McGraw Hill Digital Innovation Summit at NEOMA Part 1
Avec, donc ça marche. Ecoutez, je suis ravie de vous accueillir pour les courageux qui ont surmonté les grèves de trains, le froid et les difficultés parisiennes. Merci à tous d'être là. C'est un vrai plaisir pour Neoma d'accueillir cet événement.
C'est un petit peu une première qui a créé un POC en fait. Si ce n'est pas un peu concept ensemble, la pédagogie est un sujet qui m'intéressait énormément. Et à titre personnel, en tant que professeur et et en tant que dirigeante d'un établissement d'enseignement, mais aussi à titre institutionnel, parce que Neoma a beaucoup investi et s'intéresse beaucoup à la pédagogie, est très engagée sur ces sujets. C'est un site, un domaine qui évolue très vite. Je pense que je n'ai pas besoin de vous convaincre qui est. Bien sûr, il y a une accélération avec le Covidien, mais au delà de au delà de la technologie, je pense qu'on a tous conscience qu'on est qu'on enseigne aujourd'hui à des générations très différents des générations précédentes.
On a, on a reçu il n'y a pas très longtemps BTC qui nous a présenté une étude sur la jeunesse et qui disait que la différence de génération entre la génération actuelle et celle d'il y a cinq ans était colossale et qu'on n'avait pas une telle différence entre deux générations. Depuis mai 68, tout roulait. Il y avait eu une transformation d'un coup et qu'en fait, aujourd'hui, on vivait aussi une transformation radicale et très rapide, accélérée par la prise de conscience des enjeux écologiques locaux vides, mais aussi parce que c'est une génération. Là, tout s'entête. Qui ? Qui a probablement été sur Facebook avant d'apprendre à lire, qui a cliqué, qui a cliqué très tôt avant même d'ouvrir ses premiers livres, ou qu'on lui au coup, ou parfois même qu'on lui lisent des histoires. Et donc, évidemment, ça change les manières de de rechercher l'information.
Ça change les manières d'apprendre et ça change peut être aussi les manières de raisonner et de et de traiter l'information. Donc aujourd'hui, on a une évolution très profonde de nos étudiants et on a évidemment aussi une évolution très profonde des technologies qui nous sont accessibles puisque je pense qu'on ignorait quasiment tous l'existence de Zoom il y a trois ans à cette date, juste avant le vide. Nous, on était en train de le découvrir à cause des grèves de trains en décembre 2019, on a, on a formé les professeurs monde parce qu'il y avait les grandes grèves de trains à Paris, qu'il fallait passer les cours en ligne. Mais en tout cas, il y a trois ans et deux mois, à Neoma, personne ne connaissait Zoom.
Mais et nous, on avait ce projet de campus virtuel, mais qui était pour le coup très très virtuel et très théorique puisqu'on l'avait pas qu'on l'avait pas encore lancé. Donc c'est vrai qu'à Neoma, on travaille beaucoup sur la pédagogie. On a lancé en 2016 le premier CA en réalité virtuelle immersive, qui est pas du tout pensé pour être à distance parce que on associe souvent technologie et distance ciel.
Nous, ce n'est pas notre cas en réalité virtuelle, ils ont vocation à être utilisés dans la salle de classe. Donc ça, c'est 2016 2020. On a lancé notre premier campus virtuel, dont la deuxième version va être dévoilée dans les prochaines semaines.
Et puis l'an dernier, on a fait une étude de l'item et là, si vous avez des questions, qui s'appelait Néo pédagogie, tout est néo chez nous comme ça. C'est la néo pédagogie qui a consisté à interviewer une centaine d'étudiants et une cinquantaine de professeurs et d'intervenants extérieurs. Parce qu'on s'est dit on sort de la pandémie, on sort d'une période ou on a un peu sauté dans le vide avec le passage extrêmement rapide en distance shell, on a, on l'a fait en plus dans des conditions ou finalement nos étudiants nous pardonnaient tout parce qu'ils étaient déjà très contents qu'on arrive à passer à distance. Donc c'est assez rare d'avoir l'occasion de tester des innovations pédagogiques avec un public extrêmement compréhensif parce qu'effectivement, on n'avait pas le choix.
