NJABAR - Saison 1 - Episode 4 **VOSTFR**
- Donne-moi l'éventail. - Tu es tout le temps en sueur. - Tu devrais suivre un régime. - C'est juste qu'il faut chaud ces temps-ci. - Il fait du sport pourtant. - Quoi ? Tu as vu son poids ? Il doit courir et consommer du citron. - Pourtant, il fait du jogging.
Je fais du sport. Je peux même jouer un match d'une durée de 120mn. - C'est juste un beau parleur. - Il ne me crois pas. - Cette rencontre ne vous rappelle rien ? - Vas-y, dis-nous. Nous ne nous sommes pas réunis depuis des années. - C'est vrai. - Il était friand de badamier.
Tu te rappelles quand il s'est cassé le pied ? Quelle cassure ! Je vois que vous êtes en train de vous moquer de moi, mais chacun d'entre nous a vécu quelque chose de drôle. - Tu as raison. - En tout cas, c'était horrible. Il se moque de toi, mais tu as des tas de choses à raconter sur lui. - Tu te rappelles cette histoire ? - De quoi parles-tu ? Il déclarait partout que Alou lui a volé son BFEM. En plus, il le disait avec tellement de sérieux. - Les souvenirs d'enfance sont incroyables. - Ce n'est pas grave, je te rendrai ton diplôme.
Cette histoire de BFEM ne mérite pas d'être racontée. - Ça t'a froissé ? - La mienne aussi ne mérite pas d'être racontée. - Non, je ne suis pas fâché. Momar, mon frère, est venu me rendre visite. Fais-moi une faveur, s'il te plait.
J'aimerais cuisiner un très bon repas pour toi avant que tu rentres. - Khoudia, je n'avais pas prévu de passer la journée. Ce sera pour une prochaine fois. J'ai quelques courses à faire. Je viendrai déjeuner une prochaine fois. D'accord.
Momar ça fait l'occasion. Depuis lors, je n'ai pas eu le temps de discuter avec toi. - C'est vrai. - C'est à propos de Mbissane. Tu ne penses pas que nous devrions l'aider ? Khoudia, je ne veux pas entendre parler de Mbissane. Je préfère m'en aller que de parler de lui. Momar, laisse-moi terminer. N'oublie pas que Mbissane est notre frère. Il faut que tu l'assistes.
Nous l'avons laissé à lui-même. Il n'a pas été informé du mariage de ta fille, Awa Ndiaye. Tu as mal agi. Je ne le cautionne pas. - C'est plutôt tes fous rires qui m'énervent. - Les gars... - Les amis ! - Mon grand ! Je ne les ai pas vus depuis que tu es parti. - Ne dis pas ça. - Madame peut le confirmer. - Nous venons souvent ici, mais en ton absence. - Ce n'est pas vrai. Sinon il le saurait.
Je croise ta femme à chaque fois qu'elle va au marché. - Ecoute, ne te mêle pas de ça. - Je ne les ai pas vus depuis que tu es parti. - Ce n'est pas bien. - Ce n'est pas grave. Mettez-vous à l'aise. - Nous sommes des pères de famille maintenant. - Tu es notre grand frère, on te préfère à lui. - Mettez-vous à l'aise. Tu comptes beaucoup pour nous, nous te préférons à lui ! - C'est quelqu'un de bien. - Sinon, quelque chose m'a interpellé.
Sa femme m'a à peine répondu quand je l'ai saluée. - Donc, tu as vécu la même chose ? - On en est arrivé là, alors ? Mon ami, tu ne sais pas à quel point la situation est tendue dans cette maison. - Elle t'a fait la même chose ? - Oui, elle me l'a fait. Je vis la même chose au quotidien.
Elle menace de m'expulser tout le temps. - Je parie qu'elle nous écoute. - Tu parles de la femme ? La tension est à son paroxysme alors ! - C'est peine perdue. - Vous ferez de manger et partir.
Khoudia, Mbissane n'a aucune vergogne. Je l'ai aidé comme j'ai pu. J'ai ouvert pour lui un magasin à Colobane. Il m'a rendu la clé après quelque temps.
Je lui ai demandé ce qu'il voulait faire. Il m'a dit qu'il voulait un taxi. Je le lui ai donné et il l'a vendu. Mbissane veut que je lui donne de l'argent. C'est indigne de sa part.
