Philippe ARON @Arlequininvest : de Trader en banque à CTO, carrière entre l'IT et la salle de marché

La tokenisation pour nous c'est uniquement un vecteur qui permet de mutualiser les transactions mais encore une fois derrière chaque transaction il y a un vrai actif financier qui est stocké chez une banque dépositaire. Les fonds sont des fonds en euros, en devise, et non en crypto, on ne détient aucun fond en crypto et cette tokenisation c'est juste un outil technologique encore une fois qui est utilisé pour pouvoir proposer à nos clients des frais extrêmement faibles pour pouvoir proposer à nos clients de pouvoir réaliser des transactions de façon extrêmement rapide et extrêmement sécurisée, mais en aucun cas on a de liens avec... Et d'investissement dans des actifs en crypto. bonjour Philippe salut Fabien Philippe Aaron tu es cityo chez arlequin avant d'avoir rejoint cette start-up qui est en plein développement tu as une carrière étoffée d'abord du côté plutôt trading et salle de marché et maintenant du côté Haïti oui effectivement oui c'est ça j'ai commencé ma carrière dans la finance en faisant un Master en finance à l'ESCP à Paris pas très loin d'ici et après ce master j'ai commencé par un premier stage à la BNP pendant 6 mois j'étais à Maison Dorée salle des marchés et je travaillais sur un desk de vente de produits structurés sur le marché secondaire donc c'était pour de structurer écouter des réactives et voilà j'ai fait ce stage pendant six mois la BNP à l'issue j'ai voulu faire me rapprocher un plus à partie trading et je suis allé encore moins loin d'ici chez AXA à cette investment de manager à la défense et là j'ai travaillé sur le DS de trading n'exécution en fait donc on exécutait les ordres des assets manager sur des produits fixing comme principalement donc c'était des obliques des obliques d'état des obliques corporate ainsi que des CDS voilà donc j'ai fait ça pendant environ 6 mois aussi et à l'issue de ça je pense que j'ai une soif de d'aller à l'étranger de partir un peu de cet environnement parisien et je suis parti à Londres j'y suis resté quasiment trois ans et donc j'étais toujours travaillé dans la finance à Londres et là à ce moment-là je travaillais pour une petite boîte qui s'appelait qui s'appelle helicouidix et comme son nom l'indique on était spécialisé dans les produits très peu liquides en fait et en particulier alors c'était vraiment notre cœur de business c'était les créances de dette de la banque et man Brothers qui avait fait faillite trois ans avant parce que c'était en 2011-2012 que je suis allé à que je suis allé à Londres et notre travail consistait à racheter ses créances de dette au créancier que ce soit particulier ou soit des banques privées ou des banques d'investissement et après les revendre à des ADN donc c'était notre activité c'était notre activité principale cette ce trading de créance de dette de Lehman Brothers et à la même époque je sais pas si tu te rappelles il y a également eu des problèmes en Grèce et en particulier sur les obligations grecques les obligations d'État grecques qui subissaient un gros RK et c'était à peu près le même principe pour racheter République d'État et on les revendait à des Hadj fun principalement des hatchfuns Américains parce que c'est une activité quand même extrêmement risquée de spéculer sur les taux de recouvrement que ce soit d'un pays ou d'une entreprise ou d'une banque et du coup on revendait c'est en revendait ses dettes ces obligations à des semaines d'Américains donc j'ai travaillé dans cette entreprise pendant trois ans on a aussi couvert la faillite du broker américain et même global qui a fait faillite un peu après les mains Brothers on a également travaillé sur des fonds Madoff et sur le même principe avec une grosse décote à l'achat et à la revente et sur des on commence à travailler aussi sur des comptes courants je crois que c'est Chypre c'est Malte qui a un moment donné bloqué les retraits sur les comptes courants les parties voilà c'est ça et alors là on n'est pas allé au bout de la stratégie mais la stratégie ça aurait été en fait de racheter ses comptes courants avec une décote et après de les revendre à des à des spéculateurs là pour le coup on n'a pas où je suis parti juste après bon en tout cas si on n'est pas allé au bout du concept on va dire mais bon le va dire le business model de cette de cette de notre fin de notre entreprise c'était vraiment de couvrir toutes les toutes les faillites et tous les produits financiers qui étaient émis par les entreprises en faillite pour pouvoir les revendre après à des spéculateurs donc voilà j'ai fait ça pendant trois ans et au bout de ces trois ans c'était une très petite entreprise on était environ une petite dizaine et il y a pas vraiment d'opportunités d'évolution c'est pour ça que je suis rentré à Paris après et c'est à ce moment-là que j'ai commencé à mixer la tech et la finance donc quand je suis rentré à Paris j'ai travaillé je suis revenu à la BNP j'ai travaillé 6 mois à Paris à la BNP sur dans une équipe de développement qui était spécialisée dans le développement d'une plateforme de pricing et de publications d'indice propriétaire de la BNP donc vraiment très différent de ce que je faisais avant et les principes de ces de ces produits en fait c'est de répliquer de façon systématique des stratégies mises au point par des structures sans intervenants après du structure heure lors de la vie en fait du produit contrairement à fond ou le fin manager peut intervenir de façon discrétionnaire là c'est complètement l'inverse c'est une formule qui est calculée et qui est mise en place se passe au début de la vie du produit et une fois que ce produit traite sur les marchés le il y a plus d'intervention du tout de la part du manager sur la composition du produit c'est une stratégie qu'on appelle systématique en fait et mon travail dans cette équipe de développement c'était sur travailler sur la plateforme qui s'occupait de Price et de publier les prix de ces produits sur sur les marchés j'ai fait ça pendant pendant 6 mois à Paris et étant donné que ce business est un business assez récent et qui a vraiment bien fonctionné ils ont voulu le développer à New York et ils avaient besoin du coup de quelqu'un avec une petite expérience internationale pour aller à New York et voilà je me suis je me suis désigné volontaire pour y aller et ça a été le début d'une nouvelle expérience allait être à l'étranger à l'international j'ai je suis resté environ cinq ans à New York toujours à la BNP donc au début j'ai travaillé sur justement cette