WEBINAIRE sur l implant cochléaire par Adrian Travo

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Bonjour à tous. On va activer son micro pour vous présenter. Le début de ce webinar ? Alors Bonjour à tous et bienvenue à notre webinaire à LPC, donc en partenariat avec le fabricant d'un plan Cochléaire Advance Bionique Baryonyx. C'est compliqué à coder et à prononcer alors que ce webinaire sera présenté par Adrian travaux qui est manager chez Advanced Bionics et qui est lui-même bien planté. Le webinaire sera également accessible en langue française parlée, complétée grâce à 2 Codeuses Dysoxic accessibilité je sais pas si vous les voyez apparaître sur nos écrans.

Ouais, on les voit. OK, donc vous allez pouvoir voir des OK. Codeuses coder, travailler quoi ? Voilà. Euh.

Adrien, est-ce que tu peux passer l'autre slide ? OK, on la voit pas ma slide du coup. Ah. Moi je vois là, je vois là codeuse en grand et je vois pas ma slide. On la voit, ta slide vallée.

Ah, ça y est, c'est bon, voilà, merci. Donc, avant toute chose, je vais rapidement vous parler de notre association, la LPC. Donc je suis secrétaire bénévole. Donc la. La LPC, c'est l'Association nationale pour la promotion et le développement de la langue française. Par les compléter, elle a été créée en 1980 et à pour objectif la maîtrise de la langue française, orale et écrite par les enfants atteints de surdité.

L'accompagnement, l'information et la formation des familles d'enfants sourds et de leurs proches. Et l'intégration sociale est le développement de l'autonomie des jeunes sourds. Tu peux avancer. Et donc la LPC, c'est plus de 100 bénévoles, 4500 membres directs où indirects sur toute la France.

Nous avons un site internet très riche où vous pourrez trouver plein d'infos sur la surdité en général et démarches administratives. Les événements de l'association et bien sûr sur la langue française par les compléter donc. La LPC, c'est aussi plus de 24000 heures de formation dispensées chaque année aux familles mais aussi aux professionnels des ateliers de coaching pour l'insertion professionnelle des jeunes sourds des week-ends ados. Qu'on appelle weka ou les les ados, les jeunes sourds peuvent se retrouver ensemble seuls.

Et c'est aussi un stage d'été unique en France. Et donc le stage d'été de la PC. Si vous ne connaissez pas encore, c'est une semaine de formation, de conférences et d'ateliers animés par des professionnels. Un accompagnement et des groupes de parole pour les familles, des échanges, des partages d'expériences et des liens souvent très forts qui se créent entre enfants sourds et famille de toutes les régions. C'est aussi des activités ludiques, accessibles, LFPC pour les enfants et les ados et pour les adultes aussi.

Et le tout dans un cadre privilégié. Et donc cette année, le stage aura lieu du 8 au 15 juillet. Au karellis. Vous pouvez noter hein, c'est un événement autour de la surdité, très riche à vivre au moins une fois dans sa vie, que ce soit en tant que famille d'enfants sourds ou en tant que professionnel de la surdité ou même autre. Voilà et n'hésitez pas à vous plonger dans le site internet de la PC. Ou vraiment c'est vraiment c'est une mine d'information et même même pas que la LPC, c'est vraiment une information pour la surdité en général. N'hésitez pas à nous suivre sur Facebook et également à adhérer à notre association parce que nous avons besoin d'être soutenu pour pouvoir continuer à promouvoir la LPC et à proposer aux familles des événements comme le stage d'été comme le weekend.

Et donc voilà, sur ce j'ai fini, je vous souhaite un excellent webinaire et j'ai passé la parole à Adrian mais enfin je pense que c'est déjà fait mais avant je vais vous dire de bien couper vos caméras et votre micro pour qu'il y ait une bonne. Bonne bonne bande passante comme on dit. Et si vous avez des questions à poser pendant le Webinaire, je vous invite à les poser par écrit sur le Tchat, y a normalement vous avez vu au début dans la. À l'entrée, il y a une. Il y a afficher la conversation. Il y a une bulle de discussion, là, vous pouvez poser vos questions-là et moi je les ferai remonter à Adrian au fur et à mesure.

Voilà bon webinaire. Merci Bali donc validé, mais à présente rapidement, donc je suis effectivement responsable du service utilisateur chez Advanced Bionics francophone. Je travaille dans cette société depuis 8 ans. Après peu, après avoir été implanté, je me suis dit que c'était quand même assez merveilleux. Le l'implant cochléaire, donc j'ai envoyé quelques CV et puis finalement donc j'ai j'ai obtenu un poste, j'ai passé à peu près, on va dire tous tous les échelons. J'ai été ingénieur clinique

comme on dit, responsable technique, aujourd'hui responsable du service l'utilisateur. Et donc j'ai été aussi bien implanté. Je précise parce qu'on me pose souvent la question que ma surdité est arrivée à l'âge adulte et que j'ai été bien implantée à 30 ans. Donc on n'est pas sur un profil de quelqu'un qui a été implanté en étant enfant. Allez, c'est parti. Le programme est assez comment dire, ambitieux ? Adrien Adrien y a. Les sous-titres ne fonctionneraient

Oui. pas, je ne les vois ouais. Alors il faut activer vous-même les outils. C'était dans la toute première slide d'accueil. Il faut aller sur les 3 petits

points où vous avez marqué autre. Et c'est marqué, y a certaines personnes et c'est marqué bien sous-titres sont actifs, mais elle les voit pas en fait. Ah, alors ça dépend peut-être de l'écran. Hélène, Hélène. Je sais pas. Là, j'ai.

Pas normalement, c'est censé bien fonctionner, moi je les ai-je les vois normalement ils apparaissent en bas. Euh. Moi, je les ai pas non plus. Tu les actives. Attends moi j'ai pas activé.

Bien. Activer les sous-titres. Alors Anne Laure, les Ah, moi je les ai hein, moi je les ai. Je te vois pas. Voilà, je je partage mon écran direct, on va sur autre ici, mais alors ça peut varier en fonction des des ordinateurs, on appuie sur autre langue et voix et activer sous-titres désactiver parce qu'ils sont déjà actives. J'espère que ça aide.

