NJABAR - Saison 1 - Episode 3 **VOSTFR**
Cette famille m'intrigue. - C'est le désordre total. - Bonjour… - Yacine, ça va ? - Oui, ça va. - Yacine, j'aimerais te parler. - Je t'écoute, rien de grave j'espère ? Rassure-toi, j'aimerais juste te parler.
Je n'ai pas le temps de m'asseoir, je suis en train de nettoyer, je t'écoute. Depuis mon retour, je cherche à partager des moments avec mes amis. Après réflexion, j'ai pensé que je pouvais les réunir autour d'un bon déjeuner. - J'ai pensé t'en parler. - En quoi ça me regarde ?
Yacine, tu es ma femme. Je dois t'aviser avant de faire quelque chose. Tu peux me dire combien tu as besoin. Je peux compter sur toi vu que tu es la maitresse des lieux. Tu te trompes. Je ne suis pas ta femme, mais celle de ton grand frère. En plus, tu dois m'avertir pour que je me prépare en conséquence, si tu veux d'organiser des retrouvailles chez moi.
En plus, tu as le culot de me demander de cuisiner pour vous ? Trouve-toi quelqu'un d'autre pour cuisiner pour toi. - Banna, passe-moi le peigne à queue s'il te plait? - Lequel ? Depuis ce matin, je travaille sur cette perruque. Non, mais je rêve ! Banna, tu es sérieuse là ? Banna, arrête de mentir toi aussi ! Tu avais le peigne à queue tout à l'heure. J'imagine que c'était ta jumelle. Amina, je ne m'adresse pas à toi. Je n'ai pas le peigne et après ?
Tu t'agites juste pour un peigne à queue ? Tu ne me fais plus confiance ? Je n'ai pas dit que je ne te faisais pas confiance. Arrête de dire que c'est ta maison et que tu vas me chasser d'ici. Oublie cette histoire. Bref, ce n'est pas important. Les retrouvailles auront lieu et ils vont bien manger.
Merci. Bonne journée… Il est vraiment sérieux alors ? Tes invités sauront de quel bois je me chauffe. Parfois, il suffit d'observer quelqu'un pour comprendre ce qui se passe. Si tu fais confiance aux féticheurs plutôt qu'à Dieu, Tu vas finir par te ruiner en plus de perdre la tranquillité de l'âme. - Tu vas le regretter, si tu continues. - Je vois que j'étais le sujet de discussion. - Amina, selon toi, je crois aux féticheurs. - Bien sûr que oui !
Je l'assume. J'en ai le droit. De nos jours, il faut absolument recourir aux féticheurs, si on veut se protéger des envieux. Tu comprends ? Je ne vais du tout reculer ! Parce que certains collègues, je parle surtout des femmes, font semblant de t'aimer alors que c'est faux ! Elles ne souhaitent que ta mort. Il faut donc se protéger. Banna, de qui parles-tu ? Je t'avais emprunté le peigne, mais laisse tomber. Je veux bien me passer de ces polémiques. L'émission sera passionnante, vu l'accoutrement, les cauris, le rouge qui reflète le sang, les accessoires… Bonjour Sanou… - Bonjour mademoiselle. - Bienvenue sur ce plateau. - Merci …
Vous avez fait un sacré trajet pour venir jusqu'ici. Nous avons eu vent de votre aura avant même de vous recevoir. J'aimerais d'abord savoir comment vous avez eu ce pouvoir. - Je vais répondre à cette question avec plaisir.
Je l'ai hérité de mes ancêtres. Je l'ai hérité de ma mère ! Je remercie Dieu pour cela. Je maîtrise mon domaine à la perfection. Je suis quelqu'un de très réservé. C'est pourquoi je travaille avec mes affaires personnelles. Donc, faites comme moi. Fichez-moi la paix ! Médire les gens est votre passe-temps favori. Ne me mêlez pas à ça. Est-ce clair ? - Message reçu ! - Ça suffit ! Occupez-vous des clients ! Ici, personne n'est à l'abri des critiques quand il le faut ! - Je ne me laisserai pas faire, moi ! - Dégage ! - Selon les commentaires, tu peux délivrer les gens possédés de leurs démons.
Comment arrives-tu à savoir que la personne est possédée ? Il a suffi que je te voie pour savoir que tu es possédée. - Non ! Si ! Il a suffi que je te voie pour le savoir ! Tu as des génies, mais des génies protecteurs ! N'eût été de leur protection, tu l'aurais regretté. Vous avez également dit que les génies peuvent rendre la personne stérile. Comment soignez-vous cette personne ? J'en ai traité plusieurs. Même si elle a 40 ans, je peux aider la femme à trouver un mari. Nous avons aussi remarqué que les divorces sont devenus monnaie courante.