ce pricing et cette publication d'indice après j'ai récupéré avec moi d'autres équipes toujours dans la partie tech et finance pour travailler sur des plateformes de mise en place de plateforme de trading des produits de produits un peu plus un peu plus diverses on va dire j'ai fait ça pendant pendant 5 ans j'avais une équipe d'environ 10 personnes à New York et à l'issue je suis allé au Canada pendant deux ans toujours dans cette enceinte dans cet environnement tech à la BNP pour gérer des équipes en charge de du support et du développement d'applications de trading d'applications de risque d'applications de gestion de risque d'application de passage d'ordre pour pour la BNP alors c'était certes on était situé à Montréal mais l'activité principale pour l'Amérique du Nord du nord de toute façon et si tu es situé à New York donc on travaillait énormément avec les dettes de trading et les tests de vente qui sont qui sont situés à New York et à l'issue de ces deux ans au Canada je suis revenu en France c'était juste après juste après le covid en fait et j'ai eu une cour période chez Lydia j'ai travaillé chez Lydia pendant pendant quelques mois là c'était vraiment différent de ce que je faisais avant j'ai travaillé pour la le management du service de support aux clients chez Lydia pendant trois mois avant de rejoindre l'aventure arlequin en mars de l'année dernière et donc voilà depuis environ 11 mois maintenant je suis le site yo de Arlequin et comme nos auditeurs j'espère ont pu le voir on est en train de développer on a développé une plateforme de trading qui permet aux particuliers d'investir sur sur les marchés financiers de façon fiable rapide et sécurisée et là actuellement on est en train de travailler sur plein d'autres projets sur la mise en place d'une application mobile et sur la place de la mise en place de plein d'autres fonctionnalités qui permettront j'espère à de pouvoir vraiment démocratiser la finance avec un grand dés voilà ok alors pour ceux qui suivent arlequin depuis quelques temps maintenant ils peuvent voir l'évolution moi ce que je trouve vraiment prometteur là c'est que ça évolue vite donc ce qui a déjà été upgradé les possibilités qui sont déjà offertes quand on voit où on était pendant qu'il y a trois ou quatre mois en arrière ça laisse des très belles perspectives pour la suite tout ça en fait comment vous le décidez est-ce que c'est toi vraiment qui à l'initiative tu es en toi aussi d'une équipe alors notamment de jeunes développeurs à Lyon là aujourd'hui tu es à Paris où il y a les bureaux d'Arlequin à la défense mais le gros des équipes sont à Lyon et notamment les Haïti comment vous organisez tout ça donc à la fois les idées les concepts et après l'implémentation rendre concret toutes ces idées dans la plateforme moi j'ai un principe que j'essaye d'appliquer au quotidien c'est que à mon sens Lighty la technologie en général c'est être un outil du business donc souvent comment ça se passe c'est que bon Mathis ou moi ou on semble on décide on a des idées par exemple à cette management c'est une idée qu'on a eu ensemble en allant en allant déjeuner un jour et on s'est dit tiens ça pourrait être vraiment génial de ma démocratiser à cette management parce qu'on veut démocratiser à la financement la finance c'est plein de choses et là cette management c'est quand même enfin une grosse partie de la finance et on s'est dit ok on va démocratiser à cette management et après moi je vois mon rôle en tant que cityo c'est de donner les outils techniques et voilà c'est donner les outils techniques et les outils technologiques pour pouvoir mettre en place ces idées pour voir concrétiser ces idées c'est à mon sens c'est ça le rôle de la technologie dans une banque ou fin dans n'importe quel dans n'importe quelle entreprise en fait c'est être un catalyseur des idées et permettre justement à la mise en place des idées novatrices en fait et c'est comme ça que je vois mon travail donc après ça concerne là cette management mais ça concerne le développement de la plateforme en général ça concerne le développement de nouvelles fonctionnalités alors bien sûr il y a des enfin il y a une concertation on va pas avoir enfin il faut que les idées aient un sens et soient soient réalisables mais même quand elles sont technologiquement ou techniquement difficiles sur le papier je pense qu'au contraire ça doit pas être un frein à essayer de trouver d'autres solutions des façons de faire différentes des façons de faire différentes par rapport à ce qu'on fait de façon classique dans les banques par exemple et essayer de trouver des solutions qui sont parfois moins chères plus économiques ou plus novatrice tout simplement pour pouvoir arriver à nos fins en fait donc moi enfin on va dire si j'avais une idée générale et globale de comment je travaille et où je dois aller c'est vraiment ça c'est mettre la technologie au service du du business en fait c'est ça et comme tu as dit après c'est vrai qu'on est une petite équipe on est à temps plein il y a enfin on est il y a moi qui développe il y a Nathan et pour la plupart du temps c'est tout on a eu d'autres développeurs dans le passé qui ont travaillé avec nous en particulier d'autres enfin des alternants des freelances et mais on n'a jamais été une équipe de plus de 5 personnes en même temps et c'est vrai que quand on se retourne et j'en suis parfois le premier surpris voir le travail qui était accompli c'est vrai que c'est fin c'est énorme c'est énorme après c'est pas enfin c'est un travail d'équipe même si c'est encore une fois une petite équipe mais quand on recrute les bonnes personnes quand on travaille avec les bonnes personnes et quand je dis bonne personne c'est pas forcément des personnes c'est des personnes compétentes ce cas là on a de la chance je suis entouré de deux gens en compétents mais c'est pas forcément que la compétence qui compte ce qui compte aussi c'est la motivation parce que encore une fois pour réaliser telle chose il faut être motivé il faut en vouloir il faut travailler énormément derrière il y a énormément de travail c'est enfin pour moi c'est une des clés de la de la réussite qu'on va connaître j'espère c'est le travail donc il y a énormément de travail normalement de motivation et il y a aussi une compréhension du système financier on compréhension de nos objectifs de là où on veut aller et aussi une compréhension de Ken startup de comment fonctionne une startups et de certains sacrifices qu'on doit faire sur notre temps personnel sur nos loisirs pour pouvoir travailler et puis et puis créer un HP ce