Voilà en tout cas nous la plupart. Ça marche. Donc voilà, Ah c'est bon. Sinon il y a la codeuse oui bah oui c'est le top. Bon, allez je te laisse. Donc le programme du jour est assez ambitieux, ça, donc je vais essayer de pas trop trainer alors n'hésitez pas à vous poser vos questions, notamment par chat si vraiment il y a une question pendant le sujet en cours qui vous intéresse beaucoup, n'hésitez pas à intervenir oralement en réactivant votre micro. On va commencer par une petite

introduction pour se brancher les neurones en ce samedi matin, c'est une petite slide que je présente souvent à pendant les formations, élèves audioprothésistes, c'est l'implant cochléaire. Donc il s'est en chiffres pour vous donner aussi ou redonner une vision globale de l'implant cochléaire et de on va dire. Par alors là son sa diffusion en France. Donc la date d'invention de l'implant cochléaire parfois ça surprend, mais c'est assez vieux quand même. C'est 19 157 à

l'époque, c'était des chercheurs universitaires qui avaient essayé de brancher des électrodes chez un patient atteint de paralysie ******* et de surdité, mais le but était de guérir la paralysie *******. Ça n'a pas du tout fonctionné. Par contre, ce patient sort total a entendu des bruits. C'est là qu'est né le concept d'implant cochléaire. Ces travaux ont été repris dans les années 60 par des personnes qui se sont dits il y a un truc à faire, on va essayer de faire entendre les sourds. Et. Donc évidemment, la technologie à l'époque était très sommaire, mais on a permis d'avancer dans les années 70 ont été créés les premiers implants cochléaires avec plusieurs électrodes qui pouvaient faire percevoir aux personnes sourdes différentes fréquences. Au début, c'était 4 électrodes et après 8

électrodes, faut savoir qu'à l'époque, les processeurs d'implant qui aujourd'hui sont sur l'oreille, c'étaient des énormes valises qu'on portait en bandoulière. Et puis à la fin des années 70, début des années 80, c'est là que les premières sociétés d'un plan se sont créés. Et c'est en 19 186 que le premier implant cochléaire multi-canal a été commercialisé. Donc on est là sur une invention qui est diffusée depuis plus de 30 ans, presque 40 ans.

Je vais faire continuer à rentrer les gens. On estime le nombre d'implants dans le monde a environ 1000000. C'est un chiffre qui peut susciter des petites polémiques ou des différences, mais ça nous donne une ordre d'idée, le nombre d'implanter en France, on est entre 25 et 30000 implantés. Mais surtout, à l'heure actuelle, on est environ à 1801 plan par an en France, à peu près moitié-moitié, enfants, adultes. Sauf que si toutes les personnes qui ont besoin d'un

implant était réellement implantés, on serait à peu près sur 3500 à 4000 implantations par an. Le nombre de centres d'implantation en France, c'est une donnée qu'il faut avoir en tête parce que les gens s'imaginent que y a 4 ou 5 centres d'implantation en France qu'il va falloir faire 500 km pour se trouver un centre d'implantation, c'est faux. Il y a 34 centres d'implantation en France, donc généralement, dans chaque ville à peu près importante, on a des centres d'implantation, y en a à Poitiers, il y en a évidemment à Toulouse, à Bordeaux, il y en a à Nancy en à Strasbourg. Ah à peu près partout.

La durée de la chirurgie, c'est une donnée aussi que j'ai envie de de de vous fournir parce que on peut avoir peur de la chirurgie. Les, les parents peuvent avoir peur de la chirurgie pour leur enfant. Les adultes ont peur de la chirurgie. Il y a encore 15 ou 20 ans, on était sur des durées de 6 ou 7h avec des cicatrices qui montaient jusque là, c'était effectivement assez lourd de nos jours. On est sur de la

microchirurgie, ça dure une minute. 1h30 en moyenne. Pardon. Et au minimum, pour l'avoir vu de mes propres yeux, j'ai déjà vu une chirurgie réalisée en 35 Min. Alors c'est pas le cas standard hein ? C'est vraiment quand tout est va très bien et que le chirurgien très expérimenté mais ça nous dit quand même que la chirurgie d'implant Cochléaire n'est pas une chirurgie majeure. Et évidemment c'est une chirurgie sous anesthésie générale donc c'est pas anodin, mais ce n'est pas une grosse opération. J'en ai fini pour cette petite introduction et maintenant un 2e sujet qui me tient à cœur et c'est peut être si vous devez retenir une information de de tout ce que je vais vous présenter, c'est ça surtout pour les professionnels qui sont ici. Qu'attendre d'un fabricant d'implants ? Et plus particulièrement, qu'est-ce que vous pouvez attendre des filiales locales, c'est à dire Abbé France ? Cochlear France, médaille France Oticon, France.

J'ai trop souvent des gens qui me font comprendre où qui nous disent même très clairement que les fabricants d'implants ils sont là de toute façon, que pour vendre c'est des commerciaux et puis c'est tout, hein, c'est faux. Les fabricants d'un plan et les les filiales locales s'occupent bien évidemment de la distribution et de la logistique de commande avec les hôpitaux, mais surtout une grande partie de leur équipe, ce qu'on appelle l'équipe clinique. Ce chargé et à pour objectif l'information et le support technique pour les professionnels hospitaliers. Pour les professionnels, extras, hospitaliers, on en a beaucoup aujourd'hui et je les remercie pour leur présence et pour le support technique et pratique directement aux patients.

Tout ça, c'est géré par des spécialistes cliniques, arrondi, spécialistes, cliniques, ingénieur clinique, qui ont des profils scientifiques plus, plus plus. C'est à dire qu'on a des doctorants en sciences, on a des orthophonistes, on a des audioprothésistes et on a beaucoup d'ingénieurs médicaux. J'ai a très peu de commerciaux dans l'implant cochléaire, alors là vous allez me dire Ouais, il est bien gentil le monsieur de chez Abe, mais on sait très bien que les sociétés d'un plan, ce qu'elles veulent, c'est vendre des implants cochléaires, donc on va bien y avoir des commerciaux quelque part. La beauté de ce métier, c'est que, comme tous les fabricants ont du très bon matériel tous.

Avec leur pour leur contre, hein ? C'est comme comparé aux dit et BMW Mercedes Hein, c'est tout est bien. Chacun à ses petits avantages et ses petits inconvénients mais tout est du très bon matériel. Donc comme tout est au même prix et que tout est remboursé par la sécurité sociale et avec du très bon matériel pour tout le monde, là on va pouvoir se différencier. C'est dans le service, donc notre métier c'est vraiment apporter. Un service j'essaye de faire apparaître, assurer le meilleur service possible auprès de toutes les personnes impliquées dans le suivi de leurs patients. C'est vraiment notre objectif et c'est ce qui nous permet aussi de construire la confiance avec les personnes avec qui on travaille.

Donc n'hésitez jamais à contacter les fabricants pour obtenir des informations. La documentation technique et matérielle, demandez des formations en visioconférence ou directement là où vous travaillez les fabricants, ce déplacement et alerter et où demander un avis technique sur des cas complexes. Si vous avez un enfant, vous avez l'impression qu'il n'entend rien où il casse toujours son matériel. Appeler des fabricants, appeler le fabricant et Édith, c'est enfin s'en sort pas. Et des mous.

