Webinaire Thalent Digital par le Manifeste Inclusion

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Bonjour à toutes et à tous, bienvenue à ce webinaire organisé par le Manifeste Inclusion sur le programme THalent Digital. Je vous rappelle que vos micros et caméras ont été coupés pour faciliter le bon déroulement du webinaire. N'hésitez pas à poser toutes vos questions dans le chat, nous prendrons une quinzaine de minutes à la fin   de la présentation pour répondre à vos questions,  donc vraiment n'hésitez pas à participer tout  le long du webinaire. Je vais tout de suite vous présenter les intervenants, nous avons Charlotte Muller, cheffe de projet diversité et inclusion chez CGI, bonjour Charlotte, bonjour à toutes et à tous, nous avons Nina Hétreau, consultante senior technology operations au Groupe BPCE bonjour à tous, Jean-François de la Rivière qui est conseiller technique innovation évaluation et stratégies à l'Agefiph, Bonjour à tous Antonio Morais qui est directeur partenariats  entreprises et RSE chez WebForce3,  bonjour à tout le monde, et Stéfanie Dubreuil, développement projet  handicap France chez Simplon.

Bonjour à toutes et à tous Pour ceux qui ne le savent pas, WebForce3 et Simplon sont deux organismes de formation qui accompagnent ce programme.   Avant de leur laisser la parole, on va prendre quelques minutes pour se remettre un petit peu dans le contexte. Le numérique aujourd'hui est vraiment au centre des préoccupations de vos entreprises. La transformation digitale est un enjeu majeur dans un monde où la situation sanitaire impose de nouveaux modes de collaboration et où de plus de métiers utilisent au quotidien de les  outils du numérique. C'est pourquoi le digital se développe dans tous les domaines ; nombreuses de vos entreprises ont engagé la transition numérique et cherchent aujourd'hui des talents qui possèdent  des compétences numériques ; c'est pour cela que vous êtes là aujourd'hui. En quelques chiffres : en France d'ici 2025, il y aura plus de 200 000 postes à pourvoir dans ce secteur d'activité,   le numérique pourrait représenter 2 emplois sur 3 ce qui est quand même énorme.

On remarque pourtant que les personnes handicapées sont peu nombreuses à tenter leur chance dans ce domaine à fort potentiel. Les principales raisons expliquant cette sous-représentation sont une méconnaissance des opportunités du secteur, une représentation stéréotypée du handicap par les recruteurs et des parcours vers l'emploi qui n'invitent pas suffisamment à s'orienter et se former vers ces métiers. C'est de ces constats qu'est né aujourd'hui le projet THalent Digital qui est porté par l'Agefiph et qui vise à former et accompagner les personnes en situation de handicap vers les métiers du numérique. Je ne rentre pas plus dans le détail, les intervenants sont là pour en parler. Je vais tout de suite laisser la parole à Jean-François. 

Jean-François, vous êtes donc conseiller technique innovation évaluation stratégie à l'Agefiph, pouvez vous nous présenter ce programme national qu'est le THalent Digital et nous expliquer quels en sont les objectifs, s'il vous plaît ? Nous avons lancé THalent Digital avec un consortium composé donc de Simplon, de WebForce3, de l'Opco Atlas, d'APF France handicap et je rajoute des personnes, précisément sur les constats que vous faites, où on voit que les métiers du numérique connaissent un fort développement et que les personnes handicapées n'y accèdent pas. On a donc décidé de relever ce défi avec ce consortium  ce qui suppose de maîtriser plusieurs points : d'une part le sourcing puisque les personnes handicapées  pour diverses raisons ne connaissent peu ou pas ces métiers,  qui ont une image de métier jeunes et fortement qualifiés et nous avons vu qu'il y a possibilité de s'intégrer dans ces métiers   à partir du niveau bac, bac + 2 ou bac + 3, qui sont les domaines que nous investiguons. Donc nous avons développé dans ce cas, une capacité de sourcing des publics,   je dirais une capacité à les former et une capacité  également à les insérer. Notre objectif est de former et d'insérer d'ici à 2023, 500 personnes sur ces métiers.

Merci Jean-François. Peut-être pour comprendre,  schématiser ce programme voir comment il fonctionne, Antonio, tu es directeur partenariats entreprises et RSE chez  WebForce3, qui est un des 2 organisme de formation qui accompagnent ce programme, peux-tu nous présenter étape par étape comment fonctionne ce dispositif ? On a un schéma normalement, si Aurélie tu veux bien nous l'afficher ? Comme julie nous a demandé d'être très (très) concret,  je vais essayer au travers du schéma qu'on vous diffuse là de faire quelques petits commentaires mais évidemment on vous adressera tous ces éléments. Peut-être en introduction, pour ceux qui ne connaissent pas WebForce3, on est un réseau d'une cinquantaine d'écoles qui forment aux métiers du numérique un peu partout en France, au Maroc et en Belgique, on est acteur sur l'inclusion de manière assez importante avec différents programmes, notamment on a monté une école avec  Microsoft qui s'appelle l'Ecole Business Apps, on a fait Code for Change avec Google, on a fait aussi tout un programme qui s'appelle  For Num avec Pôle Emploi, un peu partout en France et puis évidemment THalent Digital dont on va parler là. Connaissant bien le Manifeste, on s'est dit que ça pourrait être assez intéressant parce que c'est vraiment un modèle clé en main, qui n'est pas forcément très connu - ce qui est dommage. Donc merci au Manifeste de nous donner l'opportunité de le détailler et à tous les participants de s'y intéresser.

On a essayé de découper le dispositif pour bien expliquer que le modèle il est complet. Comme vous le voyez sur le schéma, il peut se diviser en plusieurs étapes. La première étape, c'est le sourcing, c'est toujours une problématique importante pour l'entreprise de trouver les personnes.

En fait, le sourcing est prévu par le dispositif  - et je rassure tout de suite les entreprises   le recrutement ensuite se fait avec l'entreprise. Il ne s'agit pas qu'on source et on recrute pour vous   dans ce dispositif mais c'est bien avec vous, comme  vous le voyez dans la flèche verte en bas. A partir du moment où on a fini le sourcing, vous entrez en fait dans le dispositif, au moment du recrutement des personnes. Ce recrutement se fait avec la possibilité juste derrière  

que les gens aient un sas de préparation (il n'apparaît pas là mais on pourra vous le détailler). Dans ce dispositif; il est prévu entre 70 et 100 heures pour proposer aux personnes en situation de handicap une adaptation, soit pour faire connaissance des métiers du numérique, pour pouvoir après s'orienter de manière plus  détaillée, soit pour pouvoir adapter nous toutes nos méthodologies et nos formations aux personnes qui rentrent non dispositif. Ca c'est très important et c'est nous qui nous en chargeons.