Certains conjoints ne sont plus heureux. Les relations ne sont plus sincères. Certains accusent les génies d'en être responsables. Selon toi, en tant que féticheur, quelle est la cause de ces divorces ? La seule explication, c'est de se protéger avant de se marier. Moi Badiène Sana Ndoye, ceux qui m'ont consultée avant le mariage s'épanouissent. - J'ai beaucoup de choses sur toi ! - Tu parles bien de moi ? Nous en parlerons hors-antenne parce que les téléspectateurs nous regardent.
Vous avez entendu ce qu'elle a dit. J'en parlerai avec elle hors-antenne. J'espère que ce n'est pas grave. Je m'excuse Oustaz. J'aurais aimé te rencontrer chez toi, mais tu sais.… Ce n'est pas la peine de t'excuser, je vois que tu es respectueux.
Certains se trompent. Ils pensent que les religieux ne doivent pas se déplacer. Compte tenu de notre relation, je dois me déplacer si tu as besoin de moi. Nous avons beaucoup partagé. Tu es un ami de longue date.
Donc à chaque fois que tu as besoin de moi et que le temps me le permet, je serai là. - Ça va ? Le boulot ? Ta femme ? - Ça va très bien. Elle va bien. - Comment va ton invité ? - Il va bien… Il est très intéressant. Ouly, tu connais tous les bons coins. Cet endroit est sympa. C'est calme. Tout le monde doit se sentir à l'aise ici.
C'est très chic. C'est bien, c'est calme… C'est un endroit très chic. Mon Dieu ! Je suis très heureuse.
J'ai tellement rêvé de ce jour ! J'avais même perdu tout espoir. Mais Dieu me réservait une surprise. Daddy, tu m'avais vraiment manqué. Tu m'as manqué aussi. Il y'a un proverbe wolof, je dirais que c'est une vérité implacable: L'oiseau vol est certes dans les airs, mais il a la tête sur terre. Durant tout mon séjour à l'étranger, Je ne rêvais pas de toi, mais j'avais l'impression que tu étais devant moi.
- Tu es sérieux ? - J'ai un nounours à la taille d'un ourson. Je le serre dans mes bras quand je pense à toi. - Je t'aime ! - Sérieux daddy ? - Je pensais à toi. - Tu as plutôt eu des visions. Voilà ! C'est ça ! - Tu voyais une fille ravissante alors. - Je le sais ! - Je souffre chez moi. Depuis que j'ai dit à Yacine que je allais épouser une autre, elle me pourrit la vie.
Elle m'en fait voir de toutes les couleurs. La maison est devenue infernale pour moi. Sa mère m'en veut à cause d'elle alors que je pensais qu'elle allait la raisonner. Quand je suis allé la voir, elle m'a traité de tous les noms. Elle a même accusé à tort celle que je compte épouser, Maïta, alors qu'elle ne la connait pas. Elle surfe juste sur des rumeurs
selon lesquelles, elle était une actrice et que sa tante s'y était opposée. Elle utilise ce passé pour s'en prendre à elle. Elles disent que c'est une fille de moeurs légères. Je le jure. Tout ce que je sais d'elle, c'est sa piété et son honnêteté. - Vu la situation, j'envisage de reculer. - Non, ce n'est pas la solution.
Ne laisse pas tomber. La vie est parsemée d'épreuves. Tout début est difficile. Seuls les gens persévérants accomplissent des choses. Même si c'est difficile, ne baisse pas les bras. Tout polygame a eu à vivre cette situation.
Il leur arrive de vouloir reculer. Ce sera de vieux souvenirs, si l'intention est bonne. Peut-être même qu'un jour tu en riras avec ta femme. - Amen… - Daddy, tu nous as pris de court. Nous avons tous été surpris. Tu es fou amoureux de moi ! J'ai eu même peur.
A l'entendre parler, Ouly n'est pas derrière mon retour. Si Ouly ne m'a pas marabouté pour que je rentre, qu'est-ce qui se passe alors ? Pourquoi suis-je rentré au Sénégal alors ? - Tu avais la tête dans les nuages ! - J'ai mal à la tête. - Le pauvre. - Je suis fatigué. Je ne me suis pas reposé.
- Je n'ai pas eu de répit. - Désolée, c'est l'effet du voyage et de la surprise. Certains vous collent l'étiquette de petits blancs. Alors que les Occidentaux ne pratiquent pas la polygamie. Selon leur culture, seule la monogamie prévaut. C'est ce que pensent aussi vos épouses. En plus, leurs amies leur font croire que les coépouses sont des rivales, ce qui est loin d'être le cas.