Et donc, il y a un an, on s'est dit bon. Mais maintenant, il faut tirer les leçons de ça. Il ne faut pas qu'on repasse à la normale sans se poser de questions. Et donc on a fait ses interviews, non pas pour comparer le présentiel et le existentiel, parce que ça, ça a été fait très, très souvent, mais plutôt pour identifier ce qui avait eu lieu à distance, qui était mieux que ce qu'on aurait fait en présentiel, donc ce qu'on a. On a vraiment interrogé nos étudiants et nos professeurs pour leur dire racontez nous des situations pédagogiques ou des moments ou finalement vous avez réussi à vivre quelque chose.
Quel que soit le côté ou vous étiez. Vous avez vécu quelque chose qui était bien mieux que ce qu'on aurait fait dans une salle de cours traditionnelle. Ça a donné un gros rapport de 100 pages et ça a aussi défini notre politique pour l'avenir autour de la part du distance versus le présentiel.
Ce que je peux dire aussi sur notre notre approche de l'innovation pédagogique à Neoma, c'est qu'on a essayé d'appliquer les principes du management de l'innovation. Il se trouve que je suis professeur en marketing mais aussi en management de l'innovation et finalement, j'ai une grande chance aujourd'hui, c'est que je peux essayer d'appliquer ce que j'ai enseigné pendant des années, parfois pour découvrir que peut être pas, mais parfois pour découvrir que ça marche. Et donc ce qu'on a fait, ce qu'on a fait à Neoma, c'est qu'on a un management de l'innovation. On distingue très clairement exploration, exploitation.
Donc on dit qu'il faut vraiment dissocier les deux. Il faut qu'il y ait des entités qui sont chargées d'explorer des choses complètement nouvelles, qui soient un petit peu détachées de l'organisation pour vraiment ouvrir des sentiers inexplorés et tester. Et ça, c'est la partie exploration.
Et puis, une fois que les explorations se sont avérées fructueuses, il faut exploiter et la travailler sur la diffusion interne de l'innovation pour que les acteurs l'adoptent. On essaie de faire ça, Neoma, donc on a un service qui s'appelle ça, jargon un peu. Donc on s'est dit on ne va pas appeler ça exploration exploitation. Mais l'exploration est prise en charge par notre Learning Lab qui est rattaché à notre direction de la transformation digitale, mais qui n'a pas une vocation seulement technologique.
Donc, avec une collègue, Marie-Laure Mathieu, qui explore des choses, c'est eux, à l'origine, qui ont Ymagis, qui ont envisagé le campus virtuel, qui avait envisagé les cas en réalité virtuelle, immersive et qui continue d'explorer des choses assez avancées, notamment autour de l'utilisation de l'intelligence artificielle. Et puis il y a plein de fois ou ils essayent des choses et ils se disent bah finalement non, ce n'est pas pour nous. Et puis quand ils disent oui, c'est pour nous. Alors là, ils passent le projet high tech qui dirige à la Direction de la pédagogie innovante, rattachée à la faculté pour essayer de diffuser ces pratiques là au sein de notre corps professoral. Et là, tout toucher des gens qui ne sont pas forcément des fans d'innovation. Mais pour essayer de diffuser au maximum.
Et puis, il y a un rôle qui est essentiel dans ce processus, ce sont les ingénieurs pédagogiques. Donc, à Neoma, on en a huit maintenant. C'est ça ? Je me trompe pas ? Vous n'allez pas embaucher en douze fois, donc on a huit ingénieurs pédagogiques. C'est un rôle qui existe dans beaucoup d'écoles et je crois que c'est vraiment important parce que c'est souvent eux qui ont le rôle d'accompagner les professeurs dans leur changement de pratiques pédagogiques, là encore, que ce soit technologique ou non technologique. J'insiste sur le fait que l'innovation pédagogique peut être non technologique, mais les ingénieurs, souvent pédagogiques, ont un rôle de passeur de ces pratiques auprès des professeurs et d'eux, j'allais dire d'évangélisation, mais de d'accompagner nous aussi au changement parce qu'on le sait tous. On a tous des professeurs qui adorent tester plein de nouvelles choses, mais on en a aussi qui sont plus conservateurs, qui sont souvent d'excellents profs, mais qui justement, ne voient pas trop la nécessité de changer leurs pratiques pédagogiques parce qu'ils et ça fonctionne très bien comme ça.