Ensuite, il y a la partie formation elle-même. Il y a un catalogue de formations avec pas mal de choses présentés et proposées entre Simplon et nous. Ce qui est important c'est qu'à partir de ces standards,  on fait 2 choses : la première, c'est qu'on adapte des modules. Par exemple, on a beaucoup de demandes sur des téléconseillers donc en fait ils ont besoin de se former sur des outils numériques   mais en même temps ils sont aussi téléconseillers donc on sait ajouter des briques sur le comportement à la fois commercial, service client, etc... Ce sont des choses très faciles à mettre en place et ensuite on fait des choses aussi avec des programmes sur mesure.

Voilà ce sont des valeurs ajoutées qu'apportent les deux écoles de formation que nous représentons Dans le schéma, vous voyez aussi un aspect qui intéresse notamment les recruteurs in fine, c'est la montée en compétences. Il y a effectivement cette partie formation mais ensuite le dispositif anticipe le fait que la montée en compétences puisse se poursuivre et dans ce cas-là, vous avez plusieurs possibilités : soit ça se passe en alternance chez vous et on peut continuer à vous accompagner sur les formations et la montée en compétence des personnes, soit ça se fait au travers en fait de collaboration  avec les entreprises adaptées et dans ce cas-là, vous rentrez dans un cadre de CDD Tremplin ou de prestations que vous allez proposer / fournir à vos prestataires entreprises adaptées et il est prévu une montée en compétences si nécessaire. Sur certains métiers, les formations peuvent être assez courtes  pour que les personnes soient opérationnelles, dans d'autres, il faut prévoir un petit peu plus de  temps sur la montée en compétence   mais à chaque fois on y arrive - et ça fait maintenant pas mal de mois qu'on le prouve.   Ca permet de sécuriser et de mettre en confiance  les personnes et aussi les départements qui recrutent. Ce qui est important également par rapport à l'accompagnement qui est  proposé à l'entreprise on va faire entrer les gens en formation, on a déjà prévu tout ce qui est compensations etc.

et vous êtes en lien avec les personnes très régulièrement. Ca sécurise un petit peu tout le monde jusqu'à la prise de poste.   J'en finis là avec la présentation du dispositif, peut-être que Jean-François voudra compléter.  C'est vraiment de comprendre que ça va du début  jusqu'à la fin sur la totalité du parcours avec tout l'accompagnement qui est nécessaire, soit en compétence soit par rapport aux problématiques de handicap que les personnes peuvent avoir et les compensations nécessaires. Super, merci Antonio, ça nous permet de comprendre un peu mieux comment fonctionne ce dispositif. Je vois qu'il y a déjà des questions qui commencent à arriver, on prendra vraiment le temps de répondre à toutes ces questions à la fin de la présentation   on a encore pas mal de choses à vous expliquer qui répondront peut-être aux questions que vous avez déjà.  

Jean-François, tu peux nous parler de la partie financière   et nous dire comment ce dispositif  est financé ? Nous bénéficions d'un financement de la Caisse de dépôts pour une partie et l'Agefiph complète. Concrètement ce dispositif s'appuie sur le droit commun. On a parlé du sas, c'est l'Agefiph et la Caisse des dépôts qui prennent en charge la partie sas, ensuite la formation au droit commun qui veut passer par la POE ou par des financements région, et s'il y a un manque là-dessus, l'Agefiph et la Caisse des dépôts peuvent intervenir. 

L'Agefiph amène tout ce qui est financement de la compensation pour que les personnes puissent suivre leur formation dans les meilleures conditions.  Nous avons également des fonds sociaux pour permettre la prise en compte de frais non couverts par ailleurs. Je pense par exemple à des frais liés au déménagement de personnes qui seraient retenues sur des actions de formation éloignées de chez elle,  notamment en réponse à des questions d'entreprise. C'est donc un dispositif qui financé, qui est clé en main et qui fonctionne. Juste un point : on est parti du fait qu'avec le covid, on s'est aperçu que les 111 personnes sorties été insérées à 75 % d'emploi et depuis 8-9 mois, on s'aperçoit que notre dispositif intéresse des entreprises et nous répondons à des besoins collectifs d'entreprises, dont certaines sont présentes ici : je pense à CGI, Natixis, BPCE, mais nous avons d'autres entreprises qui nous ont fait confiance, je pense au Crédit Agricole, à Experis 1 puis 2 et nous avons développé aussi des partenariats en lien avec les entreprises adaptées   qui interviennent elles en réponse aussi à des besoins d'entreprises.

Nous avons actuellement une dizaine d'actions qui sont en cours de montage,   dont certaines pour Airbus qui sous-traite aux entreprises adaptées. Donc on a un dispositif qui répond à des besoins d'entreprises, et merci à Julie de nous donner l'occasion de le présenter aux entreprises du Manifeste parce qu'on porte quelque chose qui marche. On sait effectivement sourcer, former sur des niveaux bac + 3 en France entière   sur les métiers du développement (web, applications...) et sur les filières support (help desk, technicien de support...).

On répond également à des besoins particuliers, notamment de testeurs, grâce à nos possibilités de sourcing et de formation derrière  sur quasiment tout ce dont vous auriez besoin sur le  champ du numérique jusqu'à bac + 3.  Après bac + 3, on tombe dans des systèmes où on n'arrive pas à sourcer, le public est difficile à trouver et si vous en voyez passer, surtout précipitez-vous !  On a vu qu'il y a quand même des potentiels importants sur des niveaux qui correspondent aux entreprises comme Airbus, Experis, Natixis, CGI... et on pense que ça peut aussi intéresser d'autres entreprises. Merci Jean-François, si aujourd'hui on avait envie de le présenter aux entreprises adhérentes du Manifeste Inclusion, c'est parce que nous croyons aussi à ce dispositif.

J'espère que c'est un programme qui va continuer à se développer dans le temps et que plusieurs entreprises qui sont ici pourront en profiter car c'est vraiment une belle opportunité. C'est un programme qui est complet, flexible et qui sait s'adapter à vos besoins, ce qui est précieux. Jean-François, vous avez commencé un peu à nous faire le constat, à parler des entreprises qui vont témoigner aujourd'hui. En terme de chiffres, combien d'entreprises sont accompagnés déjà par ce programme et combien de personnes en situation de handicap ont pu bénéficier de ce dispositif ? alors d'affaires de 8,21 nous avions   A fin 2021, nous avions 268 personnes entrées dans le dispositif, à mi-juin, on est à 388, à la fin de l'année on sera très certainement aux alentours de 500.