projet parce que c'est voilà c'est du travail et c'est de l'investissement mais je suis sûr à 100% même plus que 100% qu'on en sera récompensé et que quand on se retournera encore une fois dans je sais pas si moi un an et qu'on verra tout le travail qu'on a réalisé je pense qu'on pourra être fier de nous quoi donc voilà quoi si je devais dire les clés du alors je sais pas c'est un succès mais en tout cas les clés de réussite jusqu'à présent quoi ok toi dans ta carrière personnelle tu as commencé plutôt par la finance de marché le trading et tu as switché vers l'ity voilà quels sont les raisons alors il y en a plusieurs je pense mais il y en a une c'est peut-être juste le hasard des fois enfin et pas que du fait de switcher de la finance vers Versine mais le fait d'avoir fait travailler à Londres sur des créances de dette de Lemon Brothers c'est pas l'idée que j'en avais c'est pas l'idée que j'avais de la finance quand je suis sorti du de mon Master le CP moi j'aime fait tout au long de ma carrière que ce soit en finance ou dans Lighty un de mes un de mes buts c'était de faire quelque chose qui me fait qui me fait plaisir en fait j'ai voilà j'ai eu de la chance de faire des études de pouvoir voyager d'avoir un travail qui est plaisant qui est intéressant mais c'est pas forcément toujours ce que j'ai recherché après tu rencontres des gens tu as des opportunités tu rencontres des personnes ont ta carrière qui te voilà qui t'indique qui te donne des conseils qui disent quoi faire qui te disent dans des conseils sur sur ta carrière et je pense que c'est ça enfin c'est comme ça que je me suis laissé aller plus ou moins et que voilà j'ai découvert ce que je pourrais faire à Londres après quand je suis revenu de Londres à Paris je savais pas trop quoi faire et je me suis tiens pourquoi pas revenir à la BNP vous voir ce qui s'y passe et c'est là que j'ai commencé à travailler dans l'ity et c'est pas enfin c'est pas du tout un regret après les autres les autres raisons hormis le hasard on va dire c'est que je pense que sur ce point là j'ai pas eu tort non plus c'est que l'ity c'est quand même un domaine d'avenir pour le dire vulgairement mais quand même c'est ça il y a les chants du possible en fait en Haïti s'en font vraiment vastes tu peux faire continuer à faire de la finance mais avec des connaissances en Haïti tu peux faire ce que tu veux en fait il y a aussi un autre alors c'est peut-être quelque chose que j'ai découvert par la suite c'est que l'ITI c'est un domaine qui demande la créativité et qui dans lequel tu peux t'épanouir en étant créatif parce que ça demande de résoudre des problèmes et les façons de résoudre ces problèmes sont multiples en fait voir souvent elles sont infinies et c'est pas forcément quelque chose que tu retrouves en finance finance c'est un monde qui est quand même très carré et la créativité en finance c'est pas forcément bienvenu on fait des choses qu'on sait faire parce que on gagne de l'argent avec et on continue à les faire alors tout dépend encore une fois dans quel environnement financier tu travailles mais dans les grandes banques c'est souvent ça et c'est peut-être une frustration que j'ai eu un moment donné de dire ok qu'est-ce que quelle activité je peux faire toujours avec mes connaissances en finance parce que bon enfin j'ai quand même eu la chance d'accumuler ses connaissances pendant plusieurs années donc je me dis qu'il fallait les réutiliser à un moment donné mais le fait de combiner la finance et l'IT bah ça ouvre les ça ouvre les possibilités ça ouvre les la variété dans ton travail au quotidien et moi c'est ce qui c'est ce qui me plaît aussi quoi c'est de pouvoir travailler dans un environnement complexe parce que bon la finance c'est quand même complexe on fait des fin des calculs qui sont assez poussés on travaille sur des flûtes données en temps réel sur des calculs en temps réel donc ça demande quand même une certaine complexité une certaine prise de recul par rapport à ce qu'on fait mais en même temps le fait de pouvoir le faire plus ou moins comme on veut ou tout du moins le fait de pouvoir améliorer les choses comme on veut et les améliorer le plus possible grâce à l'IT bah moi c'est quelque chose qui me qui me comble en fait et c'est pour ça que je fais ce métier que je me lève tous les matins pour pour faire ce que je fais quoi voilà et du coup la finance de marché de toute façon a été drastiquement changé par les technologies on entend qu'aux États-Unis je pense même que c'est plus maintenant 70% des ordres sont passés par des algorithmes toi au départ donc sur notamment les produits structurés avant de la deuxième partie est-ce que déjà à l'époque il y avait une dimension programmation développement ou non là c'était plus des activités de trading non s'il y avait déjà une grosse outils qu'on utilisait c'était des outils technologiques on va dire c'était plateforme de trading des plateformes de passage d'ordre donc d'ailleurs c'était les mêmes en fait que j'utilisais lors de mon premier stage à la BNP mais sur lesquels j'ai travaillé quasiment 5 6 ans après en revenant à la BNP cette fois du côté du côté Haïti donc non enfin c'est la technologie on va dire est toujours été fortement utilisée et ça depuis longtemps en fait par par la finance parce que il y a toujours cette problématique de transmission d'informations en fait et d'ailleurs les premières les premières technologies qui ont été utilisées par la finance comme le téléscripteur c'était pour transférer de l'information d'un endroit à un autre d'une bourse ou d'une salle de marché à une bourse par exemple et cette problématique et on la retrouve même actuellement même Charles Quint en fait cette cette problématique qu'on a quotidiennement de transférer de l'information le plus alors de façon sécurisée et de façon fiable mais aussi le plus rapidement possible d'un endroit à un autre par exemple du de la plateforme de trading ouverte sur le navigateur du client vers nos serveurs et puis de nos serveurs vers les bourses cette problématique qu'elle se retrouve en fait partout et le fait de devoir se creuser la tête pour utiliser la meilleure technologie et les meilleurs moyens pour y arriver il est partout il est qu'il soit dans une banque dans un head fun tant chez un à cette manager ou chez Charles Quint c'est toujours cette ces mêmes problématiques donc au final je disais certes c'est compliqué mais c'est quand même assez enfin c'est pas que c'est simple mais on retrouve les mêmes les mêmes problèmes et on doit mettre en place le même type de solution pour pour y arriver