Comme ça, le fabricant peut aussi se mettre en lien avec le CHU et voyons, travaille de concert entre les Encadrants, les CHU et le fabricant pour essayer d'aider la personne. Je vais vous donner contact ici des 4 fabricants. Qui ont une activité en France de toute façon. Globalement, il

y a 4 fabricants dans le monde. Il existe un fabricant chinois, mais qui est vraiment sur la Chine ? Donc n'hésitez pas à nous contacter, n'hésitez pas à nous demander des informations, les fabricants seront toujours ravis de vous aider. Les personnes qui travaillent dans ces sociétés sont des personnes investies dans la surdité, qui savent très bien qu'elles ne commercialisent pas des grilles pains et qui feront tout pour aider leurs patients et des personnes qui se chargent de leur passion. Et maintenant, on va rentrer dans le vif du sujet avec les indications de l'implant cochléaire ? Alors ces indications, vous pouvez les retrouver en détail sur le site de la haute autorité de santé. Donc je vous donne l'adresse ici, hein ? sur Google, vous tapez indication implant Cochléaire HS, vous les Retrouvez ? On peut résumer ces indications par le fait qu'un implanté clair, pour être éligible, il faut avoir une surdité bilatérale sévère à ********. C'est le premier point. Le 2e point, c'est qu'il faut avoir en tout cas chez les adultes, une reconnaissance de mots dans les phrases inférieure à 50% à 60 bébés, avec un appareillage adapté et sans lecture labiale.

Évidemment, un enfant de 10 mois ou même de 2 ans, ça va être compliqué de faire ce test là de compréhension des mots. Sauf que chez les enfants, à leur recul, pour dire que quand on a une surdité sévère à ********, l'enfant va avoir de grandes difficultés à développer le langage **** avec de simples prothèses auditives. Évidemment, il y a toujours des cas à part, alors c'est jamais tout noir ou c'est jamais tout blanc. Mais globalement, si un enfant a une surdité sévère à ******** congénitale, ça va être compliqué de développer le langage **** et faudra un gros gros accompagnement. Il n'y a pas de critères d'âge, alors y a pas de critère d'âge.

Chez les adultes, on peut implanter à plus de 100 ans, hein ? Y a un une personne aux États-Unis, un un vétéran de l'armée américaine qui s'est fait implanter à 103 ans. Mais ici, on n'est plus sur les enfants aujourd'hui, donc y a pas de critères d'âge pour les enfants, on peut implanter très tôt, hein ? Sur certaines étiologies de type méningite, on peut implanter à 3 ou 4 mois d'âge. Généralement, on va implanter à 10, 1112 mois. Maintenant, on sait très bien que le plus tôt est le mieux. Il y a de nombreuses études déjà qui montrent que après l'âge de 3 ans sur une surdité de naissance, on a déjà une baisse de performance avec l'implant cochléaire parce que ça commence déjà à être un petit peu trop tard après 5 ans. Si l'enfant n'est pas dans le langage ****.

Là, on est plus dans les critères d'indication, c'est à dire que aussi facilement un enfant qui a 6 ans, qui a toujours été en surdité ******** et qui n'a ne développe pas de langage **** où d'appétence au langage ****, ne pourra plus se faire implanter selon les critères de la HS. Ces critères là sont tout de même flexibles, et les professionnels de santé ont la décision finale. Au-delà de ces grands critères d'implantation, on a des critères qu'on va dire secondaires, notamment les atteintes vestibulaires, c'est à dire les atteintes de l'organe de l'équilibre. On sait qu'un implant cochléaire peut un petit

peu. On va dire traumatiser ces organes et donc si on a déjà des gros problèmes là-dessus, il faut se poser la question. Il y a aussi des aspect psychologiques, alors on ne parle pas d'aspect psychopathologique, c'est des aspect psychologiques et c'est chez les adultes surtout une évaluation des attentes qu'elle adulte a envers l'implant cochléaire et de sa compréhension sur le fait que ce n'est pas magique, que ça demande beaucoup de travail, que ce n'est pas, on ne va pas guérir à la surdité hein, même avec des très bons résultats avec ses implants cochléaires, on reste tout de même maintenant.

Et chez les enfants, là, on sera plus sur les aspects psychologiques des parents parce que les parents sont prêts à s'investir, parce qu'on verra tout à l'heure que l'implantation cochléaire, c'est le début d'un parcours, c'est pas du tout la fin, donc ce qu'ils sont prêts à s'investir et ce qu'ils sont capables de s'occuper du matériel et ce qu'ils sont capables de s'occuper des rendez-vous médicaux, et cetera, et cetera. Et puis l'ancienneté de la surdité vient évidemment en jeu. Hein ? Quelqu'un qui a une surdité longue par rapport à son temps de vie, donc quelqu'un qui a 15 ans et qui est, qui est sourde. Depuis sa naissance, c'est quelqu'un dont le cerveau, c'est complètement remanié et si on met un implant cochléaire le cerveau, il va pas du tout traiter le. Le signal de l'implant cochléaire parce que son cerveau s'est complètement réorganisé pour privilégier le sens de l'observation.

J'espère être clair, valide. Tu me dis s'il y a des questions, alors nous avons reçu une question, une question dans les inscriptions, euh donc dans cette présentation, parfois je vais faire resurgir une question, quels sont les risques de l'implant cochléaire ? J'entends parler d'enfants avec TDH et troubles autistiques causés par les implants cochléaires, alors les risques globaux de l'implant cochléaire ce sont les risques inhérents à une opération chirurgicale et à son anesthésie. Bon, ça va pas vraiment plus loin. Pour parler plus spécifiquement de cette DH et trouble autistique, la réponse, elle est claire, c'est non, ça n'existe pas, ça n'a jamais été montré. Et s'il y avait un lien, je pense qu'on aurait absolument une épidémie sur les enfants implantés au clair.

Par contre. Certaines étiologies de surdité entraînent des troubles associés les troubles associés, comme on dit, sont très présents chez les enfants sourds parce que les surdités congénitales, ce sont des maladies génétiques qui peuvent être syndromique, donc on a la surdité, mais on peut avoir des choses en plus. Avec un pourcentage plus élevé que sur le reste de la population. La surdité aussi. Elle peut alourdir l'impact d'un trouble psychique, cognitif où comportemental. De manière plus

globale. Et même si ici le dépasse un petit peu mes compétences parce qu'on est sur de la psychiatrie, de la psychologie et de la médecine. Un enfant qui a une surdité, qui a eu, qui a implanté certes, mais l'implant chez un enfant, il faut quand même du temps pour que ça fonctionne bien. Il va être frustré dans sa communication. Dans ce monde dans l'entendant dans lequel il vit. Et ça,

évidemment, ça peut générer des troubles comportementaux. Mais non, il n'y a pas de lien direct entre le fait d'avoir un implant cochléaire et des troubles du comportement. Beaucoup, beaucoup de questions. Pendant les inscriptions sur la différence entre implant cochléaire et et de auditive est auditive. On va appeler ça à à hein, dans cette présentation. Donc je vais y répondre où je vais essayer d'y répondre.

Quelles sont les différences entre un plan clair et aide auditive ? Je remercie par avance ma collègue Marie qui est orthophoniste spécialiste, clinique et dessinatrice professionnelle et qui nous a fait des petits dessins pour expliquer assez simplement certains concepts autour de l'implant cochléaire, donc le son c'est une vibration. Notre cerveau, lui utilise un langage électrique nerveux. Et. On a donc besoin d'un interprète entre la vibration du son. Et le cerveau, et c'est interprété, c'est la cochlée, c'est la Cochlée qui transforme les vibrations en impulsion électrique.