On peut poursuivre ce système et on souhaite dépasser les 500.   Nous avons travaillé avec beaucoup d'entreprises, de petite taille surtout pour les premières et on a vu arriver avec la fin du covid, des marques d'intérêt fort des entreprises que je vous ai citées et pour lesquelles on peut vraiment être une pluvalue,  dès qu'il y a un groupe on peut faire du sur mesure  qui répond spécifiquement aux besoins de l'entreprise qui associée au sourcing et sur lequel nous apportons la garantie de prise en compte du handicap. Ce sont des éléments très sécurisés, clé en main, à coût zéro pour l'entreprise, qui constitue une approche filière assez innovante pour l'Agefiph et qui peut intéresser. Alors, on peut rêver de le faire sous d'autres secteurs mais l'Agefiph a commencé à le faire sur ce champ du numérique qui est en fort développement et je pense qu'on a maintenant un système qui est rôdé, qui est opérationnel et encore une fois disponible en France entière. Très bien, merci Jean-François. Stéfanie, on va parler un petit peu avec toi maintenant,   tu es en charge du développement des projets handicap chez Simplon, le deuxième organisme de formation qui accompagne ce programme, tu es vraiment à la manœuvre du montage des promos THalent Digital auprès des entreprises, peux-tu nous parler des différentes manières que vous avez    pour répondre aux besoins ou aux demandes des entreprises ?  Oui, bien sûr. Donc Simplon, organisme de formation  aux métiers du numérique issus de l'ESS

avec 20 000 personnes formées à date dans 927 fabriques en France et à l'international, on travaille également avec les GAFA et dernièrement  avec l'Etat, on prône l'égalité des chances,  on travaille beaucoup donc sur le handicap mais aussi sur les femmes.  Les femmes et le handicap ça peut faire bon ménage, et permettre de cocher pas mal de cases. Comme l'ont rappelé Antonio et Jean-François vous avez besoin de compétences IT, vous avez du mal recruter, vous voulez des personnes en général pour hier voire avant-hier, donc notre solution clé en main c'est effectivement des compétences  tech du numérique bac à bac + 3,  avec des titres professionnels du ministère du travail, aussi bien côté développement que sur des fonctions support   ce qui permet de flécher votre accord handicap  ou votre DOETH ou vos clauses sociales, votre image bien sûr - vous parliez de la RSE - et comme l'on dit mes collègues vous avez un besoin, contactez nous ! soit vous pouvez rentrer dans des promotions qui sont déjà en cours par lesquelles vous allez pouvoir rentrer, avoir une personne parmi un groupe, soit on peut monter des promotions dédiées à partir de 15 personnes   avec une formation qui est complètement adaptée -  le titre reste le même mais la promotion est adaptée vraiment à vos besoins, à vos langages si c'est du développement...   On fait des points pédagogiques avec vous toutes les semaines, voir tous les quinze jours pour vous donner la montée en compétences de nos apprenants.

On a une pédagogie active qui permet vraiment de réconcilier certaines personnes qui ont des petits soucis avec la formation et l'Education nationale,  on a également un accompagnement autour du handicap donc quand les personnes arrivent chez vous que ce soit par le biais de l'alternance ou celui des entreprises adaptées en contrats de presta, vous savez déjà où en sont les personnes par rapport aux handicaps. On travaille vraiment de concert pour que la marche soit la moins haute possible, pour arriver soit en alternance soit en contrat de presta. Merci Stéfanie. Pour résumer car c'est un programme très complet et flexible, peux-tu nous dire à quels types de contrats les entreprises peuvent avoir recours ? On travaille avec l'alternance pour nos publics, on aime bien mettre avant une préparation opérationnelle à l'emploi ou un temps (un bootcamp) de 3 mois pour que les personnes aient un minimum de compétences en arrivant chez vous   et après elles peuvent arriver soit en alternance soit en contrat de prestations avec des entreprises adaptées.   Le contrat de l'entreprise adaptée, c'est le fameux CDD Tremplin qui est issu de la loi de 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel, ça c'est un principe. Vous avez des entreprises adaptées   du numérique qui forment avec nous des personnes qui viendront après en contrats   de prestations dans vos entreprises, ce qui vous  permet d'avoir un accompagnement aussi bien autour du handicap que sur le plan technique. Les gens peuvent du coup arriver en full time chez vous,

ça peut être intéressant, ça dépend un petit peu du montage et de vos besoins. Dans ces cas-là, on a des formations qui sont relativement longues on est plutôt sur 6-9 mois de formation, comptant le sourcing en amont on est plutôt sur un 9-12 mois pour avoir quelqu'un en présentiel chez vous avec le dispositif entreprises adaptées . Avec l'alternance bien entendu, il peut  y avoir 3 mois donc de formation en POE et derrière les personnes arrivent chez vous en alternance. 

On est de toute façon sur un accompagnement tech en lien avec le handicap, sachant que le fameux sas dont a parlé Jean-François est vraiment quelque chose d'important pour nous, c'est dans le cadre du PIC, ça permet de remobiliser les personnes, de mettre en place des compensations,  de reprendre le travail - comme vous le savez, 80% des handicaps sont à l'âge adulte, donc on a des gens qui sont en reconversion professionnelle   qui doivent faire le deuil de leur handicap, potentiellement de leur métier d'avant   donc ce sas nous permet surtout en cas 4/5e de reprendre les choses tranquillement pour pouvoir être disponible à la formation qui sera faite après par des personnes issues du milieu professionnel. Très bien, merci Stéfanie. Encore une fois ça montre bien effectivement la flexibilité de ce dispositif parce que vous pouvez l'utiliser autant que ce soit pour l'alternance,  des CDD Tremplin en collaboration avec les EA et ESAT, en CDD ou CDI...

Il y a différents différents recours.   Pour répondre à la question de Fabienne, la formation peut vraiment être très courte du 3-4 mois à 6-8 mois, ça va encore une fois dépendre de vous, vos besoins, de ce que vous recherchez dans votre  entreprise comme type de profil et surtout de compétences.   Aussi l'intérêt, c'est quand même d'avoir un diplôme (enfin pour nous), et le diplôme, il faut quand même un petit peu de temps pour pouvoir le passer.