Je ne vais pas le faire. J'ai tout fait pour l'aider. Je ne peux pas faire plus. Momar, j'ai été témoin de tout ça Avant hier, en allant au mariage de Awa Ndiaye, j'ai croisé sa femme. Elle m'a dit que Mbissane n'a pas été informé du mariage.
On a mal agi avec lui. Quand j'ai vu sa femme, j'ai su qu'il avait besoin d'aide. Momar, parle à ton petit frère. Le lien qui vous unit est fort,
personne ne peut le briser. Donne-lui une seconde chance. Parle-lui, demande-lui ce qu'il veut. Aide-le. Il faut penser à l'avenir. Il faut le prendre en compte.
Khoudia, je ne vais pas lui donner une deuxième chance. La femme de Mbissane est derrière tout ça. Il veut vivre de magouilles.
Qu'il fasse ce qu'il veut avec sa femme ! D'accord, si c'est ce que tu penses. - Atou, excuse-moi. - Qu'est-ce qu'il y'a ? - Qu'est-ce qui se passe, Atou ? - Magne-toi, je suis pressé. - Contrairement à vous, j'étais à la boutique. - Que se passe-t-il ? - Vous êtes tout le temps oisifs. Parle ! - Ça fait un bail, je demandais après toi.
- Je suis là ! - Qu'est-ce qui t'arrive, Atou ? Ça va. Je travaille. J'étais à la boutique pour acheter quelque chose. - Je travaille contrairement à vous - Je demandais après toi à ton ami. Je suis là, Dieu merci. Tu parles de quel ami ? - Junior… Si tu ne veux pas que je me fâche, évite de parler de ce faux type Est-ce clair ? Junior m'a traité comme un clown parce que je lui ai demandé un service. - De plus, il m'a humilié. - Arrête. Junior n'est pas arrogant.
Junior n'a qu'un seul défaut, il aime faire la leçon aux autres. - Dis-moi ce qui s'est réellement passé. - Il a un autre défaut, je te dis. Je suis amoureux d'une fille qui habite ici. J'ai demandé de l'aide à Junior, mais il m'a fait valser. Selon lui, je ne boxe pas dans la catégorie que cette fille parce que je suis un villageois. Je n'arrive plus à dormir depuis ce jour-là. Ça te fait rire ?
Je vois que tu n'es pas diffèrent de Junior. Ouly, comment as-tu cuisiné ce plat ? Est-ce du riz de la vallée ? Chéri, tu sais que je suis la meilleure. - C'est vrai… - Ce plat est succulent ! - Alou, donne-moi l'oeuf. - C'est bon, car il y'a différents types de viandes. - Tiens. - C'est le secret de cette délice. - Je suis contente, si vous l'êtes aussi. - Tu as bouffé tous les oeufs.
Arrête, toi aussi ! Mange et oublie-moi. Une grande personne doit manger avec délicatesse. Tu manges n'importe comment. Tu manges de la viande rouge et du poulet à la fois. On dirait que tu ne manges pas chez toi. Prends ton temps. C'est un repas copieux.
Il n'y a que nous ici. Rassure-toi. - Tu ne manges pas ? - J'ai réussi mon coup. - C'est bon. Mbissane, je me suis beaucoup investie dans ce repas.
- Je me suis levée très tôt pour te faire plaisir. - Tu es fâché à cause de ce que j'ai dit ? - J'ai du riz à la maison. - Depuis tout petit, il boude toujours. - Tu ne manges pas ? - Chéri, je me suis démenée pour vous faire plaisir.
- Arrête de l'importuner, toi aussi ! - Je n'ai rien fait de mal. Je lui ai juste dit de revoir sa façon de manger. Il faut que ça change. Birima m'humilie toujours parce que je suis pauvre.
Dans ce monde, c'est l'argent qui prime sur tout. - Il est temps que je change. - Chéri, je t'en prie. Ne te fatigue pas, sa femme ne cuisine pas de bon plats. Il ne connait pas ça. Atou, quelle est cette fille que tu aimes ? Racky ! - Non, ce n'est pas grave. - Je m'en excuse. Vous me traitez comme ça à cause de mon apparence.
- Non, ce n'est pas ça. Laisse tomber. - Vous dépassez les bornes. Je m'excuse, je vais t'aider. - Epargnez-moi vos conneries ! - Je vais t'aider.