Une clope ? Créer une coquerie, pardon normale transforme un signal sonore en signal électrique avec de l'intensité et de la précision. Qu'est-ce qui se passe dans le cas d'une surdité légère à moyenne ? La Cochlée commence à mal fonctionner. Elle va transmettre le signal sonores avec moins d'intensité. On entend moins fort. Par contre, on a peu de pertes de précision, donc on entend moins fort, mais c'est tout aussi précis. Donc dans ces cas-là, on utilise un amplificateur du signal sonore qui va juste redonner de l'intensité. Je simplifié mais

le concept c'est ça, c'est amplificateur, c'est une aide auditive. Un amplificateur c'est un micro exactement le même que un micro quand vous chantez au karaoké et à l'intérieur, il y a une enceinte et ça envoie du son plus fort que ce qu'il est réellement. Un peu plus compliqué que ça, mais en gros, c'est le concept. Qu'est-ce qui se passe maintenant dans les surdités sévères à profondes ? Évidemment, on a transmission par la COCHLÉE, se fait avec très peu d'intensité. La personne va très peu percevoir, aller son, mais surtout ce qui est négligé parfois quand on expliqué les choses, c'est qu'on va avoir une très grande perte de précision. Vous voyez cette image ici ? Là je peux la zoomer autant de fois que je veux.

On ne verra jamais le texte et on ne verra jamais le petit symbole qu'il y avait au début. Dans ces cas-là ? On dit que la cochlée. Dans notre jargon au moins, elle est morte. Paix à son âme et on va pouvoir envoyer autant de sons qu'on veut. La précision, elle ne sera jamais là. Parfois je l'utilise une autre analogie, c'est celle du cheval qui est en train de mourir. On peut le cravacher autant qu'on veut et ne galopera

plus. Et c'est dans ce cas, on va utiliser un système qui va faire le travail d'interprétation de la COCHLÉE et ce système, c'est l'implant cochléaire, ça c'est les 2 grandes différences entre l'implant et les 2 éditions. Maintenant les questions qui ont été posées, c'est étaient, je trouve formulée d'une manière qu'est-ce qui est le mieux, est ce que c'est mieux une prothèse ? Est-ce que c'est mieux, hein ? Implant, il n'y a pas de comparaison à faire entre prothèses auditives et un plan clair. La prothèse auditive. Elle est pertinente sur certains degrés de surdité et dans certaines situations et une fois qu'elle n'est plus efficace. On passe à l'implant cochléaire, donc on n'est pas sur une comparaison. On est sur 2 outils distincts qui sont intégrés dans

un même continuum de prise en charge, surdité légère, surdité moyenne et surdité sévère dans certains cas. Les auditifs rap parfaitement son boulot et ça marchera très bien. Mais quand on arrive en surdité sévère, selon les gens, on va arriver en limite d'efficacité. Des aides auditives pour l'intelligibilité de la parole, j'insiste, pas pour la détection d'un son pour. Pouvoir comprendre la parole et c'est là que l'implant cochléaire intervient. Donc il n'y a pas de comparaison à faire entre les 2 systèmes. Il

n'y a pas à se demander quel est les meilleurs où quel est moins bien. C'est juste complètement différent. Et si pour son enfant, on a un projet d'organisation ? Parce que évidemment, on n'est pas obligé d'avoir un implant, on n'est pas obligé d'avoir des d'autres, mais si on veut que notre enfant parle et sois intègre pleinement au monde entendant et lui donner, on va dire toutes les armes pour s'intégrer pleinement à ce moment-là dès que là surdité est trop avancée, il faut penser à l'implant cochléaire parce que les aides auditives ne peuvent pas par essence fournir ce qu'il faut en termes de qualité d'information sonnant. Beaucoup de questions ont été posées aussi sur les performances avec l'implant cochléaire.

C'est un sujet très complexe avec des problématiques multifactorielles. J'ai envie de dire c'est très casse, ****** comme sujet carrément parce que évidemment on pourrait en parler des heures des performances de l'implant pouvez maintenant on peut quand même résumer globalement la situation ? J'ai pris 2 chiffres qui viennent d'une étude française en France et vous, vous avez la la référence sous les yeux en France, on a la chance d'avoir ce qu'on appelle le registre, le registre épique, le registre épique. C'est une espèce d'énorme étude clinique qui dure depuis plus de 30 ans ou on va inclure tous les patients ? Implanter les audiogrammes des patients, implanter les résultats orthophoniques des patients implantés, et cetera pour avoir une énorme base de données. Je ne vous cache pas que la saisie des données, la conservation des données n'est pas optimale, hein, y a, y a des loupés, y a des données qui ont été perdues à des moments. Surtout, il y a longtemps. Avec d'autres systèmes informatiques, mais globalement, on a quand même beaucoup de chiffres et ces chiffres nous montrent que chez les enfants, après 3 ans d'implantation, on a quatre-vingts d'implantations unilatérales. On a 80% de

reconnaissance de mots d'ici labique dans des listes. Pour ceux à qui ça parle, pas des listes de ****** syllabiques qu'on vous prononce comme ça, il y a certains normands en tendant qui n'auront pas 100% parce que c'est pas forcément évident et on a aussi 80% d'intégration en milieu scolaire ordinaire. Ça, c'est des chiffres de performance globale, mais j'ai envie d'aller un petit peu plus loin dans la réflexion. L'implantation et de l'activation, de l'activation, c'est quand on met en marche le processeur, ce ne sont pas une fin, c'est le commencement, alors c'est un petit peu dur à dire à des parents qui ont vécu l'annonce de la surdité. Les rendez-vous en pagaille, la découverte de tout ce milieu et puis tout simplement faire le deuil de l'enfant.

Comme il l'avait imaginé, et là on arrive, on dit autre enfant, vous avez vécu tout ça ? Il va se faire opérer, il va se faire activer, mais là c'était juste l'échauffement quoi. C'est à partir de l'activation que les choses vont vraiment commencer. Un petit peu compliqué à à dire, c'est un petit peu compliqué à accepter, mais c'est la réalité. Et pourquoi c'est un

commencement ? Parce que l'implant cochléaire, c'est un métier et il faut apprendre à l'utiliser. J'ai une image assez simple, issue de notre dernier week-end avec ma chère et tendre épouse, où nous avons passé beaucoup de temps à monter des meubles. Si vous prenez un là dans son carton. Et que vous le posez dans votre Chambre et vous posez un tournevis sur le carton. Et que vous attendez le meuble, il va pas se monter ? Rien ne va se passer et pourtant vous allez pas dire Oh, ce meuble il est nul ou se tournevis ? Il est nul, à l'implant cochléaire, c'est pareil. Un plan cochléaire, c'est juste un outil. Il va falloir apprendre à l'utiliser.