Antonio, tu voulais dire quelque chose ? Les formations, on n'est pas obligés de les faire de manière académique, comme elles sont référencées, elles durent un certain temps avec des contenus qui sont obligatoires. Vous avez certaines formations qui sont relativement  courtes et vous en avez d'autres qui peuvent être beaucoup plus longues  notamment quand on va jusqu'à bac + 3. Ca se découpe en deux parties : une première partie qui vient sous les accords de Pôle Emploi donc c'est 399 heures   qui sont financées par différents dispositifs et  notamment celui de Pôle Emploi. S'il y a un besoin de complément - on en vient à THalent Digital - si jamais la formation doit dans certains cas durer 770 heures, à ce moment-là le complément avec l'Agefiph intervient dans  le dispositif et ça permet de continuer cette formation soit d'un bloc soit en alternance...

Après c'est selon ce que c'est que l'entreprise est prête ou souhaite faire   mais l'idée c'est vraiment qu'on aille  jusqu'au bout de la formation des personnes   que soit le type et le niveau de formation qui sont choisis. Oui, l'idée c'est vraiment de les rendre employables, de leur garantir l'employabilité au delà du premier contrat. Il y a une question qu'on n'a pas du tout encore abordé, Stéfanie,   vous pouvez nous parler un peu du sourcing des candidats, comment ça se passe ? Au niveau du sourcing, on a un webinaire qui se fait tous les quinze jours avec Jean-François   et les 2 organismes de formation sur la France avec des fléchages sur les promotions qui démarrent. Les personnes sont orientées bien sûr par  les prescripteurs classiques : Pôle Emploi, Cap Emploi   et également tout l'écosystème handicap  donc toutes les associations et chacun de notre côté   au niveau des OF on travaille là-dessus aussi pour pouvoir faire des cafés, mobiliser les personnes... Ca prend du temps mais ça commence vraiment à porter ses fruits, on arrive à trouver des gens sur le sourcing.

On les recrute sur la base de leurs motivations et pas sous condition de diplôme, ce qui permet aussi d'ouvrir à des gens qui ont des vraies compétences mais qui sont bloqués aujourd'hui parce que pour  aller dans une école d'ingénieurs, ben voilà,   il faut avoir tel niveau, un bac à minima, alors que nous peu importe le parcours d'avant.  Super merci Stéfanie. Effectivement la motivation, c'est ce qui est ressorti de mes discussions   avec chacun d'entre vous, avec Nina, avec charlotte qui vont pouvoir témoigner après, c'est vraiment quelque chose que j'ai entendu à plusieurs reprises, la motivation des candidats est très importante.  Avant de terminer cette première partie de présentation, avant de passer aux témoignages  Antonio, peut-être que tu peux nous résumer quelles sont les opportunités à saisir pour les entreprises avec ce programme ? Oui, alors juste quelques exemples pour mettre un petit en perspective ce dispositif, il permet plein de choses. On a une formation qui s'appelle technicien d'assistance informatique, quasiment toutes les entreprises ont des personnes dans ses services, il faut juste y penser et voir avec les départements IT. Franchement les besoins ils peuvent être

un peu un peu chez tout le monde, voire  peut-être même chez tout le monde. La deuxième chose, c'est les recrutements. Evidemment, il faut des groupes complets pour qu'on puisse lancer déclencher des formations, par contre si vous avez besoin, à partir d'une douzaine de personnes on va former que pour votre entreprise, sinon on va faire de l'inter-entreprises. Il suffit qu'on ait les besoins de plusieurs entreprises et qu'on puisse   sur un même référentiel de formation faire un groupe qui va concerner  plusieurs entreprises.

Voilà, ça s'anticipe un tout petit peu mais on est assez flexible. Il faut juste l'anticiper pour pouvoir l'organiser  correctement et puis le dernier volet qui me   paraît aussi très important c'est que certainement  beaucoup d'entre vous travaillez avec des EA   donc vous avez déjà les prestations informatiques chez vos EA et c'est aussi la possibilité de les développer mais c'est peut-être aussi des EA avec lesquels vous travaillez qui peuvent vous proposer des nouveaux services. Ca permet aux EA de se développer sur des   nouveaux services avec vous, cela vous permet aussi de sécuriser certains services   notamment informatiques et ça peut être une très  très bonne idée. Et surtout à la fin tout ça 

permet de trouver de l'emploi à de nombreuses personnes quel que soit le modèle. Donc vraiment, il y a plein de vertus en termes de mécanisation mais surtout   et je reviens sur le propos de Jean-François  tout à l'heure, c'est surtout qu'on accompagne   jusqu'au bout, donc c'est effectif : les gens rentrent en emploi avec les compétences. C'est ça qui est important. A chacun par contre de voir en interne quels sont ses besoins précis. C'est surtout aussi se rappeler que le numérique concerne toutes les entreprises,   que vous soyez une petite / grande entreprise,  tout le monde d'aujourd'hui est confronté au numérique   et donc tout le monde a besoin de  pouvoir recruter sur ce secteur. Merci à tous les trois pour cette première présentation et pour avoir expliqué ce qu'est le programme THalent Digital,  j'espère que ça a été clair pour tout le monde.  

On va tout de suite passer aux témoignages et retours d'expérience des deux entreprises   qui sont présentes ici. On va commencer avec vous Charlotte, vous êtes cheffe de projet   diversité et inclusion chez CGI. Vous avez expérimenté - c'est encore en cours -  le programme THalent Digital sous différentes formes et avec plusieurs partenaires.  