Ça ne devrait pas être difficile. Elles n'ont pas de principes. Je chôme, mais j'arrive à me les taper. Tu as un boulot, toi. - Je conduis ma charrette. - Donc, ce sera facile pour toi de la conquérir. Il faut juste l'emmener au resto, dans un appartement. - Donc, tu fréquentes les appartements ? Non, arrête toi aussi ! Voici ton principal défaut.
Arrête de parler de moi. C'est de toi qu'il s'agit. Ecoute, on ne fait pas de remarques à quelqu'un quand il mange. Chacun peut manger comme il veut. Mon cher, viens manger. C'est bon. Donne-moi de l'eau. Je vais faire mes ablutions et prier. - Bonjour… - Installe-toi ! Grand Alou, j'étais devant la maison puis j'ai vu de la boisson défiler.
- Tu me fais mal. - Il doit s'asseoir correctement. - Il a raison… - Je vais te donner une sacrée correction après. Tu ne salues que grand Alou. Nous ne comptons pas pour toi ? - Mange ! - Tu salues Alou parce qu'il était en Europe ? Ça fait le compte, tu prépares le thé après. Ne réagis surtout pas, mange.
- Mange ! - Mange et va-t'en. - Je déjà mangé. Pourquoi es-tu aussi méchant ? - C'est bon, j'ai mangé. - Sors et va-t'en ! - Non, il va préparer thé. - Je vais vous mettre en contact. - Après, tu vas t'occuper du reste. - Non, va jusqu'au bout. Je te laisse t'occuper de tout. Tu dois me galvaniser.
- Quand je la vois, je perds mes moyens. - C'est pourquoi tu dois lui parler. Arme-toi de courage. Je vais vous mettre en relation, tu gères le reste. C''est facile. Je peux m'en charger, si c'est le cas. - Donne-moi quelque chose en échange. - On dirait un collecteur d'impôts. - Tu ne rends jamais service gratuitement. - Tu es mon ami, arrête toi aussi.
- Je ne comprends pas. - Donne-le-moi discrètement. - Tiens et trouve-toi un boulot. - Arrête de me donner de l'argent en public. A chaque fois que je te demande de sortir, tu utilises tes heures tardives comme excuse.
- Ne serais-tu pas une Sainte ? - Il faut que tu gâches toujours l'ambiance. Tu m'as convaincue de sortir pour ensuite me faire la morale. Mais tu as quand même raison. C'est bien de sortir et de changer d'air. - C'est bien afin d'oublier nos soucis. - Tu l'ignores apparemment.
Tu es une vraie casanière. Tu ne fais que dormir et aller travailler. Si tu continues, vas-tu un jour rencontrer l'homme de ta vie ? Dans ce pays, il y'a des hommes généreux. Ils sont prompts à offrir de belles voitures, de belles villas, de l'argent et des voyages à Dubaï. Tu penses les rencontrer en restant dans ta chambre ? Il faut sortir parfois, voir ce qui se passe dehors et découvrir les milieux chics. Mais tu cours toujours après ce Weuz.
- C'est même dégradant de parler de lui. - Dieyna, redescends sur terre. Quand à Weuz... Dieu est grand. - Il va changer. - C'est ce que je ne veux surtout pas entendre.
Tu feras une très bonne épouse. Tu es très endurante. En plus, tu t'en remets toujours à Dieu. C'est vrai qu'il faut s'en remettre à Dieu, mais tu dois aussi faire des efforts pour obtenir ce que tu veux. Continue comme ça. En parlant de ça, la dernière fois en venant au salon, j'ai eu un problème pour me garer. J'ai croisé un jeune homme, il était tellement beau ! - Mon Dieu. - Bonjour… - Il doit marquer.
- Le code promo augmente. - Bonjour monsieur ! Madame, ça va ? - Tu es en train de monologuer. - C'est juste lié aux difficultés de la vie. - C'est vrai, je m'en excuse. - Ok. Tu as besoin de quelque chose ? Oui, je devais aller au salon, mais malheureusement je n'ai pas de place pour me garer.
Si possible, peux-tu m'indiquer un endroit où me garer ? Je vais voir… Tu vois cette ruelle ? Tu peux amener la voiture là-bas. Mais n'oublie pas de remonter les vitres, car l'endroit n'est pas sûr. Tu es vraiment serviable.