quoi OK ta motivation en rejoignant arlequin c'est de faire partie d'un projet avec beaucoup de potentiel est-ce que c'est un peu l'idée de faire tu parles de démocratisation donc un peu un coup à la Robin ou des États-Unis d'ouvrir les marchés à beaucoup de monde et ce qui a une vision particulière que que tu as de ce que devrait être la le trading et la finance allégation des particuliers parce que ce qu'il y a c'est que la majorité des particuliers en trading pur père de l'argent est-ce que c'est voilà je sais pas moi si tu en rejoignant Arlequin personnellement c'était plus enfin c'était principalement pour l'aventure entrepreneuriale le fait de rejoindre une startup de rejoindre une petite équipe et de vraiment pouvoir révolutionner le marché sur lequel on allait travailler après sur le point de vue démocratisation et le fait de pouvoir être de pouvoir ouvrir pas forcément la finance en général c'est un grand mot et enfin c'est pas forcément ce qu'on met derrière mais pas permettre aux particuliers de passer des ordres d'une façon qui serait de la même que celle que qu'une banque utilise ou qu'elle a un trader dans une banque utilise je pense que oui c'est c'est ce vers quoi on essaie de tendre encore une fois c'est peut-être un mot qu'on a déjà utilisé c'est lubérisation du beurre islation de la finance c'est le fait de pouvoir permettre à des particuliers d'avoir un même une même qualité un même confort de passage d'ordre et des connaissances identiques en tout cas c'est notre objectif la réalité elle peut être un peu différente que ce que pourrait avoir que que les connaissances auxquelles peut avoir accès un trader dans une dans une salle de marché encore une fois c'est un objectif à l'heure actuelle on n'y est pas encore arrivé parce qu'il y a plein d'obstacles qu'on va franchir bien sûr mais je pense que c'est ça enfin c'est un des objectifs de cette de cette démocratisation c'est vraiment pouvoir donner aux particuliers alors pas forcément tous les partis parce que encore une fois tout le monde est pas forcément intéressant la finance et enfin c'est pas non plus notre but de de donner accès à des outils financiers complexes à des gens qui n'en ont pas le besoin ou qui n'en sont pas intéressés parce que c'est pas c'est pas ça non plus mais pour une personne qui intéressait par la finance actuellement on voit qu'il y a quand même beaucoup de limitations par rapport aux produits auxquels ils peuvent avoir accès par rapport aux technologies auxquelles il peut avoir accès et l'un des rôles d'arlequins c'est justement de donner ces outils ces produits auxquels la plupart des particuliers ne peuvent pas avoir accès alors je peux prendre un exemple les obligations par exemple actuellement acheter une obligation d'une entreprise pas forcément une grosse entreprise côté une entreprise de taille moyenne c'est assez compliqué tandis ce qu'on sait avec arlequin nous on a accès à ces produits et on sait que techniquement il y a normalement il y a pas d'obstacles en fait alors certes les obligations sont moins liquides il y aura pas forcément de cotation des deux côtés mais techniquement le flux d'information est le même et il n'y a pas d'obstacle pour donner accès à un particulier à une obligation qui paye un coupon à une obligation double A ou triple A qui paye un coupon de 2 3 4% par an il n'y a pas de il y a pas d'obstacles techniques sauf que la plupart des acteurs actuellement soit n'ont pas la motivation pour le faire donc pas le temps ou non pas les capacités de le faire mais nous je sais que Charles Quint on a la capacité de faire ça et de donner accès à ce type de produit à des particuliers vous êtes basés sur une interface de tokenisation qui permet l'innovation la grosse innovation tu en as parlé tout à l'heure c'est la cette management qui intéresse beaucoup on voit un franc succès moi je vais décrire comment je vois ça tu vas me dire si c'est bien la manière dont vous l'avez pensé mais en gros c'est un modèle qui est plus poussé que le copy trading qu'on peut voir un peu partout il y a quand même un filtre à l'entrée et il y a des normes je veux dire le gérant doit respecter des contraintes qu'il se fixe dès le début de manière à ce que l'investisseur ne puisse pas être surpris par voilà donc en gros le gérant le trader et limité dès le début en disant je vais trader tel telle actif avec telle condition etc et ensuite il y a un modèle de rémunération qui est très proche de ce qui se fait dans la finance traditionnelle dans la gestion d'actifs traditionnels donc 1,5% annuel sur l'assiette en normandage vente et 20% surperformance qui va au trader au gérant quelle est l'idée l'objectif est-ce que c'est de se placer justement comme solution intermédiaire à des gérants qui pourraient lever peut-être quelques millions quelques dizaines de millions d'euros mais qui n'ont pas non plus suffisamment pour avoir les les sommes nécessaires à réellement faire une activité de gestion en France qui nécessite pas mal de dizaines de millions d'euros voire plusieurs centaines de millions voilà non c'est exactement c'est exactement ça là cette management qu'on met en place c'est de la cette management c'est pas du copie trading c'est vraiment de l'asset management et dès le début c'était dans cette optique là qu'on a voulu mettre en place cet outil c'est créer un outil d'Asset Management le plus professionnel possible et encore une fois on revient à cette idée de démocratisation c'est laisser la possibilité à des assets managers comme tu l'as dit qu'ils n'ont pas forcément les dizaines centaines voire millions d'euros à investir dans des fonds auprès de banque leur laisser la possibilité de créer leur fonds et leur laisser la possibilité de promouvoir leur fonds de faire venir leurs clients et de permettre à leurs clients d'investir dans des fonds le système d'Asset Management à mon sens il est vraiment très proche de ce que proposer ce que ce que proposait une banque en fait comme tu dis il y a des frais de surperformance et des frais de gestion l'environnement c'est un environnement qui est contrôlé c'est le même ce sont les mêmes systèmes de trading que les systèmes de trading qu'on propose sur la plateforme et c'est un système qui est encadré qui on sélectionne uniquement enfin des assets managers enfin qui ont passé certains à certains critères et encore une fois c'est ça rentre intégralement dans le processus de démocratie et d'ouverture de la finance n'importe quel à cette maladie qui a les capacités qui a un certain agricoles peut venir chez nous et ouvrir son fond en