Est-ce que vous pouvez nous les présenter s'il vous plaît ? Oui, bonjour tout le monde. On a expérimenté plusieurs programmes THalent Digital, on a monté deux promotions en alternance avec WebForce3. Les apprenantes et  apprenants préparent donc un diplôme bac + 3   concepteurs développeurs d'applications. En terme de montage, on a une formation intensive pendant 3 à 4 mois   avec le fameux sas THalent Digital et une PEI. Ensuite il y a une alternance de 10 mois

en pré embauche de CDI, comme tous les alternants chez CGI. La particularité de ces deux promotions c'est que   les courses se font à distance et du coup,   l'alternance se fait sur plusieurs d'agences CGI à travers la France. A côté de ça, on a aussi développé deux dispositif de reconversion, toujours adressés aux personnes en situation de  handicap mais peut-être un petit peu plus éloignés   de l'emploi avec des entreprises adaptées. On commence aussi par une formation plutôt intensive,  une remise à niveau et ensuite les personnes sont  en CDD tremplin, employées par l'entreprise adaptée   et CGI achète la prestation à l'entreprise adaptée.  Le but à l'issue des 12 ou 18 mois de CDD tremplin   ça va être de pouvoir recruter les personnes  en direct au sein de CGI sur les projets   sur lesquels il faut avoir travaillé pendant tout ce temps. On a deux dispositifs comme ça en cours,

actuellement il y en a une à Grenoble avec l'entreprise adaptée et WebForce3 on a sept personnes qui travaillent sur de l'AS/400  et une autre qui vient tout juste d'être lancée   à Toulouse avec DSI et Simplon sur du développement java pour une quinzaine de personnes. Merci charlotte. J'aime bien l'exemple du dernier avec l'AS/400, tu m'expliquais que c'est un vieil outil où aujourd'hui il y a peu de personnes   qui ont ces compétences pour pouvoir répondre à vos besoins de recrutement sur cet outil-là donc en fait grâce au programme THalent Digital vous pouvez aujourd'hui former des   personnes qui ont des compétences dont vous  vous avez besoin et que vous avez du mal à trouver. Exactement, c'est un vrai outil de recrutement. On se dit qu'aujourd'hui il y a beaucoup d'opportunités dans le secteur du numérique, rien que cette année CGI recrute plus de 3500   personnes en France et ça va continuer de plus en plus. On va avoir les mêmes besoins d'ici 2-3 ans  donc aller chercher les personnes pour leur  permettre de développer des compétences dans le   numérique, c'est quand même un pari plutôt gagnant. 

Aujourd'hui, avec ces différentes promos ça fait quand même 23 personnes en alternance et 22 personnes en contrat de sous traitance et qui se font accompagner sur ces métiers dits en tension. On parlait tout à l'heure du fait que ce programme est pris en charge   principalement par le PIC THalent Digital mais  quel est l'investissement au niveau des équipes ? C'est principalement un investissement en temps, pour sensibiliser les équipes qui vont recevoir les personnes. On demande aussi à nos experts d'aller intervenir parfois   pendant la formation pour encadrer des projets tutorés par exemple. 

Sur certaines promos on a mis en place aussi à un  marrainage ou un parrainage de promo avec quelqu'un qui va apparaître qui va être un petit peu le point de questions, on fait des petits événements... c'est surtout du temps et puis ça permet aussi de  sensibiliser nos équipes.  C'est de la vraie mise en situation apprenante, on n'est plus sur de la formation qui rentre par une oreille et sort par l'autre. Aujourd'hui les services qui sont impliqués dans ce projet chez vous, vous m'avez dit il y a déjà la mission handicap les services RH... et il y a toutes les équipes opérationnelles   qui travaillent sur les projets avec les managers  et puis les collègues. 

Sur la partie financière, est ce qu'il vous reste des choses à prendre en charge ou pas ?   Non, pas sur le dispositif, après ça va être tous  les aménagements de poste quand il y en a besoin   les accompagnements qui ont financé pour intégrer  les personnes mais c'est la même chose que   mais c'est la même chose que si on recrutait quelqu'un en direct. Ca va être ce type de reste à charge. J'imagine que c'est un bon point pour vous les entreprises et on verra plus tard qu'il y a aussi dans le dispositif toute la partie administrative qui peut être assez lourde ou si vous êtes en contrat  de sous-traitance avec une EA, c'est en fait l'EA qui s'occupe de toute cette partie administrative  et montage du projet financier.

Globalement, on est très bien accompagnés par l'Agefiph et les organismes de formation, sur toute la partie montage et administratif on n'est pas tout seuls. Chez CGI, vous réalisez vous des diagnostics numériques pour l'Agefiph   dans des entreprises, vous auditez les dsi pour  identifier les paris ou les périmètres   où ils sont les plus "handi-friendly", c'est à dire où l'environnement est propice pour le recrutement de personnes en situation de handicap. On le voit aujourd'hui effectivement   sur vous aussi vos programmes THalent Digital  où vous les proposez parfois en multi-sites   quel est selon vous l'importance de l'environnement et pourquoi vous avez fait le choix d'avoir certaines promos multi-sites ?   A mon avis, l'importance de l'environnement est vraiment primordial, c'est de l'environnement que va dépendre la réussite de l'action.   On va quand même s'adresser à des personnes qui sont en reprise d'études   c'est compliqué de reprendre des études, c'est beaucoup d'investissement, d'énergie dépensée   donc nous en face pour pouvoir faire aboutir ce type d'action, ça va être important de mettre les personnes en situation de réussite en leur proposant un environnement adapté à la montée en compétences et à l'apprentissage. On va éviter les environnements stressants, on va plutôt être sur des projets

où il y aura plus de seniors  pour accompagner les personnes et puis souvent   des projets qui tournent depuis plusieurs années. Finalement le client est tout aussi impliqué que nous dans les sujets liés à l'inclusion. Vous me demandiez pourquoi avoir fait le choix   du multi-sites ? parce que ça nous permet  d'engager plus de périmètre   et donc plus de personnes sur la thématique du handicap et de l'inclusion en général. C'est principalement pour cette raison-là. Ok, merci Charlotte. J'avais aussi noté de nos échanges vous avez aujourd'hui plusieurs promos THalent Digital, il y a eu un temps effectivement pour comprendre  comment le programme et le dispositif fonctionnent mais qu'aujourd'hui vos services RH en redemandent et souhaitent lancer de nouvelles promos ? C'est plutôt positif, ça veut dire que   c'est vraiment un programme qui fonctionne.

On y travaille, on est très content, c'est un vraiment un super outil pour répondre à des besoins très concrets de recrutement. Ok, super, merci Charlotte. Je vous rappelle, n'hésitez pas à poser toutes   vos questions dans le chat, nous y reviendrons  dans quelques minutes.  