Et comment on va faire pour apprendre à l'utiliser ? Là aussi, on pourrait en parler des heures, mais j'ai envie de d'aborder un point particulier, c'est que c'est les parents qui ont où devraient avoir un rôle absolument central. Un rôle central en stimulant leur enfant de manière auditive bien sûr, de manière quotidienne et méthodique. On a des orthophonistes dans la, dans la salle enfin connectée, donc il pourrait mieux en parler que moi, mais. Parler à son enfant, savoir comment on parle à son enfant alors qu'il m'entend pas encore reformuler, développer son vocabulaire, tout ça, ce sont des petites méthodes. Ce sont des petits trucs qu'il faut que les parents intègrent et comprennent. Il faut pas que les parents mettent leurs enfants

sur un canapé en se disant je lui parlerai quand il entendra bien, et là on a trop souvent cette situation. Et puis il faut que les parents investissent des méthodes spécifiques qui puissent favoriser la communication et la rééducation. La communication est arrivé. En-tête, on a la RFPC bien sûr. En-tête, on a la NFPC. Ah, j'ai un. J'ai un.

Un écho ? Y a un retour là. Il y a un retour. Ouais je c'est pas d'où il vient. Bah. Donc t'es débranché ? OK bon je vais continuer, il est parti C'est bon, c'est bon.

ouais donc il faut que ces parents investissent des méthodes spécifiques. Alors évidemment la LFPC tt, une méthode que moi je trouve très intéressante parce que c'est une méthode de communication certes hein, qui peut aider l'enfant à comprendre dans des situations complexes ou quand il n'a pas ses implants ou quand il n'a pas ses aides auditives ? Mais je trouve que le point qui n'est pas assez mis en avant souvent c'est que l'a LFPC est un excellent moyen aussi de rééducation. En permettant de saisir plus facilement certaines subtilités dans le langage ****. Et donc de permettre au cerveau de traiter ces subtilités et de les acquérir plus facilement. Alors il faut aussi que les parents connaissent le système externe pour assurer son intégrité dans le temps. En gros, il faut que le processeur

ou la même l'aide auditive, mais là on va parler de l'implant fonctionne et qui fonctionne tout le temps et qui fonctionne bien. Hélas, trop de parents sont on va dire désinvestis par rapport à ça. Il faut que les parents aussi soient proactifs et David et personnes encadrantes qui ne sont pas professionnels de la surdité, comme dans les crèches ou les professeurs, pour que l'enfant, quand il est pas à la maison, quand il n'est pas avec l'apparent entendent quand même bien. On a trop souvent des histoires on où y a des enfants qui sont mis à la sieste, processeur des branches. Et puis les encadrants ne rebranché pas

le processeur et ça pour la rééducation quand l'enfant n'est pas branché comme on dit pendant plusieurs heures par jour, c'est pas l'idéal. Et enfin, il faut respecter le suivi médical. Bien sûr, ça peut paraître évident, mais hélas, là aussi. Ah, c'est pas forcément toujours le cas, donc c'est loin d'être facile pour les parents et c'est pour ça que. La chose la plus importante ? Quand on parle de performance d'un plan cochléaire chez un enfant.

C'est de former les parents, c'est que les parents se forment eux-mêmes parce que derrière chaque grande réussite de l'implant cochléaire chez des enfants, on a toujours et je dis bien toujours des parents qui sont investis. Et derrière les échecs ou les déceptions de l'implant cochléaire, on on a quasiment toujours des parents qui sont désinvestis. Évidemment, il y a des situations spéciales ou même on peut investir et ça. Et une trace sont un petit peu décevant, hein ? Ça peut arriver. Y a des cas complexes, des malformations cochléaires,

des ossification, des choses comme ça. Mais en tout cas, ce qui est sûr, c'est que ce sont les parents qui sont les maîtres de la performance de l'enfant. C'est un rôle qui est lourd à porter.

Évidemment, il n'y a pas que, mais c'est eux qui doivent avoir le rôle central. Donc il ne faut pas parler de performance de l'implant au clair en tant que tel, mais plutôt de comment on va faire, pour que l'implant cochléaire apporté des performances. Parce que les implants, ils marchent, y a pas de problème. Vous avez une question en lien avec les performances ? C'est ce qu'un seul implant suffit. Pourquoi choisir la vie implantation ? Et là j'ai affiche une image de menthe religieuse. Pourquoi ? Parce que là mante religieuse est, je crois, si je ne me trompe pas, le seul animal qui n'a qu'une seule oreille.

Donc ça peut mettre la puce à l'oreille. Justement, pourquoi on a 2 oreilles ? Et Ben pour les mêmes raisons. Que le fait qu'il faut enfin, il faut avoir que la bière implantation est tout de même mieux que avoir un seul implant.

Ça a été battu en brèche, y a des centaines pour des dizaines d'études, peut être des centaines d'études qui portent sur la bière plantation chez l'enfant. Je vous ai mis une référence assez récente d'un journal qui est très bien côté. Vous en trouverez d'autres si vous cherchez sans problème. Donc pourquoi 2 implants ? Bah parce qu'on n'est pas des Mantes religieuses et les êtres humains ils ont 2 oreilles et 2 implants, ça va améliorer la localisation sonore. On a 2 oreilles pour localiser les sons. Ça va améliorer la compréhension dans le bien sûr, mais aussi dans le bruit. On a 2 oreilles pour comprendre dans le bruit,

prenez quelqu'un qui a une surdité unilatérale. Il entendra parfaitement, dans le ou presque parfaitement dans le par contre dans le bruit, vous pouvez être sûr que il va avoir beaucoup de problèmes. Ça permet de diminuer l'effort d'écoute et la fatigue cognitive. On a quand même une des grandes problématiques sur

les enfants atteints de surdité, c'est la fatigue, même chez des enfants qui sont. Surdité légère où moyenne, ils comprennent, tout suis, sont à l'école, ils ont pas de problème, ce sont des très bons élèves, leurs professeurs disent bon, y a pas de problème, tout va bien et puis ils arrivent le soir chez eux, à 19h30, ils sont au lit, donc la fatigue cognitive, c'est quelque chose qui est vraiment un problème majeur chez les personnes qui sont malentendantes à voir. 2 oreilles, 2 implants quand on a besoin de 2 implants, c'est quelque chose qui va vraiment améliorer cela.

Et puis l'étude la est intéressante, ce dont je vous ai donné le lien car elle porte aussi sur la qualité subjective du son perçu. Et effectivement, avec 2 implants. On a tendance à trouver le son beaucoup plus naturel et beaucoup plus riche de manière subjective pour la musique, entre écouter la musique, avec un implant cochléaire ou 2, la différence est majeure, alors je vais vous parler un peu de ma. De de mon cas personnel, si je mets que mon implant droit, je trouve que le son est un petit peu trop aigu, c'est pas dérangeant, mais c'est un petit peu aigu. Si je mets que mon

implant gauche, je trouve que le son, il a un petit projet grave. Par contre si j'ai les 2 ensemble, OK j'ai un son qui est vraiment. Très bon pour moi, presque parfaite, parfaitement naturel donc c'est quelque chose qu'il ne faut pas négliger donc. Une autre question qu'on a eue si l'habit implantation n'est pas simultanée, YAT il une possibilité que le patient entende aussi bien des 2 oreilles ? La réponse est oui, mais c'est une très bonne question quand même. Parce qu'il faut tout mes minimiser. Les cartes

temporelles entre les 2 implantations plus on a les 2 implantations qui sont proches. Plus ce sera facile de mettre à niveau le 2e implant. Dans les faits, généralement, on propose le 2nd un plan quand tout va bien, qu'on est sur un casque standard à peu près un an après le premier. Mais beaucoup de gens le refusent parce qu'ils ont peur, parce que ils ont pas envie de revivre un parcours qui est quand même difficile et assez riche en émotions. Après, c'est propre à chacun. Après la question, elle est pas forcément pertinente dans le sens ou même si on a une oreille qui est moins bonne que l'autre parce qu'on s'est fait implanter 5 ou 10 ans après.

