La téléphonie mobile entre Géopolitique et Guerres d Influence

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Allo ? Oui bonjour c’est Intell et Co. Je vous appelle pour vous parler du téléphone, ou plutôt,   pour voir la course effrénée de l'origine du téléphone à la 5G, avec pour chaque génération,   une nouvelle révolution technologique, et une nouvelle forme d’affrontement économique. Car si votre téléphone connaît tout de vous, savez-vous comment il fonctionne ? Où quels sont les rapports   de forces derrière chacune des générations de réseaux ? Comme nous allons le voir,   dans la course à la téléphonie, tous  les coups (de fils) sont permis ! Pour comprendre le fonctionnement du téléphone et la violence des affrontements afin de s’en   emparer il faut revenir à l’invention de  la téléphonie, ou l’apparition de la 0G !  Tout commence en France en 1854, l’inventeur Charles Bourseul travaille alors au sein de   l’administration du télégraphe et a cette idée folle de transmettre la parole via l’électricité !   Une idée folle, selon sa hiérarchie qui lui refuse toutes subventions, et lui conseille de garder   pour la nuit ce genre de rêve ! Charles Bourseul se refuse pourtant de jeter toutes ses recherches   aux oubliettes et confie aux générations  futures le développement de son appareil   en laissant pour tout testament, une description aussi précise que possible de la théorie de son   invention dans le magazine « L’illustration ». C’est l’Italien Antonio Meucci qui reprend le   flambeau et qui va non seulement  parfaire la théorie, mais aussi la   mettre en pratique avec son invention, le  Telettrofono, en 1871 alors aux États-Unis Afin d'y faire connaitre son invention. Il  dépose un avertissement de brevet à défaut   de pouvoir se payer un véritable brevet et commence à chercher des partenaires capables de   l'accompagner dans ce qui devait être l’aventure d’une vie, avant de se transformer en cauchemar   face à la cupidité du Pays de l’Oncle Sam. Toujours à la recherche de partenaires,  

Antonio Meucci est contacté par la société américaine Western Union Telegraph Company   qui lui demande le prototype du Telettrofono afin de se faire une meilleure idée de son   potentiel économique. Antonio Meucci leurs confie alors l’appareil et attend, il attendra deux ans,   pendant que la Western Union n'aura de cesse de repousser son rendez-vous au dernier moment Fatigué de ce triste jeu Antonio Meucci  abandonne l'idée de ce partenariat et   demande à récupérer son prototype  afin de tenter sa chance ailleurs.   C’est alors que la Western Union lui  déclare avoir perdu le prototype. Vivant des aides de l’état Antonio  Meucci est alors incapable de payer   les éléments nécessaires à la reproduction du Telettrofono. Peu de temps après il découvre   avec stupeur qu'un certain Alexander Graham Bell a déposé un brevet sur son invention,   le téléphone ! Pire encore il découvre que Graham Bell travaillait pour la Western Union lorsque   Antonio Meucci leur avait confié le telettrofono ! Comprenant s’être fait escroquer Antonio Meucci   décide de porter l’affaire en justice. La  justice américaine décida de fermer les yeux   dans ce conflit qui opposait un immigré italien sans le sou et un américain ayant potentiellement   fait une grande invention marquant l'histoire du monde, et ce malgré les preuves apportées. 