Alors que ce n'est pas le cas. Elles sont aussi animées par un sentiment d'échec. C'est à dire qu'elle a failli à ses devoirs. On peut même dire qu'elle se sent trahie, alors qu'en réalité, ce n'est pas le cas.
Donc, à ce stade, je te conseille de faire preuve d'intelligence. La raison pour laquelle je t'ai convié ici, c'est... - J'espère que ce n'est pas grave ? - Rassure-toi. Daddy, il est temps.
N'as-tu pas envie que je devienne ta femme ? Que je fasse la grande dame ! Daddy, maman n'arrête pas de me demander quand je vais me marier. Elle me met une pression incroyable depuis que tu es revenu. De plus, un de mes cousins m'a demandé en mariage avec beaucoup d'argent à la clé.
J'ai catégoriquement refusé, car tu es mon seul amour. Rassure-toi. Je t'aime et je compte me marier avec toi. Quoi qu'elle puisse dire, reste calme. Elle te traitera de tous les noms, mais ne réagis surtout pas. Remplis tous tes devoirs conjugaux.
Sinon, elle pensera que tu es sous la coupe de ta nouvelle femme. Si tu ne décroches pas, elle va penser la même chose. Il faut s'y attendre. Concernant les dénigrements de sa mère, ils ne sont pas fondés. Les gens qui fréquentent certains milieux sont souvent taxés de dévergondés. Alors que leur présence relève du domaine professionnel.
Le but du cinéma est généralement d'éduquer et de transmettre des messages positifs. Ce sont des gens responsables. Même si ta future femme a un passé peu reluisant, tout le monde ne doit pas l'abandonner. Tu dois l'aider à changer. Dieu te récompensera. Donc, ne sois pas perturbé par ces facteurs. Rassure-toi et va jusqu'au bout de ce projet.
- Sache que tu es de bonne foi. - On est sur la même longueur d'onde. Ce n'est pas un problème. Tu as juste tendance à paniquer rapidement. Je te laisse. On en reparlera ce soir, si tu es libre bien sûr. Ils ont tous les yeux rivés sur moi. Ils veulent savoir si j'ai amené des biens, si je vais t'épouser... Tout le monde est à l'affût. Laissons les mariner encore un peu.
Je vais t'épouser. Dis à ta mère que nous avons discuté. Nous sommes en train de choisir une date. - Oublions ça pour éviter la poisse. - Tu as raison. Nous allons en reparler. Depuis mon retour, tu connais mes amis. - Chacun attend son cadeau. - Surtout mon ami, Mbissane.
J'ai eu une idée alléchante. Je veux les réunir à la maison autour d'un plat, des rafraichissements et des fruits… Nous allons nous rappeler du bon vieux temps. - C'est une très bonne idée. - Le tour est joué ! - J'en ai parlé à ma belle-soeur. - Yacine ? Elle s'est fâchée, car mon grand frère l'a informée qu'il allait épouser une autre.
C'est la pagaille à la maison ! Il faut que Yacine sache que j'ai pu compter sur une autre pour la cuisine. - Puis-je compter sur toi ? - Je le ferai, c'est une évidence ! Je vais porter une taille basse ! Je vais mettre une tunique à l'heure de vous servir. Je vais vous servir un repas copieux et délicieux à la fois ! - Les banques sénégalaises érigent la traçabilité en règle. - Je le sais… On ne peut pas tout dire. Ils ont bloqué mon compte. J'évite de me stresser au risque de mourir. N'aie pas peur, car si tu meurs, je mourrai aussi.
Tu peux me prêter de l'argent pour le repas, je te rembourserai après ? Me rembourser tu as dit ? Oublie ça ! Mes biens t'appartiennent aussi. Je vais vous servir un repas inédit. - Je veux aussi de l'argent pour leur transport. - Compte sur moi ! Donne-moi ta main. Tu seras satisfait !
- Chéri. - Je respecte la tradition. Tu refuses la modernité. Tu as raison quand même. Il faut se méfier de tout. - Ça sent bon. - Tu m'as demandé de cuisiner ce plat.
Tu voulais manger du riz au poisson. Goûte aux épices, vas-y ! Vas-y. Ça me rappelle une chanson. Un mari qui aime sa femme et qui ne lésine pas sur les moyens pour la satisfaire.
- Tu sais quoi ? - Tu as les épices ici ! - Sers-m'en ! Je ne te le dis pas parce que je t'aime, mais tu es la meilleure cuisinière de Dakar et de ses environs. Tu es particulièrement douée pour le riz au poisson ! Quand quelqu'un t'aime d'un amour sincère, il faut lui faire plaisir. Nous nous aimons éperdument ! Je vais te regarder en face. Je vais arrêter le Snapchat que je prenais.