C'est. Pas forcément ça qu'il faut regarder si on a un écart de performance entre les 2 oreilles, c'est surtout la somme des 2 qui compte dans votre vie quotidienne, vous les gens normaux qui entendaient bien avec 2 oreilles, qui ne sont pas artificielles, vous vous amusez pas à vous chez une oreille comme ça, pour voir si vous entendez aussi bien d'une oreille que de l'autre. C'est pareil pour les patients implantés. Si on a un écart entre les 2 oreilles, c'est pas grave. Ce qui compte c'est, est-ce que les 2 ensemble

apportent plus qu'une toute seule, c'est surtout ça important. Après des de notoriété quasiment en public que les patients gardent une préférence subjective pour leur première oreille implantée, c'est à dire quitte à n'avoir qu'une oreille. On va garder la première oreille implantée, mais c'est vraiment subjectif parce que souvent on peut leur prouver avec des tests orthophoniques bah vous avez les mêmes résultats de compréhension sur les 2 oreilles. On peut aussi noter que la rééducation de la 2e oreille, elle est souvent plus rapide parce que le cerveau, il connaît déjà le signal de l'implant, mais il est parfois plus frustrante parce que quand on implanté sa première oreille, c'est que en gros on part de 0.

Donc chaque progrès est une victoire à chaque fois qu'on monte une marche, même si on était très bas au début. Ben c'est plein de choses positives. Quand on est implanté, la 2e oreille plus tard, Ben on part pas de 0, on a une oreille qui marche bien. Il va falloir faire grimper la 2e oreille pour rattraper la première et on est donc là dans quelque chose. On va qui va générer peut-être plus d'impatience parfois.

Donc la rééducation de la 2e oreille, c'est différent de la première, mais c'est pas forcément plus facile. Par exemple, il va falloir souvent mettre de côté de première un plan dans des situations mais confortables pour cela et n'écouter qu'avec le 2e ça peut donner un sentiment de régression parfois mais c'est nécessaire pour mettre à niveau le 2e implant. J'espère que que tout est clair, hein ? Continuons doucement, je suis à peu près dans les temps. Je

pense qu'on est pas mal sur les évolutions technologiques. Alors je me suis permis de de prendre un un petit dessin de super héros Marvel Marvel. Ils ont fait des super héros implantés y en a plusieurs. Il y a une petite fille et puis il y a le bouillir. Enfin, une petite fille, une adolescente. Alors,

est-ce qu'on va devenir des super-héros ? Nous, patients implantés plus tard, je sais pas, on verra, mais sachez en tout cas que tous les fabricants qui sortent des parties externes, donc des processeurs, les rendent compatibles. Avec les anciens modèles d'implant. Sur les implants, on va dire au-delà de 25 ans, c'est plus compliqué, mais un patient qui se fait implanter dans. En 2000

par exemple, peut profiter chez tous les fabricants des toutes dernières technologies de connectivité, de traitement du signal, et cetera. Et ça, ça va continuer encore très longtemps. Donc y a pas de de comment dirions-nous de peur à avoir là-dessus ? Sur les évolutions technologiques qui est en cours aujourd'hui, c'est l'intelligence artificielle, donc. T'es déjà plus ou moins actifs, on va dire sur certains modèles, c'est la connectivité universelle Bluetooth, c'est à dire qu'on a plus d'accessoires pour se connecter en Bluetooth, on a plus de restriction de modèle de téléphone ou de je sais pas quoi, c'est ça devient vraiment très simple. La connectivité étant pour moi un grand facteur de découverte de la musique déjà et un grand facteur d'inclusion pour les adolescents. Pourquoi ? Parce que.

Il y a une une fois, il y a un gamin dans un dans un métro ou un tramway à Grenoble qui n'était pas timide pour 2 sous, il devait avoir 11 ans et puis moi j'étais en train de téléphoner donc j'étais en train de téléphoner en kit mains libres avec mes processeurs. Et puis le coup de téléphone se finit et le le gamma arrive il me fait mais c'est quoi que t'as sur les oreilles ? Ah, je dis c'est des oreilles bioniques, ça me permet de l'entendre parce que je suis sourd. Et puis il me fait mes, tu téléphonais là je fais, oui c'est c'est, c'est connecté en Bluetooth, il me fait waouh mais tu viens du turfu toi c'est trop bien et ça ça, ça m'a fait prendre conscience de quelque chose et j'ai imaginé un peu la même situation pour un adolescent. Implanter y a beaucoup de professionnels hein ? Je pense qu'ils savent que les adolescents implantés parfois ils ont du mal à accepter leur système et là avec la connectivité, on passe d'un système qui est purement.

Palliatif au handicap pas très joli en plus sur les anciens. Un système où l'enfant a planté ou l'adolescent implanté va pouvoir sortir de cours par exemple, puis là, tous ses camarades se plaignent parce que le cours était horrible. Prof est intéressant, possible je ne sais quoi. Puis lui dira, bah je sais pas, moi je me suis écouté de la musique tranquillement en cours, je me suis ré écouté un podcast ou des vidéos TIC toc parce que évidemment, personne d'autre que lui, il peut les entendre, et là c'est camarades vont lui dire Ah t'as trop de la chance et grâce à ce genre de gadget entre guillemets, on passe sur quelque chose. Tu peux valoriser l'implant cochléaire comme autre chose que.

Un truc un peu moche pour un enfant handicapé bon. Fin de l'apartheid donc on a différents différentes choses qui sont en cours et puis à long terme. Évidemment, on va pouvoir intégrer dans les implants, hein, de toute marque, des nouveaux modes de stimulation.

Il faut savoir que les implants cochléaires sont assez malléables. On peut-on va dire, les faire progresser en termes de traitement du signal, traitement du son sans sans avoir à changer la partie interne. Après y a des nouveaux implants, des boîtes qui travaillent sur des implants stimulation optique, donc on n'est plus sur de l'électricité, on est sur de la lumière. C'est assez prometteur en termes de précision, de stimulation. Le problème, c'est que ça nécessité des modifications génétiques de l'oreille interne pour rendre des cellules plus sensibles à la lumière. Donc on est très très très loin d'une application

humaine encore et d'une acceptation, hein, parce que. Avant qu'un parent accepté, que son ton qu'on envoie des thérapies géniques dans l'oreille interne de son enfant, je pense qu'il va y avoir beaucoup de de freins psychologiques là-dessus. Et puis il y a un plan cochléaire tout implantable, c'est à dire qu'on a plus rien d'apparent, tout est implanté, ça, ça fait 20 ans que tous les fabricants travaillent dessus, c'est très compliqué à mettre en place et surtout pour obtenir les mêmes performances que les systèmes qu'on a aujourd'hui. Et ça pose des questions aussi en termes de temps de chirurgie. Ce qu'on va repasser sur des chirurgies de 5 6h donc c'est du temps, c'est des chirurgies durent plus longtemps, on va implanter moins de gens si une chirurgie dure plus longtemps, il y a plus de risques aussi chirurgicaux, d'infection, d'anesthésie, et cetera. Donc là aussi on est quand même. Ça arrivera sûrement à jour, mais.