Donc voilà en quelques mots l'ADN de Neoma sur ces sujets. Et pourquoi on est ? On est si content de vous accueillir, de vous accueillir aujourd'hui ? Pour moi, j'imagine que c'est ce dont on va parler. Mais je pense que l'idée, c'est vraiment d'utiliser la technologie au service de la pédagogie, au service de l'expérience étudiante. D'ailleurs, peut être pas seulement de la pédagogie. Ça peut être aussi l'expérience étudiante au sens large, à la fois stimuler l'engagement des étudiants parce que dans nos domaines, c'est bien le premier challenge, c'est aussi d'engager les étudiants dans ce qu'ils sont en train d'apprendre. Favoriser l'acquisition de connaissances et et aussi repenser le rôle du professeur.
Je pense qu'on est aussi à un moment ou le rôle des professeurs est en train d'évoluer à grande vitesse. Et j'imagine qu'on va en parler cet après 12 h. Voilà, bienvenue à Neoma et merci d'être là et merci à tous ceux qui se sont connectés, qui n'ont pas pu être avec nous mais qu'on est très heureux d'avoir avec nous.
Et j'espère que vous pourrez intervenir aussi à distance et poser des questions. Merci beaucoup, merci beaucoup et merci beaucoup à Neoma de nous accueillir pour cette innovation symétrique. Ça comme tu l'a dit, c'était une première fois, donc on est très content de faire ici et je suis aussi très content d'être à Paris, de pouvoir parler en français. Je n'ai pas l'habitude de faire des speech en français.
Merci à tous ceux qui ont aussi bravé la grève. C'est pas de chance, mais quelque part hier, quand j'étais en l'Eurostar que j'ai appris qu'il y avait une grève, je me suis dit Welcome home, tu es bien en France, il n'y a pas de doute. Donc j'étais bien à bien rentrer à Paris, juste avant qu'on commence et qu'on parle un peu. Je voulais juste vous dire du jeu de mot sur McGraw-Hill, McGraw-Hill, et vous devez savoir que ça fait dix ans que je bosse pour une société.
Et c'est comme pénible pour un Français de ne pas pouvoir prononcer correctement le nom de son employeur. McGraw-Hill Nous sommes un des trois plus gros publishers éditeur d'éducation scolaire, donc de la maternelle jusqu'à l'université. On a aussi une partie professionnelle, notamment médicale, et nous sommes un des Big Five avec Pearson et s'engage une grosse partie de notre business aux US.
Et je dirais que pendant plein d'années, beaucoup d'années, notre job a surtout été de faire un contenu adapté adopté par un professeur à l'école et de faire en sorte que les étudiants achètent le contenu. Ça a été notre modèle pendant beaucoup, beaucoup d'années. C'est encore notre modèle dans certains pays à travers le monde, aux US aussi.
Mais ce qui s'est passé pendant la pandémie, c'est qu'on a vu notre business complètement changé. Il avait commencé à changer bien avant. Pour être pour être honnête, mais ça s'est accéléré pendant la pandémie. Quand j'ai pris le poste de président de l'International, juste deux ans, il y a deux ans, notre business plan international au niveau des facultés et des business school était de six digital. Aujourd'hui, on est à 60 %.
Beaucoup et beaucoup d'étudiants ne veulent plus engager en lecture. Ils veulent des contenus beaucoup plus innovants avec des solutions digitales et nous sommes rapprochés des facultés ces deux dernières années de manière assez drastique, je dirais. Ça a été un gros changement et aujourd'hui, je suis très content de pouvoir en parler parce que quand je regarde nos équipes à l'international, j'ai l'impression parfois certains jours que on ne gère plus. En fait, un publishers. Mais en fait, j'ai l'impression de travailler pour une compagnie, une éducation business. Nous avons de moins en moins d'équipes.