quelques minutes voire en quelques secondes s'il a déjà toutes les informations en tête parce que c'est quelque chose qui est extrêmement rapide et encore une fois on a des lavaluation le calcul la net à cette value ou du fond se fait en temps réel alors que dans 99% des fonds c'est une état assez de value quotidienne voire mensuelle voir trimestriel donc on a voulu vraiment mettre en place des outils extrêmement performants qui se rapproche le plus possible de ce que devrait proposer des fonds d'investissement mais ce que ce qu'ils ne font pas et encore une fois à destination alors c'est à destination des particules mais ça peut être assez manager c'est pas intéressant de professionnels à destination de vente privée vraiment le spectre de la de la clientèle qui peut être intéressé par ce type d'offre et vraiment vraiment très large quoi sur l'aspectocisation Qu'est-ce que tu peux nous en dire qu'est-ce qu'apporte cette technologie qu'est-ce que permet cette technologie cette technologie elle permet de déjà permet de réaliser des transactions beaucoup plus rapidement elle permet de un client permet un client d'ouvrir un compte chez nous après avoir passé les étapes de conformité en de kawaii en quelques en quelques secondes alors que c'est n'importe quel autre chez n'importe quel autre broker ça prendrait plusieurs heures plusieurs jours plusieurs semaines donc déjà c'est un gain en termes d'efficacité l'autre l'autre avantage on va dire c'est le suivi des transactions toutes les transactions sont enregistrées sont répertoriés dans une dans une blockchain dans une base de données où elles sont enregistrées numérotées et on permet ça nous permet d'avoir un traçage complet de l'intégralité des interactions qu'à un client avec notre avec notre écosystème et de veste un troisième avantage de la de la tokenisation et le troisième avantage c'est la la réalisation la réalisation de transfert de justement de token entre entre les portefeuilles des particuliers donc on a une autre fonctionnalité qu'on a enfin qui est assez parallèle à cette management c'est la possibilité de transférer des token des fonds entre un portefeuille et un autre encore une fois en quelques dixièmes de secondes c'est similaire à ce que propose des entreprises comme des startups comme Lydia par exemple où on peut faire des transferts d'argent entre différents comptes entre ses propres comptes entre son compte et celui d'un ami et cette justement cette organisation permet ça en fait la dématérialisation des actifs financiers qui appartiennent aux clients permettent de transférer ses actifs d'un portefeuille d'un endroit à un autre de façon extrêmement rapide extrêmement sécurisée encore une fois étant donné que tout est enregistré au sein d'une blockchain toutes les transactions sont enregistrées son numérotées et peuvent être retracées donc voilà c'est ça augmente la fluidité transactions la rapidité des transactions qu'elle soit purement monétaire on va dire ou des transactions financières aussi donc c'est vraiment ces deux ces deux aspects qui doivent être qui sont pris en compte et qui nous permettent justement qui nous ont qui nous permettent d'être d'avoir développé cette application et cette fin cette plateforme de trading et de réaliser autant de transactions avec les clients ok alors ces nouvelles technologies peuvent aussi parfois effrayer en tout cas elles sont souvent liées au monde des crypto-monnaies récemment il y a eu des scandales et de toute façon c'est un monde assez opaque les crypto-monnaies là l'idée c'est simplement d'utiliser les technologies mais par contre de se tourner plutôt vers la finance traditionnelle et a priori en tout cas quand une personne dépose de l'argent Charles Quint c'est auprès de la BNP voilà l'écran de tokenisation intervient ensuite donc les fonds sont sur des comptes ségréguer dans des grandes banques on a tout l'interface qui est organisée qui permet ces échanges cette fluidité et ces innovations potentielles mais ensuite les ordres eux aussi sont exécutés sur les bourses traditionnelles c'est exactement ça en fait la tokenisation pour nous c'est uniquement un vecteur qui permet de mutualiser les transactions mais encore une fois derrière chaque transaction il y a un vrai actif financier qui est stocké chez une banque dépositaire les fonds sont des fonds en euros en devise et non en crypto on détient aucun fond en crypto et cette organisation c'est juste un outil technologique encore une fois qui utilisait pour pour pouvoir proposer à nos clients des frais extrêmement faibles pour pouvoir proposer un client des de pouvoir réaliser des transactions de façon extrêmement rapide extrêmement sécurisée mais en aucun cas on a de liens avec d'investissement dans des dans des actifs en crypto c'est pas du tout notre but c'est pas du tout notre cœur de business et c'est pas du tout là on veut aller la blockchain c'est une technologie qui est utilisée par des banques qui utilisaient par des fonds d'investissement mais qui peut être utilisé de façon complètement décorrélée des actifs en crypto en fait c'est la blockchain en fait permet de stocker de l'information et de la transférer c'est tout après derrière cette information ça peut être une information relative aux comptes des clients fera-t-il vos transactions financières mais en aucun cas il y a de spéculation sur des actifs crypto comme du Bitcoin comme des crypto à moins connus c'est uniquement un outil pour nous un outil technologique qui nous permet de fonctionner de façon efficace et rapide et sécurisée voilà ok au niveau des projets vous étiez donc sur la scène management désormais avec les équipes à Lyon vous êtes sur l'application oui il me semble en ce moment c'est le c'est le prochain gros projet dont enfin qui bénéficierait à nos clients directement avec nos qui pourront servir après en projet on va dire plus on va dire la face cachée de l'iceberg on va dire c'est toujours d'améliorer notre plateforme la rendre plus sécurisée la rendre plus rapide d'essayer de gagner quelques millisecondes par ci quelques millisecondes par là alors c'est pas forcément des progrès dont les enfin que les clients vont voir immédiatement mais c'est toujours enfin en tout cas c'est notre notre like motif si je veux si je peux dire c'est de toujours essayer de trouver les meilleures solutions pour pouvoir apporter plus de confort d'utilisation à nos clients et ça passe souvent par améliorer des des choses au niveau des serveurs au niveau des scripts au niveau des algorithmes qui sont mis en place c'est pas forcément extrêmement visible