On en est loin d'une application. Et puis elle est thérapie génique et cellulaire, alors ça ? Hygiénique où cellulaire m'a récemment y a un essai clinique qui a été arrêté parce que ça ne marche pas du tout et de toute façon, quels que soient les domaines, ça fait 20 ou 30 ans qu'on nous dit que la thérapie génique, c'est pour dans 10 ans. Et puis maintenant on nous dit que c'est pour dans 15 donc faut pas trop compter dessus à court terme, ça c'est certain. On a eu des questions et on a souvent, nous, dans notre activité, des questions sur la durée de vie de la partie interne.

Alors il faut savoir que ce qu'on appelle le taux de survie, le taux de survie, c'est le pourcentage de dispositifs qui est encore en activité, qui fonctionne après 10 ans. Où là je donne un chiffre à 10 ans. En tout cas, après 10 ans d'utilisation et si on prend une estimation globale qui concerne tous les fabricants présents sur le marché français.

En fonction des données qui sont disponibles publiquement. Je vous avoue, j'ai pas fait une moyenne avec ma calculatrice hein, mais on est à peu près à 99,5% de fiabilité, c'est à dire que on a une personne sur 200 si je ne me trompe pas, qui va avoir une panne d'implant dans les 10 premières années de d'utilisé ? Ce qui est extrêmement faible, alors ces chiffres ne concernent pas les événements assez spécifiques qu'on appelle les rappels. C'est à dire que tous les fabricants d'un plan à un moment donné de leur histoire ou une série d'implants qui présentent des risques accrus de panne. Donc ça ça, c'est arrivé à tout le monde me semble-t-il, ça arrivera encore. C'est inhérent à la technologie hein, c'est voilà, c'est la technologie fabriquée par des humains. Ça ne peut pas être complètement parfait, mais hors de ces situations très particulières qui sont généralement détectées très vite avec un retrait du marché des séries en question, on est sur du 99,5% à 10 ans et surtout, ce qui est peut-être encore plus marquant, c'est que une large majorité des premiers implants cochléaires qui ont été commercialisés à la fin des années 80 et au début des années 90 fonctionne encore.

Donc là on est sur des périodes qui dépassent les 30 ans de fonctionnement. Mais un jour peut-être, Ben peut y avoir une panne. Et puis on peut aussi tomber et se taper la tête contre le radiateur, ça arrive souvent et là Ben l'implant va casser parce que c'est résistant, on le verra tout à l'heure, mais ça c'est limité. On peut aussi avoir des infections, des problèmes

médicaux, ça peut arriver et à ce moment-là, il va falloir explanter la partie interne et là réimplanter, c'est évidemment pas souhaitable pour les patients concernés ou les parents concernés, c'est très stressant. Par contre, si on prend du recul et qu'on a une approche pragmatique, technique et statistique de la situation, on est sur des procédures qui sont maîtrisées, qui se passent très très bien. Voilà très grande majorité des cas qui permettent de retrouver ou de dépasser les performances auditives qu'on avait avant, et qui parfois aussi permettent de bénéficier de nouvelles technologies. Donc il ne faut pas avoir peur de la panne d'un plomb. Plus facile à dire qu'à faire, mais si on prend du recul, tout se passera bien.

On va attaquer un gros morceau hein ? C'est des questions qui sont revenues donc Ben j'ai j'ai développé hein, les grands principes du réglage d'un implant cochléaire là aussi, il aura réglage d'un plan cochléaire. C'est quelque chose dont on peut parler pendant des jours. Je vais essayer de résumer. Et on ne peut pas parler des grands principes du réglage de l'implant cochléaire sans faire quelque rappel sur le son. Et notamment les 2 principaux paramètres du son qui sont la fréquence et l'intensité. Il y a d'autres paramètres dans le son, mais ce sont les 2 principaux, la fréquence, les sons peuvent être aigus où graves, quelque part entre les 2, c'est la fréquence. Et dans la cochlée.

C'est très pratique pour pour les implants cochléaires dans la cochlée, les sons aigus sont interprétés à l'entrée de la COCHLÉE et les sons graves à la fin de la cochlée. C'est exactement comme un piano. La traduction électrique, elle, provient donc bien d'un endroit précis de la Cochlée, c'est ça qui permet au cerveau de savoir si un son est aigu où grave.

2e paramètre, le plus important du son, c'est l'intensité. Laissons, ils peuvent être plus ou moins forts. Et donc la traduction électrique de la cochlée, ça plus ou moins intense.

Et c'est ça qui va permettre de savoir si au cerveau si le son est faible où fort. Alors maintenant avec un implant, alors si on parle de l'implant, moi je vais rappeler comment fonctionne un petit peu, un implant cochléaire ? Donc on a un processeur sur l'oreille avec une antenne qui est connectée. A une partie interne sous la peau, donc c'est le schéma que vous avez ici. La partie externe à des micros, elle va capter le son, y a un petit ordinateur dedans qui va filtrer les sons, traiter les sons, transformer les sons d'une manière spécifique. C'est information, là va remonter dans l'antenne de la partie externe et va être transmise à la partie interne par des ondes radio. Assez faible, sans danger est vraiment à courte distance.

Et puis le boîtier électronique de la partie interne, donc de l'implant lui-même. Va recevoir cette information. Et il va générer des impulsions électriques sur un schéma très complexe et très spécifique pour les transmettre aux électrodes qui sont dans la cochlée. Donc ici nous avons la cochlée, nous avons un porte électrode qui est insérée dans l'escargot de la cochlée et sur ce porte électrum on a des électrodes. Et par exemple, si on a un son très grave qui va arriver dans le Processeur Obs, ça cheminé, ça cheminé et ça va allumer la dernière électrode qui va envoyer du son au fond. D'abord.

Captée par le nerf auditif et le nerf auditif va se dire Bah ça À. vient du fond de la Cochlée donc c'est grave. Et inversement, si ça vient de la première électrode, ça vient de l'entrée de la coquille. Donc pour le cerveau. CQ, donc chaque électron envoie une stimulation électrique à un endroit précis de la copier.

C'est ce qui permet au son de savoir si, au au cerveau, de savoir si un son est aigu où grave. Et chaque électrode peut envoyer une stimulation électrique plus ou moins intense. C'est ce qui permet au cerveau de savoir si un son est faible où fort. Voilà comment fonctionne un implant cochléaire. Basiquement, le concept est très très simple.