Nous avons toujours de blob, bien sûr, des équipes éditoriales qui créent du contenu. Mais nous avons aussi de plus en plus de gens qui vous aident à développer ces contenus, à voir comment ils peuvent s'intégrer sous nos plateformes avec vos propres contenus. Comment est ce qu'on peut faire du développement pédagogique ensemble ? Comment est ce qu'on peut vous donner accès au maximum de contenu ? Comment on peut vous aider aussi avec nos plateformes. Et je ne parle pas juste de magouille. Je parle aussi pour tous les publishers qui se posent le même genre de questions. Comment vous faites pour analyser les détails qu'on vous donne pour pouvoir les exploiter au mieux ? Et ça demande de notre côté de plus en plus de gens en processus de développement, en curriculums design, en implémentation pour s'assurer que tout le monde ait accès à nos contenus et de manière le plus le plus facile possible.
Je n'ai pas l'habitude de faire un speech en français. Je tape, j'aurais pas trop de mots d'anglais qui viendront au fur et à mesure. Quand on a décidé de faire ça, Steven Robine m'a dit Il y aura plusieurs prologues. Or The French Business positionne sur You Should, comme ça vaut bien le French Prize et j'étais bien sûr très content de venir et je suis très content de voir comment les écoles de commerce de ce que j'ai appelé les écoles de commerce, maintenant des business school School of management se sont développées, notamment en France. Et comment vous continuez à développer votre Blueprint à l'international ? C'est important de parler de des campus à Singapour, à Berlin, Barcelone, Barcelone.
Pour Tubize, on parlait de Madrid aussi ou j'habite aujourd'hui. Après avoir passé la plupart de mon temps dans des pays anglo saxons, je suis très fier en tant que Français de voir comment les écoles françaises sont adaptées. Je sais que quand on regarde les changements qui se sont opérés et qui ont parlé tout à l'heure des changements qui se sont opérés ces 20 dernières années, et de voir comment les écoles ont reçu à s'adapter, comment les Françaises ont réussi toujours à performer au niveau international. Je suis toujours très content de voir les rankings dans le Financial Times que les écoles françaises continuent de bien performer, c'est très important parce que c'est vraiment quand on regarde la concurrence à l'échelle mondiale. J'ai passé beaucoup de temps en Asie, j'ai passé huit ans en Asie. Quand je vois toujours au plus jeune âge.
Comment, en Asie, les enfants passent des heures et des heures dans des cours en classe. La première chose que j'ai appris en Asie en 2012, quand j'ai rejoint le public chinois et il y a eu une loi en Corée pour empêcher les enfants d'aller à l'école. Après 0 h. Les enfants de six ans, six ans, c'est en huit ans.
Quand je vois en fait que les enfants et les étudiants en Asie passaient autant de temps au travail, j'ai envie de supprimer la place des choses à mes enfants et je me dis ça me stresse un peu. En fait, ça me stresse. En tant que père d'un enfant de seize ans qui a beaucoup de mal à lire parce que il passe beaucoup de temps sur les vidéos et est plutôt smart, mais j'ai beaucoup de mal à le faire lire, beaucoup, beaucoup de mal. Et ensuite mon petit de treize ans, c'est pareil. Donc c'est le genre de question que je me pose aussi en tant que parents et comment mon fils va pouvoir s'adapter aux nouvelles données et au nouveau, et comment il va pouvoir engager avec des contenus ou avec des plateformes.
Et s'assurer qu'il va pouvoir. Get the most off is your faculty. C'est vraiment tordant. Oui, pardon, on l'entend pas. Merci beaucoup.
Merci, c'est gentil. Il court partout. Je l'ai vu courir en permanence toute la toute la journée.
Pour lui, il doit vraiment transformer. Je pense que un merci beaucoup. Je dis oui, on parlait juste de comment tout a changé ces 20 dernières années.
