot.
Tu as de nombreux fans sur les réseaux sociaux. Ça devient grave. J’ai vraiment besoin d’aide. Je n'y comprends plus rien. Je n’arrive même pas à me rendre à l’ambassade. - Alou, es-tu ? - Que se passe-t-il ? - Alou, viens ! J'ai un problème.
Calme-toi ! - Maï me fait peur, elle s’est évanouie. - Elle est hypertendue ? Tu l’as frappée ? - Je ne sais pas. Je n’ose pas lever la main sur elle. Fais vite, s’il te plait ! Je suis dans le taxi, j’avais des courses à faire.
Maï, lève-toi ! D’accord, je vais faire demi-tour. J’arrive. Chauffeur, s’il vous plait, faites demi-tour. Je m’excuse. Birima, l'homme à la lignée royale. - Que c'est beau ! - J’aime te faire plaisir. Je n’apprécie pas ton attitude de ces derniers temps. - De quoi parles-tu ? - Je te vois rarement.
Tu es la prunelle de mes yeux. Je dois te voir au quotidien. Je te croyais être plus intelligente que ça. Ma femme habite dans le quartier. Je ne peux pas venir tout le temps chez toi.
Parfois, je viens devant la porte et je vois des gens. Ensuite, je rebrousse chemin. Pour les berner, je salue Sarr un jour, ce que je ne fais pas d'habitude. Je rebrousse chemin, s'il y'a du monde. Chéri, j’espère que tu ne courtises pas d’autres femmes. - Quoi ? - Je me méfie des filles, tu sais. - Tu es ma seule petite amie.
- Tu ne me mens pas ? - Toi et ma femme êtes les seules que je fréquente. Je n'ai même pas le temps pour ça. Mon voeu le plus cher, c’est de t’épouser. Tâche juste de garder notre relation secrète. - Que se passe-t-il ? Que lui est-il arrivé ? - Fais vite ! Je ne sais pas ! On papotait après le petit-déjeuner et elle s’est subitement évanouie. - Tu ne l’as pas frappée ? - Je n’oserais pas. - Apporte-moi de l’eau.
- Fais vite ! - J’arrive. - Qu'est-ce qui lui arrive ? Vite ! Réveille-toi ! - Aide-moi à la relever. Maï, lève-toi ! Tu es costaud ! Laisse-la s’asseoir. Tu es là en chair et en os. - Je suis aux Etats-Unis. Que faisons-nous aux Etats-Unis ? Qu'est-ce qui m’est arrivé ? Ouly a cuisiné un très bon plat. Chéri, tu es vraiment gourmand ! - C'était top ! Elle nous a servi du riz à la viande avec de la crudité.
Ça leur a coûté une fortune ! Alou a couvert tous les frais ? - Bien sûr que c'est lui ! Alou a donné à Ouly une somme d'argent conséquente. En plus, Ouly est un cordon-bleu. Qu’est-ce qu’elle a mangé ? - On a longuement papoté.
Elle mangeait du pain. Je ne sais pas ce qui s’est passé par la suite. - C'était seulement du pain ? - Maï, réponds à sa question ! J’ai acheté du pain à 50F. J'ai étalé 250F de beurre sur le pain.
J’y ai mis aussi 3 oeufs. - Quoi ? - Même moi, je n’ose pas manger tout ça. Elle a failli mourir. Arrêtez d'être aussi goinfres ! Au Sénégal, on a tendance à croire que l'embonpoint est synonyme de bonne santé. Alors que c’est le contraire. - Vous êtes malades. - Non. - On s’occupe bien d’elle.
Même ses employés sont gâtées. - C’est Ouly qui s’occupe de lui ? - C’est Alou. Il nous a couvertes de cadeaux. Ouly, où as-tu trouvé tout ça ? C’est pour vous. C'est de la part de mon futur mari . - C'est trop ! Il nous a offert des greffages, des chaussures, du parfum, des sacs...
Il s'occupe très bien d'elle. - Et même des cheveux naturels ? - Oui. - Tu as la chance d'avoir l'homme idéal. - Tu as raison. Quand on revient de l'Europe, on doit couvrir les gens de cadeaux. Nous exprimons toute notre gratitude à Alou. Il n’a rien donné à ma femme.
J'espère qu’il va l’épouser. Elle doit aller à l'hôpital pour un suivi médical. Elle doit éviter les aliments gras. - J'étais inquiet. - Fais des exercices ! - Je le fais, elle m’a juste fait peur. Les gens disent qu’Alou était dans l'illégalité quand il était en Europe. Je veux toutefois que ça reste entre nous. Ce sont juste des rumeurs.
Tu es sérieux ? C’est ce qui se dit, mais je n’en suis pas sûr. Je te le dirai, si j'ai quelque chose de concret. Si c’est avéré, Ouly risque d’être déçue.
S’il se fait arrêter en Europe, il risque 19 ans de prison. Lève-toi. Elle est costaud ! Attends, je vais prendre une pause pour respirer. - Va à l’intérieur. - Attends un peu. - Emmène-la dans la chambre et allume le ventilo, d’accord ? Maï, qui est-ce ? - Regarde-moi. - Elle retrouvera ses esprits. - Qui suis-je ?
Parlons de notre relation. Il y'a plus important. - Que veux-tu dire par là ? - Je veux que tu m’épouses. Tu ne me crois pas alors ? - Je veux être ta femme. J'attendais le moment opportun pour te dire quelque chose. Tu ne veux pas m’épouser parce que je viens de divorcer ? Ce n’est pas ça. Un voyant m’a confirmé que
je sors avec une femme au teint noir. Une femme au beau sourire. - Quoi ? Selon lui, notre mariage tarde à se matérialiser à cause d'un homme.
- C’est Biram. - Le sorcier a toujours raison ! Il ne m'oubliera jamais. Il faut qu'il sache que je ne l'aime plus. - Il ne lâche pas l’affaire. Tu es le seul homme de ma vie. - Il ne lâche pas l’affaire. - Il doit le faire.
- Quelle est la solution ? - Je vais solliciter son aide. Il te protégera. - Pour ma part, je suis surprotégé. - Tu as raison. Donne-moi 100 000F, je vais en rajouter un peu d'argent. Il va te prescrire un traitement à suivre.
Avec lui, on est toujours satisfait ! Ce n’est pas un problème. Où se trouve mon téléphone, d’ailleurs ? Je pense que j’ai 100 000 F ou plus sur mon compte. - Je vais te les transférer. - D’accord. - Je suis en train de le charger. Je ne sais pas si je dois retourner à l’ambassade ou si je dois rentrer. Ce n’est pas grave, je vais rentrer. Ils m'exaspèrent à la fin !
2022-01-15 12:25