Antonio continua pourtant le combat  jusqu’à sa mort en 1889, ruiné et spolié.  Il faut alors attendre 2002, plus de 100 ans plus tard pour que les États-Unis cèdent,   sous l’accumulation des preuves  et la pression internationale,   et finisse par faire un communiqué officiel (la résolution 269 de la chambre des représentants)   avouant la paternité d’Antonio Meucci  sur le téléphone et le vol technologique   réalisé par la Western Union et Graham Bell, mais l’objectif est déjà doublement atteint,   les États-Unis et Graham Bell ne furent pas punis, pire, sont encore aujourd’hui dans   l’esprit de tous les inventeurs du téléphone ce qui leurs confère un SoftPower plus important Mais ce sont aussi les États-Unis  qui ont bénéficié de l'ensemble   des revenus de cette invention,  volée à l’Italie et à l’Europe.  En 1979, près de 100 ans après l’invention du téléphone, le Japon alors à son apogée   culturel et économique lance le tout premier réseau de téléphone cellulaire, la 1G! Le téléphone n’est plus filaire, relié par un fil, mais cellulaire, relié à une cellule. En   5 ans ce nouveau réseau fait le tour du monde, mais l’appel reste très cher, et l’appareil   très encombrant, il est d’ailleurs réservé aux véhicules, qu’importe! Le fil est enfin coupé !  Concrètement, des antennes appelées station de base sont disséminée sur le territoire et   captent ou émettent des ondes radio, la portée de ses ondes tout autour de la station de base   constitue ce qu’on appelle une cellule. Bien que le fonctionnement du téléphone reste le même,   il subit un nouveau traitement, une fois la voix transformée en modulation de signal électrique,   cette modulation est à son tour traduite en signal numérique, (en suite de 0 et de 1)   qui est transmis dans l'air par les fréquences hertziennes de la radio, à la station de base   la plus proche. La communication passe  ensuite de station de base en station   de base par des câbles avant de subir la même opération en sens inverse pour être traduite   en voix à nouveau audible pour l’être humain. Le téléphone portable utilise donc des ondes  

radio, mais comme beaucoup d’autres services, comme la télévision ou la radio! Pour éviter que les différents services ne créent des interférences, il faut sanctuariser les   fréquences hertziennes utilisées par les  réseaux! C’est le rôle de l’UIT (L’Union   Internationale des Télécommunications) une agence internationale basée en Suisse et rattachée à   l’ONU qui attribue des fréquences hertziennes des différents services, dont la téléphonie!  Le réseau japonais 1G est basé  sur un standard crée par le Japon Et chaque Pays veut adapter cette  technologie à son territoire pour   garder la main sur une partie de sa conception On voit donc apparaitre une multitude  de différents standards nationaux  incompatibles les uns avec les autres AMPS, NMT, TACS, RTMI et même Radiocom 2000 en France,   autant de Pays qui se font concurrence pour diffuser leurs normes, et ainsi voir leurs   influences et revenus croitre ! Dans le cas de la 1G c’est le standard porté par les   pays scandinaves, le NMT pour Nordic Mobile Telephone qui réussit à s’exporter le plus   grâce à des spécifications en open source, permettant de diminuer le coût d’adoption de   la 1G et de faire monter Nokia et Ericsson sur le devant de la scène internationale.  Le téléphone portable commence alors à se populariser, et pour ne pas répéter les   erreurs de la 1G au sujet de la guerre des normes et leurs incompatibilités l’Europe   décide de prendre les choses en main avec l’ETSI (European Telecommunications Standards Institute)   un Institut basé en France à Sofia Antipolis, qui réunis acteurs privés et publique afin de   créer ensemble les futurs standards communs à l’Europe, voir au monde entier. C’est L’ETSI qui   crée en 1991 un standard connu de tous, le GSM! le Global System for Mobile communication. C’est le standard sur lequel est basée la deuxième génération de réseaux mobile la 2G, qui propose   de transmettre des appels, mais aussi du texte! C’est l’apparition du SMS (Short Message Service)   ces petits textes qui du fait de leur système tarifaire à la lettre ont créé le langage SMS,   la bête noire des professeurs de langues du monde entier. Le premier Pays à déployer un   réseau 2G commercial en 1991 est la Finlande, portée par la dynamique de son succès sur la NMT Et par la valeur que cela confère  au Pays et à ses entreprises! Car c’est bien d’une course dont il s’agit,  aux enjeux économique, et politique des plus   importants ! Aussi il est impensable de  s’arrêter ne serait-ce qu’une seconde! À peine le GSM finalisé, l’ETSI  envisage déjà l’avenir avec la 3G,   passant par des stades intermédiaires  correspondant aux évolutions de la 2G C'est ce qui se passe notamment avec le standard EDGE (Enhanced Data Rates for Global Evolution),   une sorte de 2.75G qui dévoile  en avant-première la future 3G   en permettant de se connecter à internet! Devant l’engouement mondial pour le mobile,   l’ETSI doit s’agrandir afin d’inclure des Pays hors de l’Europe et de se renforcer tout en   réduisant la concurrence possible. L’ETSI décide donc de former une structure appelée la 3GPP (3rd  