Juste je ne suis pas sûr. Je suis un pur produit de French Business School. Mais oui, j'ai à l'époque, dans les années 90, j'ai fait aussi une école de commerce prépa HEC. C'est d'abord en dernière année finance, audit. Un stage, c'est aussi derrière trois ans chez PwC. Puis après, j'ai rejoint un système, un département financier chez Standard and Poor's à l'époque.
Je sais pas si c'est toujours un parcours classique, encore ça aussi. C'est encore un peu un parcours. C'est toujours un parcours classique, c'est toujours un parcours classique.
Donc j'ai fait ce parcours classique, mais quand je regarde ce qui s'est passé depuis 25 ans, donc l'avènement des systèmes intégrés, des systèmes de prise de décision des Beatles Business Jeunes, l'outsourcing de beaucoup de fonctions en Inde, aux Philippines, je me dis que la façon pour vous et les changements pour vos contenus pédagogiques pour préparer un étudiant à ce monde aujourd'hui est complètement différent de ce qu'elle était avant l'époque. Et ce n'était pas si loin que ça en fait 25 ans. Du coup, je n'aurais pas dû dire ça il y a 25 ans. Donc beaucoup, beaucoup de changements et ces changements semble s'accélérer en permanence.
Je sais que ça semble encore cliché de le dire, mais effectivement beaucoup, beaucoup de jobs et on a une grande demande aussi de nouveaux personnes qu'on embauche. Elles veulent faire de nouvelles choses, mais aussi elles doivent s'adapter à un monde qui est complètement différent et qui va continuer à changer. Donc c'est un gros challenge pour vous ? Pour toutes les écoles de commerce, pour toutes les écoles de management, de business school faculty, de savoir comment innover. Comment vous allez pouvoir intégrer dans vos contenus pour effectivement préparer ces étudiants à pas juste seulement être des gens très pointus, mais aussi des têtes bien faites.
Et je pense que ce que je dois retenir de mes années d'école de commerce, je pense que plus que la connaissance et peut être plus comment est ce qu'on prépare des étudiants à devenir adaptables ? Ça n'a jamais été aussi important. En 2005, Mr Freedman écrivait le bois des Slate Je pense qu'il n'a jamais été aussi flatte et je pense qu'il va continuer à être de plus en plus flatteur. Et c'est important pour nos étudiants d'en prendre complètement conscience, de savoir que leur ski devienne quelque part un personal branding quand il nous arrive de recruter post-soviétiques pour certains postes importants.
Et là, je parle en tant qu'employeur des gens en Inde ou aux Philippines. La compétition est mondiale pour beaucoup de jobs très pointus. Donc comment les écoles de management business school aujourd'hui continuent de préparer les gens à avoir des employés et des formations très très pointues ? Et en même temps, comment vous continuez à créer des têtes bien faites qui pourront s'adapter au challenge de demain ? Comme tu disais, les problématiques de high tech dit environnemental Campus propose Quand les écrans recrutent des gens chez McGraw-Hill. Beaucoup de gens nous disent qu'ils veulent faire quelque chose pour l'éducation et ça nous a permis de, je pense, les donner en série de pas perdre tant que ça de gens, parce que les gens aiment travailler.
Au point de vue éducation, bien sûr. Oui, Aveling Smyth, la pragmatique, bosse beaucoup. Beaucoup de gens, beaucoup, beaucoup de gens chez nous aiment faire partie de l'éducation, faire quelque chose pour la communauté ou pour les étudiants, et c'est très, très important. On a, je crois, un très très bon panel aujourd'hui.
Je pense qu'on a beaucoup discuté de toutes ces problématiques comment les étudiants s'engagent avec les contenus, comment les professeurs engagent avec les nouvelles technologies ? C'est très, très important. On sait que la plupart d'entre vous se posent des questions au quotidien. Je pense que la crise a accéléré beaucoup, beaucoup de choses au niveau pédagogique et je pense que ça va continuer et que toutes les facultés devront s'adapter.
Nous aussi, nous devons nous adapter. C'est très important mais c'est pour ça que nous sommes toujours prêts à écouter ce que vous avez à dire. Est ce que pour faire, pour améliorer nos solutions, ça c'est très très important. Feedback permanent, feedback. Est ce qu'il faut ? Merci beaucoup.