c'est pas forcément impressionnant comme une application mais c'est quelque chose c'est des sujets sur lesquels on travaille de façon quotidienne afin de d'améliorer toujours cette expérience d'améliorer la sécurisation des des fonds et améliorer la sécurité des transactions mais effectivement le prochain le prochain la difficulté c'est une fois qu'on a à l'idée c'est de trouver la façon dont on va la concrétiser là enfin récemment on a beaucoup parlé de l'intelligence artificielle bon c'est on a parlé parce que parce que tout le monde parle de chat GPT parce qu'il y a un espèce de phénomène de mode autour de cette technologie qui en fait est déjà utilisé depuis plusieurs années je me rappelle j'avais enfin j'ai prévu mon créé mon premier compte openaille il y a un an un an et demi déjà donc c'est pas quelque chose de récent en tout cas pour pour nous mais bon c'est vrai que c'est encore une fois faut se placer du côté du client et c'est vrai que c'est peut-être quelque chose qu'ils attendent de notre part d'intégrer des composantes d'intelligence artificielle sur notre plateforme alors après la question c'est comment le faire et comment bien le faire et c'est de questions on est toujours en train de travailler dessus parce que on va dire que le fait juste d'intégrer tchat GPT enfin via une API d'ailleurs qui est pas encore disponible mais bon le jour où notre pays sera disponible faites d'intégrer le chat GPT sur notre plateforme et de laisser au client le la possibilité de poser une question à chat GPT via notre site c'est pas forcément enfin pas forcément trop d'intérêt là derrière par contre là où je vois plus d'intérêt mais c'est quand même plus complexe c'est d'utiliser la technologie derrière chat GPT derrière openaïs c'est à dire de Deep learning et de réseaux neurones pour pouvoir proposer des stratégies d'investissement aux clients mais encore une fois enfin il y a des obstacles techniques des autres technologiques c'est comment on fait si tu fais pas juste de c'est juste pas de de demander à chat GPT ou un chat ou enfin de me proposer une stratégie d'investissement c'est pas c'est pas comme ça que ça marche il faut lui faire ingérer des données là actuellement les données auxquelles a accès cette intelligence artificielle sont limitées jusqu'à 2021 en finance on sait très bien que même des données de la veille sont caduques en fait donc comment maintenant la question c'est comment on fait à gérer à une intelligence artificielle qui n'est pas la nôtre des données en temps réel c'est une question qui est encore ouverte on a des idées mais voilà c'est quand même c'est quand même un défi mais si on arrive à relever ce défi je pense qu'on pourra proposer des outils assez intéressants aux clients qui ont vraiment leur permettront pas forcément de générer des stratégies d'investissement leur place mais peut-être de les conseiller de leur donner des informations par rapport à tel ou tel produit actuellement enfin question bête si on demande à chat GPT quels sont les sociétés qui ont généré le plus de dividendes sur le CAC 40 ou sur la SNP récemment il va nous donner une liste de 2021 ça sert à quoi ça sert à rien du tout nous ce qu'on veut c'est une liste récente et pour ça il faut lui donner les données il faut lui donner les informations ces informations et les a pas donc c'est à nous de le faire on peut le faire il y a des systèmes pour le faire des applis pour le faire mais ça prend beaucoup de temps parce que c'est pas juste de informations à donner c'est comment donne cette information comment la format comment après sera interprétée par le réseau neurones après comment quelle sera la réponse de tchat GPT quand on lui demandera des informations par rapport à ces sujets là donc c'est normalement de contraintes et vraiment de choses auxquelles il faudra il faut penser mais autre chose à mettre en place avant de pouvoir dire ok on va proposer une intelligence artificielle orientée vers la finance à nos clients donc bien sûr c'est quelque chose qu'on a en tête on pourrait pas ne pas l'avoir en tête c'est votre travail de la voir en tête mais c'est également au travail de proposer de façon intelligente et de façon utile aux clients pour en revenir au trading quels conseils tu donnerais ou en tout cas avec ton expérience qu'est-ce que tu dirais à des traders particuliers pour tendre vers la réussite en trading ou avoir une bonne expérience en investissement sur les marchés financiers ah non j'aurais pas de conseil à donner à des traders particuliers là je fais mais sur la manière d'appréhender les choses de voir les choses de enfin moi j'ai mon avis personnel sur le trading n'hésite pas je crois pas l'analyse technique je fais pas d'analyse technique j'ai jamais cru j'en ai parlé avec des traders professionnels c'est pas quelque chose en tout cas qui j'ai parlé j'ai pas parlé à tout le monde bien sûr c'est pas quelque chose qui pratique après l'investissement enfin c'est c'est dur de conseiller les gens c'est un métier moi c'est pas mon métier j'ai peut-être pas utiliser le bon mot conseil mais comment tu les orienterais en tout cas quelles erreurs ne pas commettre par exemple de ton point de vue de toute façon c'est pas forcément des erreurs après tout dépend ce que tu recherches déjà enfin après c'est un conseil mais je pense tout le monde là c'est ne pas investir de l'argent tu peux pas perdre tu vas te permettre de perdre parce que au final tu perds souvent après encore une fois si tu pratiques le trading comme un hobby en dehors de ton travail parce que c'est quelque chose que tu aimes et parce qu'il y a de la il y a de l'adrénaline un conseil c'est enfin voilà comme tous les 8 se faire plaisir quoi et comme tous les oui ça coûte cher donc voilà après entre perdre de l'argent parce que tu as tradé je sais pas moi un CFD ou de l'euro dollar ou je sais pas quoi et dépenser de l'argent d'un autre type de hobby voilà encore une fois si ton objectif c'est deux tiers plaisirs acheter des actions qui te font plaisir si tu veux faire du scalping fait du scalping se faire d'analyse technique et tu penses que ça va fonctionner fait la liste technique enfin c'est pas non j'ai pas j'ai pas de conseils j'ai pas de conseil particulier à donner c'est pas encore une fois moi le trading c'est quelque chose que j'ai vu via le spectre des des banques dans les banques et ce qui est quelque chose qui est radicalement différent de de ce qu'on peut de ce que font les particuliers et encore une fois j'ai pas travaillé dans des dans des headshund ou dans des dans des dans des fonds qui