Vu que je suis une animatrice, tu pouvais avoir des préjugés sur moi comme le font les Sénégalais… Comment t'appelles-tu ? - Madame, j'ai beaucoup de noms. - Ah oui ? - Tu veux mon vrai nom ? - Oui, je préfère ça. Je m'appelle Ousmane. Puis-je avoir ton numéro de téléphone ? Je vais ainsi me racheter parce que tu es très gentil.
Laisse-moi te le donner. - Tu fais un excellent travail. - Ah oui ? Merci. Je savais bien où me garer. Je connais les lieux. Dieyna, tu es très rusée. Parfois, je me demande si tu es normale. Tu as un faible pour les hommes. On t'a maraboutée ? Je suis une femme, je dois aimer les hommes.
C'est beau d'avoir un copain mignon et craquant. - Que Dieu nous préserve des hommes moches. - Je n'avais pas vu un tel beau mec depuis longtemps. - Ça fait plaisir. - Il va me rendre folle. Mais quelque chose me dérange chez lui. Je l'ai bien observé, j'ai remarqué qu'il a l'air prétentieux.
Les beaux gosses sont en général des frimeurs. Je déteste ce trait de caractère, tu le sais. Tout homme conscient de sa beauté a tendance à avoir un égo surdimensionné.
Ils sont tellement concentrés sur leur petite personne qu'ils ne prennent jamais soin des femmes. Ne l'oublie surtout pas. Une chose est sûre, il n'est pas en mesure de m'entretenir financièrement. Mais parfois, il nous un beau mec pour le plaisir des yeux. Il faut se faire plaisir parfois.
Quand il s'agit d'argent, je sais comment me le procurer. Est-ce bien toi ? Tu dis ça alors que tu me demandes toujours de quitter Weuz. Tu es vraiment amoureuse. - Nous deux, c'est différent. - Tu es très amoureuse. Ma puce, nos histoires sont différentes. Tu es focalisée sur le mariage. - Si Weuz te disait, veux-tu être ma femme... - Je vais crier oui !
- C'est clair. - C'est ça. Ma philosophie est que le mariage est synonyme de problèmes. J'évite les problèmes, moi. Je vais investir d'abord. Je vais réaliser mes rêves avant de me marier.
Je te laisse te marier. Je prie pour que Weuz t'épouse. Si tu vois Weuz, tu sauras pourquoi il me rend folle. Il est beau. Je ne vais pas en parler… Parce que tu continues à me cacher Weuz... Ce n'est pas le cas. C'est juste que tu es toujours occupée. Soit tu es à la télé, soit tu es en voyage. Je n'ai pas eu le temps de te le présenter.
Je vais te le présenter. Nous allons te faire une surprise. Tu es très amoureuse de lui. A chaque fois que tu es perdue, tu m'appelles. Donc, je dois le connaitre. - Ne t'en fais pas, je le ferai. Tu es mon amie. - A quand la prochaine sortie ? Elle va le regretter quand je vais le lui voler.
Mon Dieu, j'ai eu peur. Qui m'appelle ? - Puis-je te parler ? - Qui moi ? Oui, je parle de toi. Attends-moi, j'arrive. Qu'est-ce qu'il y'a ?
Dis-moi ce qui se passe. Je te dis, s'il me faut tout avouer, gommer tous mes défauts, réinventer le temps qui passe, baby ! Pourquoi tout ce discours ? Je veux te dire que je t'aime. Je veux qu'on vive une belle histoire. - Tu es en train de me faire la cour ? - Oui, apparemment. - Tu m'as bien regardée ? - Tu me fais la cour à moi ? - Oui… - Rappelle-moi ton nom. - Moi c'est Atou, le revenant… - Le conducteur de charrette du quartier ? - Oui, mais je me suis bien habillé aujourd'hui. - Tu te fiches de moi ?
- Tu m'as bien regardée ? Tu me courtises ? - Je t'ai bien regardée. - Tu veux sortir avec moi ? A chaque fois que je te vois, je suis super excité ! J'ai pris les 50 000 FCFA de Ouly pour les lui donner. En plus, depuis que je lui ai envoyé l'argent je n'ai pas eu de retours.
Cela en valait-il la peine ? Je viens d'arriver au salon. - Ça va ? - Ça va. - Où sont les autres ? - Je pense qu'elles sont en route.