Donc, revenons en réglage, maintenant c'est bien beau tout ça, mais comment on sait quel niveau de stimulation électrique on doit envoyer pour un son faible pour un son fort pour un son moyen. Eh bien. Ça va dépendre, ça va dépendre des gens. Ça va dépendre de si on est habitué ou pas déjà, donc ça va dépendre du parcours du patient. Parce que chacun a une sensibilité différente, chacun a une cochlée différente, chacun a un air auditif différent, plus ou moins en bon état. Ça va dépendre si on est habitué ou pas, c'est à dire si c'est notre premier réglage où notre 20e réglage. C'est pour ça qu'il

faut un suivi de réglage régulier, surtout au début pour augmenter les niveaux de stimulation car le cerveau est le nerf auditif, s'adapte et s'habitue. Et puis ça va même dépendre des électrodes pour une même personne parce que là cochlée, c'est pas un milieu homogène. Alors on le voit beaucoup chez les adultes pour, avec des pertes auditives qui sont installées depuis très longtemps et parfois même régulièrement. L'entrée de la Cochlée donc là où sont traités les aigus, ça fait tellement longtemps qu'il y a pas eu d'information qui est passée par là, que c'est mort, c'est à dire que ça va être insupportable de stimuler cette zone de la côte par exemple. On s'adapte, c'est pas un problème, on peut régler ça. Donc chaque porteur d'un plan à un réglage qui est personnel et qui va s'appuyer sur un ressenti qui est subjectif. Ça c'est

important de l'avoir en tête et je vais vous expliquer pourquoi après. Donc, concrètement, comment ça se passe au PS ? J'ai oublié une petite animation ici, je m'en excuse. Donc on va avoir le processeur qui est sur l'oreille, qui va être connecté à un ordinateur sur les processeurs les plus modernes peuvent se connecter sans fil à l'ordinateur de réglage. Sinon il faut un câble. Et le régleur va adapter l'intensité de stimulation électrique de chacune des électrodes de manière individuelle.

Pour déterminer une perception qui soit forte, mais confortable, c'est ce qu'on appelle les niveaux M où niveau c ça va dépendre des fabricants. Concrètement, c'est quoi alors ? Il y a des parents dans la salle alors donc ils savent peut-être. On va dire. À l'enfant ou aux patients ? Ben, je vais t'envoyer des bips, c'est comme ça qu'on dit en fait, on allume juste une électrode qui va envoyer des stimulations comme ça, régulières et le patient va entendre bip, bip, bip et on va monter le niveau de stimulation jusqu'à que le patient entende de manière forte, mais sans sans lui, arrache la tête non plus. Bon, fort et confortable.

Ça, ça va permettre de déterminer en fait le niveau de stimulation qui va être appliqué. Au son fort et confortable transmis par. Le Processeur, c'est à dire que vous avez un son. Faut qu'il doit être entendu comme fort et confortable, notamment par une personne normale entendante. Ça va passer dans le processeur et le réglage déterminé. Il fait pour que le son, perçu par l'implante cochléaire, soit fort et confortable comme il devrait être. Voilà, c'est de

réglage d'un plan et on fait ça pour chaque électron. Après, comme il y a des parents, je précise que le régleur peut où doit parfois évaluer. L'univers au maximum pour laquelle le patient en Orient, c'est à dire qu'on envoie une stimulation électrique. Et dès que le patient entend un tout petit peu en stop, et ça c'est les niveaux minimum de stimulation, c'est à dire qu'un Strong qui est tout petit va être transmis et doit être codé par ce nouveau niveau, ça va dépendre des systèmes, ça va dépendre des cas aussi. Donc on n'est pas obligé de le faire systématiquement.

Donc, la personne implantée l'indique, l'intensité sonore subjective perçue pour chaque électron. Maintenant, évidemment, quand on fait du réglage d'un plan chez un enfant qui a 12 mois, qui n'a jamais entendu, il va pas nous dire oui ? Là c'est fort et confortable, non ça marche pas comme ça. Par contre va y avoir des évaluations comportementales qui vont être faits. C'est des choses qui sont très cadrées et qui vont être très étudiées pour déterminer que l'enfant, en tant quelque chose qui est bien perçu mais pas trop perçu. Une fois qu'on a réglé ces électrodes une à une, on active des microphones du processeur, on active toutes les électrodes, bref, on fait fonctionner les systèmes de manière normale. On va vérifier que les sons ne sont pas perçus au fort et qu'il n'y ait pas d'inconfort sur des bruits standards, donc c'est pour ça que parfois les régleurs sortent des instruments de musique, des tambours, ils font du bruit en ils utilisent des triangles, balayé toutes les fréquences et on s'assure que rien ne va être perçu.

Tom douloureux où désagréable par l'enfant. Et on va rajouter, après ce qu'on appelle des traitements du signal, des anti brouhahas des anti, vends des micros directionnels chez les enfants, on évite de le faire mais on peut le faire aussi là on est plus sur des choses qui rejoignent la prothèse auditive. Bref, j'espère que je vous ai pas perdu, mais pour résumer, c'est quoi un bon réglage ? Alors j'aime beaucoup ce descend de ma collègue parce que ne correspond pas mal, j'ai plus de cheveux mais pour le reste on est bien c'est.

Quoi ? Un bon réglage ? Eh Ben déjà. Et de manière, on n'y pense pas assez. C'est que quand on a un bon réglage, un son fort, il doit être fort.

C'est à dire qu'une porte qui claque à fond doit quand même un petit peu déranger le patient. Implanter alors il y a des sécurités hein sur les processeurs pour pas que la charge électrique s'envole quand il y a des bruits très forts mais il faut qu'il y ait un bruit fort soit perçu comme fort. C'est très important et il faut qu'un bruit faible soit perçu comme faible. C'est aussi très important et ce qui est encore plus important c'est qu'il doit exister tout un crescendo de perception d'intensité entre les sons les plus faibles. Et les sons les plus forts si on a un patient, il entend soit tout faible, soit trop fort, c'est que le réglage il va pas. Si on a un patient qui mange, jamais des choses fortes, c'est que le réglage ne boit pas et si on a un patient qui n'entend pas du tout les petits sons, Ben c'est que le réglage ne va pas.

Alors quand je dis ne va pas c'est pas forcément qu'il a pas été bien fait, je vais revenir après. Il faut aussi évaluer l'absence d'un confort significatif et non justifié, c'est à dire qu'encore une fois, vous prenez un tambour et vous frappez de sous dessus comme un sourd, si j'ose dire. C'est normal que ce soit un petit peu inconfortable. Par contre, si vous parlez un petit peu fort aux patients, implanter et qui vous dit Ah, c'est trop fort, c'est un confortable. Non là ça c'est pas normal.

Et puis Harbor réglage, c'est aussi des traitements du signal adapté et là on va avoir une notion de pince sonore pour les plus petits, c'est à dire que faut éviter les anti bruits ou les anti droits ou les micros directionnels chez les tout petits parce qu'ils doivent être baignés dans un environnement sonore constant pour que leur cerveau s'habitue au maximum à traiter ces informations. Et c'était une des questions, comment participer à l'optimisation du réglage ? Vaste question. Il faut se poser des questions différentes et qui sont en liées à au ressenti subjectif du patient. Est-ce

2023-03-19

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