prenaient des stratégies directionnelles dans les banques c'est leur travail c'est du market making c'est l'intermédiation la grosse partie des rémunérations c'est via les frais de transaction donc c'est vraiment une vision totalement différente de celle que peut avoir quelqu'un qui investit une partie de son épargne dans dans des produits financiers nous en tant que banquier on les crée à ces produits financiers on se rémunérer grâce au fait que les clients les achetaient quel que soit la direction ou valmarcher une banque généralement gagne de l'argent ça s'est vu récemment ça se verra plus tard donc c'est pas cette expérience que j'ai eu c'est pas du tout la même que celle que peut avoir un trader particulier et moi personnellement c'est fin en tant que particulier bien sûr j'expérimenté les plateformes de trading j'expérimenté Robin wood quand j'étais aux États-Unis mais c'est pas ça fait pas partie on va dire lorsque j'ai le temps libre c'est pas quelque chose que je pratique en fait donc donc voilà je pourrais pas donner plus de conseils que que ça quoi alors juste donc quand tu étais en salle de marché et vous travaillez plutôt sur les produits structurés et tu dis donc en gros c'était quoi l'idée c'était de bâtir des produits structurés mais à base de quel type de produit tout à l'heure tu disais c'était notamment les bons alors les produits structurer enfin quand j'étais à la BNP c'était des produits structure assez simple généralement capital protective avec un capital protégé donc il y avait une partie du produit qui était une obligation d'État généralement avec un rendement assez faible qui constitue la partie protégée du capital et au-dessus de ça on avait des options je sais pas moi des poudres décolle européens enfin après toutes les il y avait toutes les variétés de type de produits mais toujours avec une partie capital protégée ou pas ça dépendait du type de produit et donc voilà c'est des produits des produits structurés et outils dérivatifs comme on dit quoi sur des dérivés dérivés actions quoi voilà c'était les principaux types de produits que qu'on commercialisait donc ça c'était pendant ma première mon premier stage à la BNP après quand j'ai quand je suis revenu à la BNP qu'on travaillait sur des stratégies systématiques là c'était des produits c'était des produits différents c'était pas des produits c'est pas des produits à capital protégés la plupart du temps mais c'était des stratégies en fait qui étaient mises en place en amont et après qui était qui ce qui s'exécutait de façon automatique en fait une fois que le Produit avait commencé à vivre en fait il y avait plus d'interventions comme je disais il y a plus d'intervention du structure heure durant la la vie du produit quoi c'était ce type de produit là c'était des indice propriétaire en fait ça fait comme ça OK et autre chose que tu as évoqué c'est le market making est-ce que tu parles de market making par exemple sur option des choses comme ça ou sur action ou sur des produits j'en ai vu récemment chez Natixis notamment sur les ETTP qu'est-ce qu'on entend exactement par market making chez une banque en tout cas c'est alors moi c'est enfin encore une fois j'étais j'ai pas été trader sur un test de market making on travaille principalement pour ces desk sur la partie technologique donc dans la fournissait les outils qui leur permettaient de passer les ordres d'enregistrer le d'enregistrer leur risque d'enregistrer les différentes compositions des portefeuilles donc après elle a enfin sur cette partie là je pourrai pas enfin trop disserté parce que c'était juste pas mon enfin mon travail de fin de passer des ordres sur enfin sur ce type de deste donc je pourrais pas forcément dire plus malheureusement là-dessus quoi ok un truc par rapport à ton expérience aux Etats-Unis et notamment quand tu travailles chez il X à Londres mais tu disais vous travaillez sur des dossiers en rapport avec les États-Unis et que là-bas c'était très bien c'est vraiment un type de trading ou de finances de marché de niche c'était des activités très spécifiques mais par contre que c'est lui c'était très bien structuré je trouvais que c'était intéressant ce que tu découvres tout à l'heure non ce que je disais en fait c'est que les que les faillites sont très bien structurées il y a différents types de différents types de faillites sont le type d'entreprise selon enfin la situation d'entreprise et en fait les je sais pas vraiment du cas spécifique de l'emman Brothers quand même bien et en fait l'ensemble des des créanciers de Lemon Brothers étaient ont été enregistrés sur un sur un site ça plaît un docket c'était le nom qui avait donné et c'était accessible de façon publique en fait et donc on avait toute la liste des créanciers avec les montants que la banque leur devait et leur coordonnées ce qui nous permettait de les appeler tout simplement de leur proposer de racheter leurs créances un prix inférieur inférieur au taux final de recouvrement mais bon vu qu'il est toujours et je crois que la faillite devient une Brother c'est toujours pas terminé il me semble donc c'est toujours des enfin il y a toujours une inconnue quant au taux final de recouvrement des produits qui avaient été mis par les mains Brothers donc c'est pour ça en fait notre travail à cette époque là c'était de leur proposer certes un prix en deçà de ce que du taux final de recouvrement mais on leur achetait en fait on leur achetait le temps qu'ils vont attendre jusqu'à je sais pas moi pendant 10 ans 15 ans jusqu'à que tous les actifs de l'imam Brothers étaient liquidés et que tous les créanciers par ordre de seniorité et était remboursé en fait ce qui peut prendre énormément de temps quoi donc c'était enfin voilà leur simplifier la vie du coup c'est des manières de pricer des actifs mais très différente quand on est sur le marché ultra liquide bah là en fait on a des outils de pointe etc là à mon avis ça devait plus être de la relation humaine et de la compréhension du système d'anticiper tiens ça va prendre 5 ans pour que tel j'imagine ça c'est exactement ça en fait c'était énormément de de négociation avec ben justement on avait d'un côté donc nos clients qui parfois étaient il y a beaucoup de beaucoup de banques privées beaucoup de clients retail aussi à qui on rachetait justement ces créances et de l'autre côté un package s'écriant c'est après on les revendait américains des actions anglo-saxons qui prenait quand même beaucoup de risques quant au taux de recouvrement d'une entreprise c'est énormément de d'inconnus en fait ça dépend des avocats dépend de