Generation Partnership Project) en formant des partenariats avec le Japon, la Corée du Sud,   la Chine et des États-Unis afin de créer  les futures générations de réseaux mobiles !  L'histoire de la 3G remet sur le devant de  la scène les guerres d'influences dans la   téléphonie, Les Etats-Unis envient la place qu'occupe l'Europe dans le monde des télécoms représenté par l'ETSI, ils souhaitent alors l’amoindrir tout en prenant un rôle central Pour ce faire, tout en continuant à faire partie de la 3GPP, ils en créent une copie conforme qui la concurrence directement La 3GPP2! Avec le même objectif, les même membres, l'Europe exclue Cette stratégie leurs permet de bénéficier des avancées de la 3GPP, étant membre de cette organisation et de les copier au sein de la 3GPP2. Puis l'idée était de faire jouer leurs relations économique afin de forcer l'adoption de leur standard et ainsi reléguer la 3GPP originelle, et donc l'ETSI au second plan, ainsi la 3G est une guerre entre la 3GPP et la 3GPP2 ou plutôt entre l'Europe et les Etats-Unis pour le futur des télécommunications Dans un premier temps la stratégie américaine fonctionne, le standard de la 3GPP2 est validée par l'UIT Au même titre que celui de la 3GPP! Ce qui les positionne au coude à coude dans la course aux télécoms Comme dans toute course, le temps est un  facteur décisif, et pour ce qui est du déploiement d’une technologie, il est une chose qui ralentit presque tous les Pays, les Enchères ! En effet bien que l’UIT   sanctuarise une bande de fréquence hertzienne pour chaque génération de téléphone mobile,   la quasi-totalité des Pays met ensuite en place une vente aux enchères afin d’attribuer des blocs   de fréquences aux opérateurs nationaux, tout en empochant une très belle somme! Les entreprises mettent alors des milliards sur la table afin d’obtenir plus de fréquences que leurs concurrents et ainsi proposer une meilleure offre   et accroitre leurs parts de marchés. Or ces enchères mettent du temps à mettre en place,   notamment lors de l'éclatement de la bulle internet qui amaigrie grandement les opérateurs nationaux, forçant même certaines enchères nationales à être décalée Cependant un modèle alternatif existe, le modèle japonais! Le Japon ne fonctionne pas avec des enchères, mais attribue les fréquences directement aux opérateurs en fonction de leurs   tailles, ainsi l’État ne récupère pas les milliards de l’enchère,   mais n’appauvrit pas les entreprises et réduit le temps de mise en place du réseau téléphonique.   Alors que les autres Pays sont ralentis par les enchères et l’éclatement de la bulle internet,   le Japon lance donc le premier réseau 3G au monde en 2001, et faisant partie du 3GPP et du 3GPP2,   son choix de norme est donc décisif dans la légitimation de l’une ou l’autre structure,   et le Japon qui est encore à ce jour profondément marqué par la violence des États-Unis à son encontre.

Ouverture forcée au reste du monde, bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki, mise sous tutelle... Le Japon choisi alors naturellement de déployer la norme de la 3GPP. Une grande victoire de l’Europe   face aux États-Unis qui enterrera définitivement le 3GPP2 et les ambitions de domination sur   les normes et les télécoms de ces derniers. Un dernier élément viens compliquer l’adoption de le 3G EDGE! ayant dévoilé la possibilité d’avoir internet sur les réseaux avec une puissance quasi-identique à la 3G, et un coût bien inférieur, cette technologie ne pousse pas les opérateurs amaigris par l'éclatement de la bulle internet à investir dans le matériel et les station de base nécessaires au déploiement du réseau, ce qui compliqua davantage la diffusion de ce standard Alors que le monde s’adapte lentement à la 3G La 3GPP balise déjà le chemin vers la 4G en diffusant des normes intermédiaires   dont la plus célèbre est la LTE (Long Term Evolution). La LTE est une norme pre-4G  