Merci encore de nous accueillir pour ce samedi et j'espère qu'on va avoir de très très bonnes discussions dans le panel, juste près des gens du panel. Valérie Je est américain et je crois qu'on va avoir. Fabienne On parlera de qui peut très bien être Fabienne Savigny de plein fouet. Bonjour Fabienne, alors tu es sur un grand écran de quatre mètres sur six. Je n'en demandait pas tant. Bonjour à tous. Donc je salue tous de Lyon car effectivement la SNCF a montré quelques réticences à ce que les Lyonnais viennent voir les parisiens aujourd'hui.
Merci en tout cas de m'accueillir à distance. Merci beaucoup de gens à nous. Sachant qu'effectivement c'était ça aurait été mieux d'avoir en personne. Je me permets de te tutoyer. En fait, j'ai beaucoup de mal avec le vouvoiement depuis.
Depuis, je travaille pour une société américaine. Juste avant d'introduire les panélistes, je dois dire que c'est un très, très bon panel. Nous avons avec nous des gens qui ont été avec leurs institutions respectives depuis beaucoup d'années, donc qui ont vu le changement dont on parlait juste avant, qui ont vu et qui ont considéré effectivement les changements qu'on doit faire. Un autre en termes de recherche, en termes d'innovation pédagogique, pour justement permettre à nos étudiants de rester et à leurs étudiants de rester dans The Voice et à se préparer aux problématiques de demain. Alors je vais commencer par introduire les panélistes. Je vais commencer par Valérie.
Valérie Moati, donc, qui est la doyenne de la faculté ? Je l'ai, je l'ai à Bercy. La doyenne de la faculté a le CP. Merci de se joindre à nous. Donald Donald Page s'est penché. Maître de conférences à l'université de Limerick.
Merci aussi de se joindre à nous et je sais que tu peux parler français un peu aussi. Donc on commence très bien. A Fabienne Fabienne donc merci de se joindre à nous en ligne. Dommage que je n'ai pas pu se joindre à nous aujourd'hui directement, mais ce sera, j'espère, partie remise.
Fabienne est docteur et aussi professeur en sciences de gestion et ressources humaines à Lyon. Est ce que c'est correct ? Oui, oui, c'est correct et peut être que je participerai au panel. Avec deux casquettes ma casquette de professeur et le fait que j'ai été doyen de la faculté pendant cinq ans. Jusqu'à très récemment, j'ai très impliqué dans ces sujets. Et c'est assez difficile de vous de vous présenter parce que vous avez tous plein de casquettes.
Voilà, j'ai fini. Merci beaucoup Fabienne. Encore de gens à vous. Je finirai par htm qui nous a fait l'honneur de visiter le campus. Aujourd'hui, on était très content de faire cette visite.
C'est un très beau, très bel outil. Qui est donc directeur de la pédagogie innovante à Neoma et aussi professeur de finance, il me semble. Voilà donc voilà. Très très beau panel aujourd'hui.
Beaucoup de gens qui ont vu effectivement les transformations dont on parlait tout à l'heure au niveau pédagogique et au niveau technologique de ces dernières années. Et il suffit de voir le campus ici pour se rendre compte de ces changements pédagogiques et de ces changements dans les méthodes d'instruction. Juste avant qu'on commence et qu'on prenne des questions de tout le monde et qu'on vous pose plus de questions, on vous avait demandé en fait de vous préparer votre histoire par rapport au chacun, son histoire, par rapport justement à l'engagement avec les nouveaux outils pédagogiques et notamment les jetons recensés sur plateforme. Et comment faites vous avez intégré ces nouvelles méthodes dans votre parcours pédagogique ? Donc en fait, on sera très content de l'entendre et de l'entendre de chacun d'entre vous.
Aujourd'hui, qui veut commencer ? J'avais regardé Valérie, on va commencer Valérie. Merci. Vous commencez donc il. Marche le micro ? Oui, ça a l'air d'aller, donc bonjour à tous. Moi aussi je suis très contente d'être là. Merci pour cette introduction, alors je suis là effectivement comme doyenne du corps professoral.