On va d'abord entendre le témoignage de Nina Hétreau. Nina, vous représentez le groupe BPCE, pouvez-vous nous expliquer votre expérience THalent Digital ? C'est aussi venu d'un besoin, on s'est rendu compte  qu'il y avait des métiers sous tension, qu'on avait besoin de recruter des développeurs avec des connaissances spécifiques sur des langages   spécifiques parce que les technologies évoluent et  c'est raison pour laquelle la demande  est venue de notre côté de la dsi, de la direction des systèmes d'information   et donc nous, en tant que consulting interne on  porte des projets pour l'entreprise,   c'est un projet intéressant et on était déjà en relation  avec EADSI qui est une entreprise adaptée avec laquelle on travaillait déjà chez Natixis et donc on a échangé sur notre besoin et c'est là que quand on a découvert ce programme, qui était pour nous pas inespéré mais inédit. et qui nous a permis effectivement de travailler à notre besoin et au recrutement de personnes qui correspondaient exactement aux profils qu'on souhaitait. Forts de nos échanges avec EADSI et Simplon - on a aussi mis Simplon dans la boucle   on travaillait déjà historiquement avec cet organisme de formation, ce que nous on appelle l'initiative tremplin, moi j'aime bien l'appeler l'initiative parce que   c'est un programme qu'on souhaiterait généraliser à terme. Là pour l'instant on en est  au démarrage mais on aimerait bien le généraliser. Notre expérience avec THalent Digital  

c'est que c'est grâce à eux qu'on a pu mettre en  place cette formation. Nous on n'a pas été   forcément directement en contact parce que comme  disait Charlotte en fait on est très bien   accompagnés et nous toute cette partie-là on ne l'a  pas forcément vue, tout ce qui est partie sourcing   et recherche de financement pour monter notre formation. Ce sont des choses qui ont été prises en charge par EADSI sur une certaine partie et puis par Simplon sur l'autre.

Nous, on a exprimé notre besoin, on a eu des réunions régulières pour pouvoir confirmer tout ce qu'on attendait de ce programme et ensuite le  sourcing a été mené en partenariat avec EADSI et Simplon.  La recherche de financements a vraiment été entièrement montée et prise en charge par EADSI  qui est parti nous rechercher des financements complémentaires pour nous permettre d'avoir une formation longue.  Dans notre cas les formations   s'étiraient sur huit mois, elles étaient de 840 heures, c'était une formation assez conséquente.

On a alterné - le contexte nous l'a imposé aussi - à la fois des temps présentiels à l'école et à la fois de la formation à distance   ce qui correspondait bien nos attentes, puisque ensuite les apprenants en intégrant Natixis et BPCE vont êtres amenés à travailler à distance,  donc c'était bien d'avoir les deux formats.   En fait, tout au long du parcours ils ont vraiment été mis dans le contexte de leur intégration, cétait très important pour nous d'avoir les langages dont on avait besoin d'un point de vue  informatique et d'avoir des personnes qui étaient  déjà acculturées à nos modes de fonctionnement. Voilà comment s'est passé notre projet  et on vient d'accueillir le 27 juin  notre première promo avec 10 apprenants qui ont été tous diplômés d'ailleurs. Ce n'était pas notre critère d'entrée mais c'est vrai que c'était la cerise sur le gâteau. les 10 personnes que nous avons accueillies ont eu leur certification   et pour nous c'était en plus à un beau succès  sur la formation, c'était un succès collectif   d'avoir eu cette certification, ça prouve  qu'on était bon et c'était une bonne expérience   au niveau du rythme, au niveau des apprentissages, c'était quelque chose d'aussi  très positif pour nous.

On communique beaucoup autour de ce projet dans l'entreprise et c'était important aussi d'avoir cet élément même si ce n'était pas notre critère principal. Oui mais c'est toujours important, ça fait toujours plaisir. C'est très important pour les bénéficiaires de finir leur formation avec un niveau de diplôme et des certifications parce que c'est leur employabilité qui en jeu, c'est bien dans la collaboration d'aller jusqu'au bout mais pour les personnes elles-mêmes en fait  elles sortent avec un vrai atout encore une fois   et on tient tous ensemble à aller au bout de ce process. Peut-être juste pour compléter ce que disaient Nina et Charlotte, c'est vrai qu'on travaille avec les entreprises   on fait aussi intervenir, même quand il y a  ce temps un peu long avec une entreprise adaptée,  avant que les personnes n'arrivent, il y a  des temps de rencontre entre l'entreprise et les apprenants. Il y a les sponsors handicap qui sont venus voir les apprenants dans leur centre de formation  et il y a eu également des venues des apprenants dans les entreprises ce qui leur permet aussi va de commencer à se préparer à l'intégration et certains, notamment chez Natixis, ont pu intervenir sur l'agilité, comment ça se passe chez Natixis  et derrière au moment où ils étaient en train de voir l'agilité, les méthodes agiles en formation.

L'objectif c'est vraiment que la marche finale soit la plus courte possible   dans l'insertion professionnelle au moment du passage. C'est vrai ce que tu dis, nous tout du long on a essayé de mettre le plus tôt   possible des actions de change et on a effectivement accueilli les alternants   dès qu'on a été en mesure de le faire, on est  venu dans vos locaux et c'est vrai que ce lien   tout au long de la formation je pense que c'est  aussi un des facteurs clés de succès et ça aussi   réduit je pense l'angoisse entre guillemets des  apprenants parce que pour certains effectivement   c'est une reconversion pour d'autres c'est  une entrée dans le monde du travail...   Nous on est une banque alors certains étaient un peu impressionnés,   avaient un peu peur par rapport à ça et donc le fait d'avoir amorcé   ces échanges a permis effectivement de faciliter  aussi leur intégration. On avait un peu démystifié tous les sujets  qui pouvaient l'être. Vous Nina, vous êtes consultante en organisation pour le Groupe BPCE, c'est vous qui avez porté le projet THalent Digital en interne, c'est assez rare de voir un sujet autour du handicap  porté par une personne extérieure à la mission handicap.

Comment vous vous êtes organisés chez vous, quelles sont les équipes qui suivent ce projet ? Nous, le projet est arrivé par la DSI ensuite ils se sont reposés sur nous parce que nous sommes un cabinet de   consulting interne donc nous menons des projets  assez divers : des projets de transformation, des projets d'organisation... c'était un vrai projet pour nous donc c'était assez logique  que ce soit coordonné par un département comme le nôtre.   Après on a mis autour de la table un certain nombre de partenaires on était une belle projet, ce qui est important, et je pense aussi que c'était un des facteurs-clé,   le sujet étant arrivé par la DSI, on avait un sponsorship très important et assez fort   et donc cette personne-là, notre sponsor notamment, a apporté ce projet aussi jusqu'au bout c'est important, d'autant plus qu'on a eu une réorganisation,  ce projet aurait pu ne pas se poursuivre, il aurait pu capoter mais en dépit l'organisation ce projet a commencé chez  Natixis, nous avons été partiellement réorientés chez BPCE et les deux entreprises portent maintenant le projet.   C'est quand même pour nous un réel succès, je pense que le sponsorship est important, je sais pas si la mission handicap qui était juste chez Natixis   aurait eu cette même puissance en fait pour continuer à le porter.