Ce sont des VIP ! Je suis venues avant elles. - J'imagine qu'elles sont en route. - C'est vrai… En parlant de ça, Mamy Gueye m'a dit qu'elle t'avait remis l'argent de la perruque. Je parlais au livreur. Nous n'avons plus certains articles, comme tu me l'avais la dernière fois. J'ai passé la commande. Le livreur est en route.
- Oui, elle me l'a envoyé. - Envoie-le-moi ou va le retirer avant que le livreur n'arrive. - C'est que Ouly… - Que se passe-t-il, Banna ? En fait, j'allais t'en parlais, j'ai eu un problème entre temps. - J'espère que ce n'est pas grave. - Quand elle me l'a envoyé, maman était malade. Je le lui ai transféré pour acheter des médicaments.
Parce que je pensais que j'aurais le temps de te le rendre. Je sais que cet argent est destiné au salon... Je dois recevoir de l'argent et j'attends toujours.
Tu penses boxer dans la même catégorie que moi? Tu ne peux même pas payer mon petit-déjeuner. - Dis-moi, combien ça coûte ? - Je dépense minimum 20000F. Emmerdeur ! - Tu n'as même pas de quoi acheter du sucre. - 20000F seulement ? Voici 30 000F. Les 20000F sont pour ton petit-déjeuner. Les 10000F sont pour le dessert.
C'est beaucoup. Pour toi, je suis prêt à mourir ! - Tu es l'homme qu'il me faut. - Je suis Atou, le revenant. - Regarde, c'est bel et bien moi ! - Tu sais quoi ? Nous allons faire ce que tu as dit tout à l'heure. Tu veux sortir avec moi ?
- Nous allons vivre une belle histoire ! - Ce sera le couple parfait. Donne-moi ton numéro. Tu as pris l'argent du salon pour soigner ta mère ? Pourquoi tu as fait ça ? Banna, je te parle. Pourquoi tu as fait ça ? Banna, je ne fait pas du bénévolat. Combien de fois m'as-tu parlé de tes problèmes ?
Combien de fois m'as-tu demandé une avance sur ton salaire parce que ta mère était malade ? Parfois, je t'offrais de l'argent parce que je considère ta mère comme la mienne. Je te donnais de l'argent pour la soigner. Tu n'as pas le droit d'utiliser de l'argent destiné au salon. Il faut dissocier mon argent de celui du salon, Banna. Cet argent est destiné au salon. Tu es polie et respectueuse, c'est pourquoi j'ai confiance en toi. Banna, tu blagues ?
Banna, tu es celle en qui je fais plus confiance dans ce salon. Si c'était Racky ou Amina j'allais comprendre, mais toi Banna ? Ma chère, attends. - Tu m'as fait tellement rire tout à l'heure. - Il ose me faire la cour ? - J'ai tellement ri que j'ai eu un point de côté. - Je vais le ruiner ! - Il a du culot ! - Je vais le ruiner ! Je pense qu'il n'a pas consulté ses proches avant de venir. - Il ne sait pas à qui il a affaire. - On dirait que tu as encaissé 30 000F.
- Oui ! Il m'a donné 30.000F. - Tu es impitoyable, c'est un conducteur de charrette. - Bien sûr ! - Tu as pris cet argent. Tu es sans coeur. Donne-moi ma part. Tu es vénale. Donne-moi ma part du gâteux. Donne-moi juste 10000F. C'est bon, je vais le prendre. Et Khalil dans tout ça ? - Khalil, c'est top secret. - Mon Dieu… - Oublie ça.
C'est un enfant ou un adulte ? Tu lui as demandé son âge ? - Arrête, toi aussi. Tu sais que c'est un adulte. Allons-y. Une très bonne nouvelle et tu traines avec depuis lors. Tout d'abord, je veux te remercier.
Parce que tu m'as soutenu et honoré. Tu n'as jamais été matérialiste avec moi. Tu mérites ce qui s'est passé aujourd'hui. Chéri, c'est mon devoir de le faire. Mon rôle est de t'assister.
Tu sais que je suis curieuse, va droit au but. Là, je suis angoissée. Je n'aime pas les devinettes. Je suis contente. Nos prières sont exaucées. En plus, je dois te dire une autre chose. Qu'est-ce que c'est ? Tu te rappelles le vieux que j'avais croisé ? Celui qui m'avait donné la bouteille ? La bouteille que tu me déconseillais d'utiliser.