Mais je suis aussi. Je suis aussi professeur et était m'avait demandé d'en parler. Je suis là aussi parce que j'ai apporté et j'ai co-écrit et publié une étude l'année dernière qui avait été commanditée par la neige sur En quoi les. L'utilisation des technologies dans l'éducation et notamment dans les écoles et les universités de management, dans l'enseignement supérieur du management, allaient modifier notamment le travail des professeurs et leurs pratiques, et notamment dans le cadre de la mesure de l'enseignement qui tenait en quelques lignes ligne des contours de l'étude avant de parler un peu plus de mon institution qu'est le CP de l'expérience qu'on peut avoir là dessus. Donc, par rapport à cette étude, et encore une fois les conclusions générales que je vais tirer sont aussi les mêmes pour l'école. Heureusement, par rapport à notre notre expérience sur cette question, vraiment, je sais que ce n'est pas forcément le sujet d'aujourd'hui, mais ça, ça a beaucoup d'implications sur le sujet de la mesure de l'enseignement.
Il faut savoir que, en France et dans la plupart des pays d'Europe, à part quelques exceptions, la mesure centrale, c'est l'heure de cours. Alors que dans les pays anglo saxons, aux Etats-Unis très clairement, en Angleterre en général et en Australie, voire dans certaines cultures type à Singapour ou c'est très influencé par la culture anglo saxonne. La mesure principale c'est le cours et on voit bien qu'à travers ce choix de mesures, il y a une grosse influence sur l'incitation à innover. Parce qu'en France, comme c'est l'heure de cours, on n'a aucune incitation finalement à passer beaucoup de temps en dehors de ces heures de cours qui sont comptabilisés pour créer des formats innovants.
Et plus ça va prendre de temps et moins ça va être comptabilisé. Quand c'est le cours, ça l'est un petit peu plus, mais ce n'est pas non plus un format formidable. Il y a des écoles en France qui ont testé quelque chose qui est un peu entre les deux. Qui est le CTS ?
Le crédit CTS comme mesure de l'enseignement de l'activité d'enseignement avec là aussi des limites. Donc les écoles qui ont testé ou qui ont envisagé de le faire sont plus ou moins revenus en arrière. Donc finalement, la mesure là dessus, elle reste à inventer. Au delà de la mesure, qui était vraiment le sujet central de cette étude, ce qu'on a pu tirer comme conclusion sans rentrer trop dans les détails et qui fait le lien avec ce que je vais raconter sur le CP.
Si j'ai le temps, c'est essentiellement que finalement, et vous l'avez dit en introduction, que ce soit que ce soit Delphine ou toi, Tony, il y a beaucoup moins. Il n'y a pas vraiment de dichotomie finalement entre l'enseignement en physique, l'enseignement en ligne, ce qui compte ou l'utilisation des technologies. On peut parler de physical Domi Canal, c'est vraiment alors un on se rend compte et là ça construit aussi sur le ESPE ou on a lancé un programme complètement en ligne qui s'appelle l'EMI. En 2014 donc, c'était quand même relativement précurseur, très longtemps avant, avant le Collider qu'on a été forcé à faire. Et on se rend compte que même ce programme là, qui était lancé complètement en ligne, on y a ajouté des moments ou tous les participants se retrouvent dans un de nos campus de temps en temps à Madrid. Quand on va à Paris pour qu'ils se rencontrent physiquement, qu'il y a un lien social, qu'il y a un échange physique aussi avec le professeur.
Donc le gros du programme est en ligne, mais ça doit être complètement complété par du physique. Et ça, on le constate absolument dans tous les contextes. Le numérique pur, le numérique dans le sens cours en ligne, ça fonctionne pas très bien. L'autre chose, c'est que la transposition stricte de ce qu'on faisait, et ça un bon Delphine en a parlé. On a été forcé de le faire, donc les étudiants étaient indulgents.