Ensuite on s'est entourés de la mission handicap parce que c'est eux qui ont l'expertise sur ces sujets  c'est eux qui ont pu nous aider à finaliser ce projet-là donc maintenant on a les deux missions Natixis et BPCE mais ce sont ces personnes-là qui nous ont aidés, dans la mise en œuvre et ensuite dans tout ce qui était la mise en place  des compensations notamment, qui ont étudié aux côtés de EADSI tous ces sujets et puis elles nous ont aussi apporté une expertise particulière.   On a pris un consultant handicap, on a une personne externe qui nous a aidés à mettre en place   des formations pour les managers, les parrains (comme Charlotte on a mis en place    un système de marrainage et parrainage) et donc les parrains, les managers et puis   les personnes qui le souhaitaient dans l'équipe  accueillante ont pu bénéficier d'une formation   dédiée par une personne qui est spécialisée dans ces sujets du handicap. C'est un sujet qui va sans dire mais parfois il y a des questions, des sujets qui vont mieux en le disant   donc on a mis en place cette formation avec une hotline qui se poursuivra tout au long   du process et une possibilité pour les managers  et les personnes qui le souhaitent de consulter   cette personne sur des questions précises, s'ils ont des sujets qu'ils souhaitent aborder dans ce cadre. 

Ensuite, autour de la table, il y avait deux ambassadeurs,   des personnes de la DSI qui ont piloté le projet tout du long, qui avaient une vraie connaissance des  attentes, des besoins et des équipes   qui ont pu aider à choisir le partenariat,   les équipes accueillantes, c'était important   d'avoir des équipes qui avaient envie, qui étaient bienveillante, qui avaient des sujets qui pourraient intéresser les apprenants... On a vraiment travaillé au matching en fait   on a d'ailleurs fait un job dating pour permettre  à chaque équipe accueillante de rencontrer   les apprenants et qui est un match commun et donc on a essayé de satisfaire le maximum.    On n'a pas pu satisfaire toutes les équipes mais toutes les équipes qui ont levé la main   ont rencontré les apprenants et les 10 apprenants qu'on avait ont pu être intégrés dans des équipes avec un match commun. Ces ambassadeurs qui ont veillé tout du  long de la formation à la montée en compétences des apprenants et puis à au match pour leur accueil. Enfin, on avait eu des personnes des RH qui ont participé au projet, ça a été compliqué au début parce qu'en fait c'est  des personnes qu'on va accueillir mais qui ne sont pas encore forcément nos collaborateurs, qui vont le devenir dans quelques mois  - je suis pas sûre de l'avoir précisé mais nous on a  opté pour la formule CDD tremplin -  donc les personnes qui ont suivi la formation sont intégrés maintenant en tant que prestataire   et vont intégrer nos équipes dans quelques mois  quand nous ferons des embauches. On a eu cette partie avec la RH qui était très intéressée par le sujet et on les a intégrés à tous nos groupes de travail,  un peu la communication aussi   parce que c'est pour nous un sujet inédit, innovant et on avait envie d'en parler, de faire des petits,  on a envie que ça ne reste pas une initiative et donc des personnes de la communication ont participé tout au long de ce projet, parce que je pense qu'il faut en parler.

Plus on en parle, plus ça sera simple  de pouvoir mettre en place d'autres promotions par la suite. Tout à fait, et ainsi de faciliter la pérennité de ce programme. On le voit dans ces 2 témoignages, entre vous Charlotte et Nina   pour vous les facteurs clés de succès ont été l'accompagnement de travailleurs handicapés  tout ça dans un environnement ce terrain serein, que ce soit sur du multi-sites ou avec des équipes compétentes, sensibilisées au handicap, où différents services se mobilisent, après il faut il faut quand même se dire - et  c'est important de le souligner - là on vous avait 2 témoignages d'entreprises qui sont avancés sur  les questions de handicap, qui ont des missions handicap en place, si vous aujourd'hui vous n'êtes pas très avancés   sur les questions de handicap en entreprise vous pouvez quand même avoir recours à ce dispositif dans ce cas là il est peut-être plus conseillé de vous rapprocher des EA avec qui vous travaillez   afin de proposer du CDD Tremplin et dans ces cas là effectivement l'EA sera en mesure d'accompagner le travailleurs  en situation de handicap et tout ne reposera pas  sur vos managers si vos managers ne sont pas  déjà sensibilisés à ces questions-là.  Vraiment ce programme concerne tout le monde. On arrive à la fin de cette présentation,

on va peut-être commencer à prendre  les questions, je crois qu'il y en avait différentes... J'en vois une ici pour vous Jean-François : M. de la Rivière partageait le caractère national des implantations mais pour avoir déjà échangé avec l'EADSI  le critère local était important, il n'avait pas permis  d'aboutir à un partenariat... Est-ce que vous pouvez développer ce point ? 

Quand je dis national, un exemple : on a reçu une demande d'un employeur qui est dans cette belle localité qui s'appelle  Saint-Geours-de-Maremne, dans les Landes   qui va recruter une dizaine de personnes, nous avons validé ce projet et nous allons sourcer autour de cet endroit. Et bien vous voyez, ce qu'on peut faire à Saint-Geours-de-Maremne,   on peut le faire ailleurs. C'est en ce sens là que je dis que c'est national. Après effectivement toutes les EA ne sont pas  forcément dans le cas de l'EADSI.   Vous pouvez m'appeler, je donnerai mes coordonnées en fin de webinaire et on verra ce qui est possible. Ok, merci jean-François. On avait une autre question de Corinne : est-ce que ce dispositif est possible à mettre en place pour le travail temporaire ? On peut tout à fait former des personnes  pour les entreprises de travail temporaire qui ont besoin de compétences sur ces métiers, compétences qui sont en tension et qu'elles n'ont pas forcément   et dans le même mécanisme, il faut anticiper un peu pour qu'on puisse nous former les personnes qui vont être ensuite recrutées par ces entreprises de travail temporaire, on peut tout à fait le faire.  