un peu comme EDGE l’était pour la 3G, d’ailleurs beaucoup d’opérateurs commencèrent à afficher   des réseaux 4G alors que c’était en réalité du LTE, ce qui créa une confusion entre vraie et fausse 4G. La LTE dévoile donc le réseau tout IP qui est la base du réseau 4G. Avec la LTE les appels et internet ne sont plus dissociés dans le téléphone, il est désormais possible  de passer des appels téléphoniques via internet avec des applications comme Skype. C'est la révolution de la VoIP, Voix sur  IP ou Voice Over Internet Protocol.  Et malgré le fait que ce soit à nouveau les Pays scandinaves, dont le numérique est au cœur   de l’économie, qui lancent le premier réseau LTE opérationnel en 2009, ce sont bien les États-Unis   qui retirent tout le bénéfice économique de cette technologie se concentrant sur les applications   permettant d’utiliser la VoIP, comme Skype, Whatsapp, Messenger, facetime, Hangout et bien   d’autres ! Il faudra cependant attendre 2011 pour que la 3GPP normalise la « vraie 4G » avec   le standard LTE-A pour LTE-Advance, avec les mêmes fonctionnalités, mais une connexion plus   rapide et plus stable gommant les critiques qu’il pouvait y avoir sur les appels internet sous LTE. 

Aujourd’hui une nouvelle révolution est en cours avec la 5G, et c’est la révolution des   Objets Connectés ou IoT (Internet of Things).  Bien que les objets connectés aient commencé à   être commercialisés longtemps avant la 5G, leurs prolifération commence à poser un problème,   ce qui était vu comme un gadget est aujourd’hui présent dans chaque foyers et entreprises,   du suivi logistique, au thermostat connecté en passant par la montre, le nombre d’objets   connectés actifs a dépassé le nombre d’êtres humains sur terre! Et le réseau 4G ne peux pas   faire face à cette vague connectée au contraire de la 5G qui ouvre la voie au tout connecté !  Et c’est encore une fois le 3GPP  qui standardise la norme de la 5G,   basé sur le standard NR ou New Radio en Juin 2020, accusant un léger retard dû au coronavirus chinois.  Comme pour la 3G et la 4G certains acteurs n’ont pas attendu cette vraie 5G pour lancer des réseaux   comme la Corée du Sud qui a lancé le tout premier réseau soi-disant 5G en avril 2019,   mais la technologie n’était pas encore aboutie et nombre d’utilisateurs ont préférés revenir  vers la 4G.

La course pour la 5G est encore plus féroce que les précédentes,   car les enjeux sont beaucoup plus importants. D’un point de vue matériel tout d’abord,   bien que la 5G soit beaucoup plus puissante que la 4G, ses ondes sont aussi beaucoup plus courtes,   et une couverture 5G égale nécessiterais deux fois plus de stations de base que pour la 4G,   ce qui représente une opportunité très importante pour les acteurs du secteur, mais aussi un coût   problématique du fait de la crise économique mondiale causée par le coronavirus chinois !  La diffusion et le contrôle des objets connectés reste bien l’élément central de cette technologie,   et cela a de quoi inquiéter, car la contrepartie de l'adaptabilité des IoT est l’absence de sécurité informatique Ce qui permet d’en prendre très facilement le contrôle, que ce soit pour le piratage d’une entreprise,   comme ce casino en 2018 qui s’est retrouvé piraté à cause d’un simple thermomètre d’aquarium  connecté... Ou pour des attaques de plus grande envergure, notamment pour des attaques dites DDOS   ou par déni de services, des attaques qui redirigent un très grand nombre de connexions   sur une cible spécifique afin de la rendre  indisponible, la quantité d’objets connectés   en circulation, ce n’est plus seulement  les entreprises qui peuvent être visées,   mais des Pays entiers ! C’est ce qui s’est passé au Libéria en 2016, où des objets connectés avaient   été utilisés lors d’une attaque DDOS afin de couper l’internet du Pays et de prouver au   monde que cela était possible à présent! Les IoT ont un impact certain sur notre économie, ils offrent par exemple de nombreuses opportunités d'espionnage. On ne compte plus le nombre de scandales liés à un objet connecté possédant un mouchard permettant au constructeur ou à une   tierce personne d’écouter tout ce qui se  passe dans l’intimité des foyer ou au sein des entreprises. Mais ce n'est pas tout, la 5G va connecter des pans entier de l'économie qui ne l’étaient pas avant comme l’automobile, la médecine, les sites industriels,   la signalisation, les centrales, etc. autant d’activités qui seront susceptibles   d’être espionnées, ou tout simplement coupées en cas de conflits ou de différends politiques,   ce qui pourrait paralyser un Pays entier ! Enfin la 5G est aussi devenu le symbole du   rapport de force entre les États-Unis et la Chine et sa maitrise est aussi un moyen d’affirmer son   poids dans le domaine du numérique et un moyen de prouver son leadership mondial. 