la personne qui va qui va être en charge de l'administration de la faillite enfin il y a quand même beaucoup de d'inconnus et donc voilà la façon de pricesser ses produits c'était j'ai pas dit au doigt mouillé mais t'es presque quoi c'était beaucoup de enfin beaucoup de négociations de relations justement avec cette chaîne pour savoir ce que eux pensaient quel est quel était eux leur taux anticipé de recouvrement voir combien ils prenait dans le passé et voilà qu'on cesse de la négociation en fait quoi c'était beaucoup de négociations au téléphone quoi pour le coup quoi c'était pas il y avait pas de plateforme de d'ailleurs parlant de démocratisation et de plateforme c'est vrai que il y avait pas de plateforme en fait pour pour négocier ça c'était au téléphone en fait et je pense qu'une bonne idée serait d'essayer de mettre en place une plateforme pour automatiser ces échanges sur des créances de dettes d'entreprise qui ont fait fight mais bon c'est une idée pour plus tard oui c'est vrai que pour l'instant il y a pas moins de plateformes qui propose facilement l'accès à des produits moins liquides alors là on parle de choses très spécifiques mais par contre on peut aussi parler de plus petites actions des actions peut-être dans du non coté ou des des petites entreprises ça peut être une idée de développement vraiment novatrice j'imagine bah ça peut être novateur et je pense qu'ils ont peu enfin c'est un secteur où on pourrait utiliser de façon assez intelligente c'est le cas de dire l'intelligence artificielle en fait parce qu'il y a beaucoup de il peut y avoir beaucoup de documentation à interpréter documentation écrite alors là je repense du coup pour le coup sur les sur les fight par exemple qui on a des documents scannés en fait qui recense justement l'intégralité des créanciers et on pourrait se dire que faire interpréter ces documents par une intelligence artificielle permettrait de les numériser en fait et d'enregistrer le nom dans enfin les noms des créanciers dans des bases de données pour pouvoir les contacter plus facilement pouvoir créer en fait un marché de de créances de dettes on pourrait peut-être faire la même chose avec avec des entreprises de côté utiliser l'intelligence artificielle pour analyser je sais pas moi alors leur bilan pour analyser leur document juridique et créer un espèce de marché électronique d'échanges de d'action d'entreprises dans le côté quoi je sais pas si une idée que j'ai pourquoi pas en tout cas ce serait vraiment intéressant je pense ça pourrait être russe pour être intéressant du coup tu as passé une bonne partie de ta carrière donc à Londres aux États-Unis qui sont vraiment des pays plus capitalistes plus tournés vers l'entrepreneuriat et l'innovation que la France a priori en tout cas pas de la même manière plus capitaliste ça certain plus sur les variations je sais pas parce qu'on en France on a quand même une certaine ouverture je pense que tu en penses mais justement en fait là tu as rejoint par le cas qui a un projet innovant c'est une start-up qui a deux ans mais qu'il aille vraiment en train d'exploser puisque c'est depuis peu finalement que le produit est live est accessible qu'est-ce qui t'a motivé à revenir en France et à te lancer dans une telle entreprise pourquoi ne pas être resté aux États-Unis ou à Londres après au bout de quasiment 10 ans passer à l'étranger la France m'a un peu manqué et c'est pour ça que je suis enfin c'est une des raisons pour lesquelles je suis rentré et mais après c'est vrai que lancer une start-up dans la fintech en France et quand je dis fintech c'est pas la banque tech et là j'ai vraiment envie de faire la distinction parce que il y a beaucoup de start-up qui se lancent dans qu'on appelle communion affine tech mais en fait quand on observe exactement leurs activités c'est juste de l'eau enfin il profite de l'Open banking c'est à dire le fait qu'on puisse accéder de façon relativement ouverte maintenant aux informations financières des clients aux informations bancaires pardon des clients relatifs à leur compte courant à leur compte épargne et effectuer des transactions enfin vers fin profiter du fait que maintenant les les transactions c'est pas puissent être instantané pouvoir transférer de l'argent d'un compte un autre pour accéder à l'intégralité des comptes des clients ça à mon sens c'est alors c'est ce terme qui n'existe pas mais c'est de la banque tech parce que c'est la c'est une activité bancaire classique en fait nous Charles Quint c'est vraiment de la fintech et peu d'autres entreprises en France le font en fait quand on vraiment quand on observe l'écosystème actuel on propose à des particuliers non pas d'avoir accès à leur compte courant non pas un autre compte courant on propose pas un autre compte courant des particuliers qui n'ont déjà deux ou trois c'était général à BNP et qui va en ouvrira je sais pas moi j'ai révolu de chez Lydia nous ce qu'on propose en fait c'est ou particulier l'accès à la finance de marché et ça des startups en France qui le font il y en a très peu voir il y en a qu'une seule c'est nous et et c'est vrai que c'est un projet quand même extrêmement ambitieux parce que comme tu le disais Londres les États-Unis c'est des ce sont des pays assez favorables aux innovations en termes de finances la France alors pas forcément les Français parce qu'on en voit beaucoup des Français dans les fonds américains dans les hedge fun à Londres qui justement font de l'innovation financière mais en France c'est vrai que l'écosystème est les la juridiction est pas forcément favorable à des prises de risques et à de l'innovation au final c'est un peu la même chose dans la prise de risque innovation en matière de finance de marché et c'est vrai que le travail pour pour arlequin avec arlequin c'est c'est un défi parce que on fait quelque chose qui n'est pas fait de façon commune en France mais bon c'est ça aussi qui fait le challenge et la beauté du projet mais c'est vrai que c'est un vrai c'est un vrai défi qu'on s'est qu'on s'est lancé et pour l'instant je pense qu'on n'y arrive pas trop mal quoi donc je suis plutôt content autant d'être revenu et content de faire ce que je fais quoi déjà 3 millions d'actifs disponibles sur la plateforme arlequin des idées d'innovation en tout cas merci pour ton temps Philippe si on veut découvrir concrètement ton travail les comptes des mots sont disponibles chez Arlequin et l'application arrive comme tu l'as dit a priori d'ici quelques semaines voilà très bientôt très bientôt merci Philippe pour ton temps merci Fabien merci
2023-02-21 15:16