Depuis ce matin, je t'appelle en vain. Tu as refusé de les prendre ? - Maintenant tu as changé d'horaire ? - J'avais des courses à faire. Tu sais qu'il suffit d'entrer ici pour que les clientes te prennent en otage. C'est pourquoi j'en ai profité pour faire quelques courses. Je suis quelqu'un de très sérieux, tu le sais.
C'est vrai. Dieu merci. Il a exaucé mes prières. Je veux toujours voir le salon rempli de clientes. On est là pour le fric. - Ça ira. - Voilà, c'est ça ! Prions pour que nous ne soyons pas fauchés. Si tu continues sur cette lancée, tu sais ce que je vais cuisiner pour toi ? Du méchoui, du poulet pané… Des petits fours ! C'est hyper délicieux ! Donne-moi le Diakhatou (aubergine amère).
- Parfois, je t'en veux à cause de ça. - Je te sers du chou. - Il faut de l'aubergine. - La voici ! - Tu sais que j'aime le navet. - Tu aimes les légumes. - Le navet porte chance. - Ah oui ? Beaucoup d'hommes l'exigent ! Je ne l'oublierai pas la prochaine fois. Voici de la carotte, elle remplace le navet.
Tu sais ce que je veux ? Je veux te servir du lait caillé. J'ai même acheté des verres… Je vais te préparer des gâteaux. Des gâteaux à base d'arachide… C'est notre bailleur qui appelle, Thierno Sarr. - Que vais-je lui dire ? - Il est odieux, essaie de l'amadouer. - Que vais-je lui dire ? Tu sais pourquoi il appelle. - Parle-lui. Cela fait 3 mois que nous n'avons pas payé le loyer.
Dis-lui la vérité, sois sincère avec lui, dis-lui que tu es fauché. Yacine lui pourrit la vie Je suis sûre d'une chose, ta cohabitation avec Yacine ne sera pas de tout repos. J'en suis sûre. Vous serez comme des chats et des chiens. Cette femme est emmerdante, c'est une chipie ! Elle est hautaine avec beaucoup de défauts.
Ça ne me fait pas peur ! Mais attends... Je n'ai jamais eu peur de ça. J'ai entendu dire que les belles-sœurs sont pires que les coépouses. Je ne boxe pas dans la même catégorie qu'elle. C'est comme un combat entre Balla Gaye et Yaawou Diaal. Elle ne fait pas le poids devant moi ! Oublie ça et prie pour qu'il m'épouse et m'emmène loin d'ici ! Je vois que tu n'as pas froid aux yeux, mais qu'a-t-elle pu faire pour que tu sois dans cet état ! Quel culot de ta part ! - Tu as raison, je ne l'ai pas oublié Thierno. - Tu as dépassé l'échéance, Mbissane. - Je me débrouille ! C'est à dire... - Epargne-moi tes blablas !
- Mbissane, ne te fiche pas de moi. - Mais laisse-moi parler, je vais t'expliquer… Tu as plusieurs mois d'arriérés. J'ai besoin de cet argent pour entretenir ma famille. - J'ai plus de problème que toi. - Oui, mais je veux que tu me laisses t'expliquer. - Hors de question, je te dis ! - Je suis juste fauché, ça explique cette situation, mais tu sais que je suis quelqu'un de très digne. - Surveille ton langage. - Oui, mais ne me crie pas dessus.
On a seulement une relation propriétaire- locataire. Donc, comprends-moi. Paye ou tu sors de chez moi. C'est tout ce que j'ai à te dire. Tu sais quoi ? Il a raccroché au nez… Il est grossier. Négocie avec lui avant qu'il ne nous humilie ! Nous serons la risée de tout le monde. Ils diront que nous étions
dans l'incapacité de payer le loyer. Négocie avec lui. C'est le destin. Mange ! - Je ne peux pas manger vu sa réaction. - Je n'ai plus d'appétit. Etre locataire est toujours synonyme de stress.
- Lave tes mains et va chercher de l'argent. - Garde ce repas, on ne sait jamais. Nous allons le manger ce soir. - Yacine a refusé de cuisiner pour lui ! - Que comptes-tu faire ? Moi la femme au vrai sens du terme ! Je vais préparer un repas copieux ! Je vais mettre une taille basse et me dandiner quand je vais amener le repas. - J'ai été clair, non ? - Je te fais confiance.