Et dans cette guerre technologique, la Chine a une longueur d’avance, en effet les États-Unis   ont délaissé les infrastructures lors de la  4G afin de se concentrer sur les applications,   alors que de son côté les équipements  Huawei dominent le marché des réseaux   téléphoniques depuis la LTE (la pre-4G).  De plus Huawei est une entreprise chinoise,   et comme toutes les entreprises chinoises elle a le soutien total du parti communiste chinois   qui lui a prêté près de 40 milliards d’euros ces 20 dernières années afin d’en faire un champion   national. Voyant là un danger économique et politique majeur, les États-Unis tentent de   freiner l’ascension de Huawei et mettent en place dès 2018 des campagnes de boycotts contre Huawei   et ZTE un autre équipementier télécom chinois. Pour justifier ce boycott, les États-Unis mettent   en avant la mainmise du parti communiste chinois dans ces entreprises, et le danger très réel   d’espionnage à grande échelle. En effet Huawei est un habitué des scandales d’espionnage, comme   en Afrique du Sud, lorsque la chine a gracieusement offert le bâtiment du siège de l’Union africaine en 2012,   et qu’en 2018 des ingénieurs se sont rendu compte que l’ensemble des données passant par les   équipements Huawei étaient transféré illégalement vers la chine tous les jours à minuit. Néanmoins   il faut aussi souligner qu’en matière d’espionnage à grande échelle, les États-Unis sont très loin   d’être sans reproche comme le confirment les révélations d’Edward Snowden de 2013. 

La Chine et les États-Unis jouent  de leurs influences internationales et des   relations économiques qu’elles entretiennent avec le reste du monde afin de rallier un maximum   de Pays à adopter ou à bannir les équipements Huawei sur les réseaux 5G nationaux. On assiste   donc a une scission du monde entre les deux superpuissances, révélé par les prises de   position au sujet l’équipementier Huawei. Rejoignent très vite le camp américain, les fameux five-eyes  le réseau d'espionnage illégal des Etats-Unis révélés par Snowden, dont font partie Le Royaume-Uni,   la Nouvelle-Zélande, le Canada et L’Australie.

Mais aussi les Pays qui craignent les ambitions chinoises comme Taiwan et le Japon.  Dans l'autre camp, les pays stigmatisés par les États-Unis comme la Russie, mais aussi ceux qui ont plus d’intérêt économique ou qui ont contracté des   dettes importantes envers la Chine  comme en Afrique ou le long de la   nouvelle route de la soie. Enfin entre ces 2 groupes,   des Pays qui ne souhaitent se fermer aucune porte, dérobée ou non, et ne souhaitent pas   se mettre en porte-à-faux envers l’une des deux superpuissances mondiales, comme l'Europe.  Disputée sur la 5G, et sans abandonner ce combat, la Chine se tourne déjà vers la 6G afin de se positionner dans l'esprit de tous comme un précurseur, c'est le premier Pays à annoncer travailler sur la 6G annonçant que cette génération serait révolution de l’espace, l’unification des réseaux de télécoms classiques et des satellites du New Space afin de couvrir l’ensemble du globe sans distinctions, océans compris! Et pour renforcer cette annonce, la Chine à même déclaré avoir envoyé un satellite test pour la 6G en Novembre 2020 Ce qui est bien entendu très largement romancé, la 6G étant loin d'être standardisée par la 3GPP Cependant la Chine met toutes les chances de son côté, et finalise une politique de noyautage intensive des grands institution internationales dans les télécommunications. Ainsi le secrétaire général de l’UIT n’est autre que Houlin Zhao, un haut fonctionnaire chinois.

et parmis les 3 nouveaux partenaire  de la 3GPP en 2020, 2 sont chinois !  Si la route vers la 6G est encore loin on  peut dès à présent savoir que la Chine sera   omniprésente et que cette technologie  sera encore une fois l'enjeu de grandes confrontations surtout s'il venait à se confirmer que la 6G engloberait les satellites qui restent encore aujourd'hui un marché hautement stratégique Je vous remercie de m'avoir suivi, et j'espère vous avoir éclairé sur les technologies de la téléphonie et les rapports de forces qui s'y jouent

2021-03-09

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