D'ailleurs je crois même qu'on l'a déjà fait avec Experis ? Je parle sous contrôle de Stéfanie Dubreuil Non, Experis c'est l'ESN, pas l'entreprise de services numériques de Manpower mais par contre, effectivement, il n'y a aucun souci  pour les intérimaires puisque Acto, l'Opco Acto dont dépendent les structures de travail temporaire s'était rapproché de THalent Digital donc on peut tout à fait travailler avec vous, il y a  des outils sur le l'intérim qui peuvent faire matcher pour pouvoir former les personnes. Est-ce que ça répond du coup à la 2e question de Corinne qui était est ce que nos intérimaires en situation de  handicap peuvent bénéficier de ces formations ? Il me semble que dans l'intérim il y a des outils  qui s'appellent de mémoire CDPI  qui me semblent répondre à ça. Très sincèrement je pense que c'est possible.   Là aussi, pour regarder les choses dans le détail, n'hésitez pas à prendre contact avec moi.   Moi je pense très sincèrement que c'est possible.

Effectivement pour en avoir parlé avec  quelques entreprises de travail temporaire   après il faut analyser le découpage de tout ce qui est pris en charge parce que quand vous faites appel à une agence société intérim en fait   c'est pas les mêmes appels à la prise en charge. Ok, merci à tous. Est-ce qu'il y a d'autres questions ? Effectivement, on vous partagera les coordonnées  de Jean-François, Antonio et Stéfanie,  ainsi que le replay, vous allez recevoir  tout ça par mail et ce sera aussi disponible   sur le site internet du Manifeste Inclusion,  donc n'hésitez pas ensuite à les contacter.

Pour terminer avec vous, Nina, Charlotte, qu'est-ce que vous auriez envie de dire   aux entreprises qui hésitent  encore à se lancer dans ce dispositif ? Que le THalent Digital peut vraiment être  utilisé comme un outil de recrutement, on recrute de toute façon les mêmes profits qu'on recrutera l'année prochaine et l'année suivante donc c'est une chose qui peut se planifier sur le long terme, et encore une fois on très bien accompagnés donc il ne faut pas hésiter pas à contacter les différents acteurs présents aujourd'hui pour essayer de monter quelque chose sur mesure finalement.  Oui, je dirais pareil : lancez-vous ! Pour nous, ça été vraiment innovant et disruptif   de pouvoir former d'abord des personnes et les accueillir ensuite on est très contents de la promo qu'on est en train d'intégrer   ça se passe bien, tous les acteurs qui se sont mobilisés sont très contents et on est en train de réfléchir à notre prochaine promo, donc oui je trouve que c'est un dispositif simple parce qu'on est accompagnés effectivement et de notre point de vue, il y a beaucoup d'étapes qui ont été menées par Simplon ou EADSI en se basant sur le THalent Digital donc oui les il est bien fait et assez simple à mettre en place au final. Donc oui, je pense qu'il faut y aller en s'appuyant sur les acteurs.

Antonio, tu voulais ajouter quelque chose ?  Qu'est-ce que tu dirais aux entreprises qui hésitent encore à se lancer dans ce dispositif ?   En complément de l'accompagnement, les freins sont peut-être d'avoir avoir des trous dans le dispositif  là il y en a pas vraiment... Non je dirai juste et je pense que c'est le plus beau de ce dispositif c'est que ça permet à des gens d'arriver à l'emploi, encore une fois. Je reviens sur mon exemple,  un technicien d'assistance informatique il y en a dans toutes les entreprises, en quelques mois  la personne est totalement opérationnelle   et elle arrive chez vous. Evidemment il y a d'autres des compétences un peu plus poussées qu'on sait faire aussi, aussi pour des personnes en situation d'handicap comme on le disait il y a beaucoup de gens aussi en  reconversion, qui ont déjà un certain niveau   en arrivant, ils sont juste un changement de  métier et donc des techniques à apprendre   mais vraiment en analysant vos besoins en interne, vous verrez que vous trouverez normalement la possibilité de répondre,  ne serait ce que de manière unitaire, mais c'est déjà ça pour proposer des emplois aux personnes  en situation de handicap. On va arriver peut-être - je veux pas couper la conclusion de Jean-François mais on va arriver à 500 personnes alors qu'en fait on  a mis un peu de temps pour le mettre en place   et on sait très bien qu'une fois qu'on maîtrise  très bien un dispositif ça peut vite s'accélérer   et notre souhait à tous mais ça ne peut se faire que grâce aux entreprises  c'est que ça s'accélère parce que c'est quasiment du  coût zéro et du gagnant total notamment pour les bénéficiaires.

Merci Antonio. Stéfanie, est-ce que tu souhaites ajouter quelque chose ? De mon côté, je pense qu'il faut anticiper, quand on voit les entreprises en général c'est déjà comme je le disais tout à l'heure pour avant-hier,   vous avez des besoins donc ça prend un petit peu  de temps, la formation, mais c'est un passage   nécessaire pour qu'après les gens puissent monter  dans vos entreprises et répondre à vos besoins   donc anticipez pour avoir des compétences et  puis par rapport au handicap c'est clair que   avec les nouvelles réglementations par rapport  aux calculs handicap, il n'y a pas photo,   il faut augmenter les taux. Il y a 14 % de gens  en situation de handicap qui sont au chômage   versus 7% pour les gens dits valides donc il y a  un effort citoyen aussi à faire avec ce dispositif. Jean-François, le mot de la fin ? Simplement, je veux vous remercier, remercier les témoignages des entreprises c'est vrai que les entreprises avec lesquelles on travaille sont très satisfaites. Notre enjeu - c'est pour cela que je vous remercie d'avoir fait ce webinaire - c'est de le faire savoir plus largement.

THalent Digital, ça fonctionne et n'hésitez pas à nous solliciter.  J'espère que ce webinaire servira et que de nombreuses entreprises vous recontacterons demain ou après l'été ça dépendra, ou après le pont du  14 juillet pour pour démarrer pour démarrer  avec vous ces différentes promos. Merci à tous, il est 12h30 donc parfait sur le timing.   Merci beaucoup aux intervenants, à Nina à Charlotte pour vos témoignages,  bien évidemment Antonio, Stéfanie et Jean-François, et pour les personnes qui se sont connectées avec nous merci d'avoir pris le temps ce lundi matin, veille du pont du 14 juillet   d'avoir pris le temps d'être là et puis j'espère vous retrouver bientôt lors d'autres webinaires. Comme je vous ai dit, avec Aurélie on va vous  envoyer les contacts de Jean-François, Antonio   et Stéfanie ainsi que le replay de ce webinaire. Je vous souhaite à tous une excellente journée et merci beaucoup !

2022-07-22

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