Arrête de parler. Prépare-toi, j'aurai besoin de toi, ce jour-là. Nous allons fermer le salon alors ? Si Racky et les autres ne viennent pas travailler, le salon restera fermé. King Daddy a intérêt à t'épouser, car tu n'as d'yeux que lui. Mon fils, Papichou, a fait une très belle chanson. - Chante-la pour moi. - " Qu'es-tu prête à faire pour Daddy ? Je suis prête à abandonner papa et maman pour lui. "
En ce moment, tous les enfants sont à l'école. Où vais-je trouver 4 garçons ? Ça ne sera pas une tâche facile. Tous les enfants sont à l'école. Quelle chance ! On dirait qu'ils m'attendaient. Attends… Les enfants, venez prendre de l'offrande. Mettez-vous ici. Approchez… - Tiens. - Que Dieu te bénisse.
Maman m'a interdit de prendre de l'aumône. - Ah bon ? - Prends ça ! - Fais comme tes camarades. - Si j'en prends, elle va me frapper. - Si tu me demandes de t'en offrir, je vais te...
Tu penses que ta mère va le savoir ? Tu peux le manger ici. - Tiens. - Elle va me frapper. - Laisse tomber, si c'est le cas. - Tu n'oses pas nous demander de t'en offrir. Tu es bizarre avec ta grosse tête ! Vas-y ! Il est méchant, ce garçon. Merci les enfants. Ne lui en donnez pas. Ce petit a gâché mon plan. Où vais-je trouver la 4ème personne ? Un garçon de son âge ! Pourtant, ce garçon a raison.
Ma mère me l'interdisait aussi. Tu vas diner, donc pourquoi tu manges ces biscuits et ce lait caillé à cette heure ? Où les as-tu trouvés ? - C'est de l'aumône de mère Rokhaya. - Quoi ? Birima, tu as perdu la tête ? Qu'est-ce qui t'arrive ? Ne t'ai-je pas interdit de faire l'aumône dehors ? De surcroit, de l'aumône venant de mère Rokhaya. Elle qui ne veut jamais te voir réussir ! Elle veut voir Alou réussir et te voir échouer ! Si tu veux que je meure, dis-le-moi ! Comment peux-tu boire du lait offert par mère Rokhaya, alors qu'elle te déteste ? Oublie Alou et sa famille ! Tu es naïf ! Ehonté que tu es ! J'aurai mon quatrième garçon, ce petit ne va pas faire échouer mon plan. Je vais le décrocher. J'en verrai un, si je les suis… Mon Dieu… Je suis perdu c'est pourquoi je suis ici.
Tout cela parce que je suis fauché. Je n'ose pas rentrer à la maison et regarder Mai dans les yeux. Je n'y pense même pas. Comment vais-je faire ? Comment ?
On dirait que c'est Weuz ! Il ne dort jamais. Il m'intrigue, il est partout ! On dirait un génie ! Je peux essayer avec lui ? Ces jeunes sont sans sous. Il se fait prêter des habits. Ils sont pauvres ! La plupart des jeunes se font entretenir par leur petite amie. Je n'ai pas le choix.
Je vais tenter le coup ! Weuz, le voyou ! Je pense que c'est le nom que j'ai mis dans mes contacts. Je vais sortir la puce. Je vais mettre l'autre puce.
Weuz, le voyou ! Qui m'appelle encore ? Je vais décrocher… Est-ce bien Ousmane ? On t'appelle Weuz ? Rends grâce à Dieu ! - Qui es-tu ? - Ferme-la et écoute-moi ! Je te dis de rendre grâce à Dieu. Grâce à Dieu, tu es très chanceux ! Mais tu ignores qui tu es ! J'ai vu ton ange gardien en rêve. C'est pourquoi je t'ai appelé. Même tes proches ne te connaissent pas. Tu as la baraka ! Weuz ? C'est bien cela ? Dieu m'a fait savoir que tu veux voyager.
Si tu voyages, tu assisteras tout le monde, même tes ennemis ! Ce que vous dites est grave. Crois-moi. Une seule chose m'intrigue cependant... il y'a un problème, il faut agir. sinon tes plans tomberont à l'eau. Que dois-je faire alors ? - Ce numéro avec lequel je t'appelle… Je veux que tu y transfères 50.000 FCFA !
Si tu le fais, je vais te protéger ! Tu seras apprécié de tous ! Tu vas recevoir tes papiers dans deux jours. Tu vas recevoir ton visa ! D'accord, je te l'envoie sur ce numéro. Je vais à la boutique, je vais le régler tout de suite Je t'attends alors.
Tu vas connaitre le succès dorénavant ! Weuz, rends grâce à Dieu !
2022-01-08 12:29