- C'est ce que j'utilise ces derniers temps. - Quoi ? Omar, tu n'oses pas ! J'étais perturbé, j'avais peur. Un jour, j'ai trouvé une noix de cola dans mon bureau. C'était tellement bizarre. Elle était accompagnée d(aiguilles. J'ai tellement flippé.
- Depuis lors, j'utilise cette bouteille. - Pourquoi tu ne m'as rien dit ? - Tu me caches des choses maintenant ? - Non; toi aussi ! Je ne voulais pas t'inquiéter. En plus, j'avais peur moi aussi. La bouteille est très efficace. Oui, apparemment… Ça a porté ses fruits.
Oui, depuis lors je suis pénard. - A cela s'ajoute, cette promotion. - Tu as raison. Je me suis dit qu'il ne s'agissait pas d'une simple bouteille. Je me suis dit que c'est bien plus qu'une bouteille Je ne sais pas si c'est le fruit du hasard ou une simple coïncidence. Ce n'est pas une coïncidence.
- Il est doué. - Mon Dieu. Je ne sais pas où trouver de l'argent aujourd'hui. Quelle est la stratégie du jour ? Je ne vais plus appeler. Les gens du quartier commencent à soupçonner quelque chose. S'ils le découvrent, je suis foutu. C'est indigne d'un responsable. Ce sera la honte. Je dois mettre en place le plan de Pep Guardiola, le 4-4-2.
L'heure est grave. Mon téléphone est en train de sonner. Qui peut bien appeler à cette heure ? Un numéro privée. J'ai peur des numéros privés. Est-ce une bonne idée ?
Dieu est grand, je vais juste tenter le coup. - Oui, Bonjour… - Qui est-ce ? Monsieur, je m'excuse. J'imagine que vous n'avez pas reconnu ma voix. Epargne-moi tes bêtises.
Je suis une personne âgée, ne te fiche pas de moi. Va droit au but. Vous avez raison, monsieur… C'est Omar. On s'est croisés la dernière fois. Tu avais prié pour moi. Tu m'avais aussi remis une bouteille. Tu as raison ! Omar, tu vas bien ! Je suis désolé. Je suis parfois en transe. - Dieu merci. - La famille va bien ?
- Et le boulot ? - Je t'appelle pour ça, d'ailleurs. J'ai eu une promotion là où je travaille. J'ai toujours su que notre rencontre ne relevait pas du hasard.
Je savais que la bouteille t'était destinée. Elle allait changer ta vie. Une chose est sûre, toutes vos prédictions se sont réalisées. J'étais très perturbé quand nous nous sommes rencontrés. J'avais peur. Plus grave encore, j'ai trouvé dans mon bureau des oeufs avec des écritures mystiques. Je rends encore grâce à Dieu.
J'ai fait l'erreur de ne pas prendre ton numéro. Tu es une bonne personne. Après m'avoir donné ce cadeau, je prie toujours pour toi. Tu dois rendre grâce à Dieu, car tu fais partie de ses élus. Tu as la bénédiction de tes parents. S'ils avaient réussi leur coup,
tu allais mourir. C'est grave ce que vous dites. Quelle en est la solution ? Rends grâce à Dieu. Je vais t'aider… Car tu mérites un retour d'ascenseur. Si tu donnes l'aumône que je vais te recommander, toute personne qui voudra te faire du mal, va le regretter amèrement ! Trouve-toi deux bœufs, de couleur blanche et de couleur rouge.
La peau d'un singe… Trouve-toi aussi la salive d'un mort. Si tu arrives à te procurer de tout cela, s'il plait à Dieu, tu seras pénard. En tout cas, je suis prêt à tout. Si tu me donnes 300 000 Fcfa… Je les ai avec moi, mais je n'ai pas le temps pour aller acheter tout cela.
C'est vrai, tu as raison. Ton rythme de travail ne te le permet pas. Mais je connais des jeunes dignes de confiance. Sache que dès que je raccroche, je t'envoie les 300000 Fcfa Je veux savoir combien je dois te donner. Tu peux me donner tout ce que tu veux. Cela te reviens de droit, car tu m'as beaucoup aidé.
Tu ne sais pas dans quel état j'étais avant ton appel. Merci monsieur Omar… Parle moi rapidement. Que t'a-t-ildit ? - J'allais mourrir… - Quoi ?
2022-01-11 20:33