Ce qu'on a fait pendant le colis de passer les cours juste en zoom et franchement ça ça sert à rien. En quoi par rapport à répondre à des contraintes de distance etc très très ponctuellement. Mais ce n'est clairement pas ça qu'il faut faire. Et d'ailleurs, dans l'exemple que je vais donner, qui est une innovation relativement récente, on a dû mettre en place a le CP pour dans le cadre des tous nos masters spécialisés et MSI.
Ils sont répartis sur tous les campus. Au départ, ils sont tous sur deux campus à la fois, c'est à dire que les étudiants vont passer un peu de temps sur un campus et au global, c'est quasiment 1000 étudiants et on a obtenu il y a un an ou deux. Je parle aussi sous le contrôle de Geoffroy qui est dans la salle et qui est spécialiste de tous ces projets pédagogiques et d'innovation. Avec l'utilisation des technologies, on a obtenu le grade de master sur tous ces programmes là.
Et l'idée, c'est que pour répondre aux exigences du grade de master, notamment parce qu'on admet des étudiants qui n'ont qu'un diplôme de licence ou de bachelor, on a créé des cours chapeau qui concernent tous les masters spécialisés, tous ensemble. Donc je dis quasiment 1000 étudiants et donc qui donne un certain nombre de ces TS. Pour tous ces étudiants mélangés, il y a, il y a quelques cours mais je vais prendre l'exemple. Un exemple particulièrement innovant qui a été mis en place par ma collègue proche qui s'appelle Valentina Carbone, qui est spécialiste de sustainability qui a mis en place un cours de pénibilité.
C'est un peu un défi. On lui a dit il faut mettre en place un cours de pénibilité pour 1000 étudiants. Certains sont des étudiants qui viennent se spécialiser en mastère de droit. Il y en a d'autres en mastère finance, il y en a d'autres en master Edition.
Pas vraiment des populations, mais extrêmement hétérogènes. Et il faut mettre en place un cours avec 1000 étudiants. Donc là, très clairement, l'utilisation des technologies a été très très utile.
Donc l'idée, c'était de mettre en place un cours en ligne qui permette de d'adresser tous ces étudiants là, plus ou moins en même temps. Alors il y a des parties synchrones, des parties asynchrones et sur différents campus avec des spécialités complètement différentes. Je vais peut être pas, je ne sais pas si on en reparlera et quel temps. J'ai peut être pas trop modernisé non plus, mais l'idée donc. Et je reviens à mon point de précédente qui était que ce qu'on fait strictement en physique, le passer en ligne, ça sert à rien, ça ne fonctionne pas.
Donc il dans ce cours là, il y a différents éléments qui, à mon avis, sont très innovants. D'abord, il y a eu un partenariat avec Axa Climate School. Donc, il y a une partie des modules qui sont COTS organisés avec ce que ce qu'avait déjà développé Axa Climate School et des petits quizz qui sont faits au fur et à mesure. Après, il y a des conf, des espèces, des conférences master class par des professeurs spécialisés sur différentes thématiques de la finance durable à la consommation de demain, etc je vous en passe et des meilleurs.
Et ça, c'était complété. Au départ, c'était l'idée de départ par des tables rondes qui sont faites comme ce qu'on fait aujourd'hui. Y a, je sais bien qu'il y a des gens en ligne, mais ce n'est pas 1000 étudiants et qui étaient répliqués qui suivaient la table ronde en ligne des étudiants. Et ça, ça fonctionnait pas du tout. Les étudiants s'endormaient, on ne savait pas si suivait et suivait pas etc.
Donc comme ça n'a pas fonctionné cette année qui est la deuxième édition, ils remplacent complètement cette partie là parce qu'ils appellent des challenges ou ils utilisent des outils de très interactif, de type sondages. Mentis master ca ou je ne sais pas lesquels ? Vous connaissez bien, il y en a, il y en a tout un tas ce genre d'outils pour que ce soit dynamique avec les étudiants et à chaque fois de façon très dynamique. Donc ils font deux ou trois questions comme ça les étudiants répondent et après cinq dix minutes d'apport de contenu par rapport aux réponses des étudiants, etc sur sur des thèmes donc juste pour donner cet exemple. L'autre chose très intéressante qui a été faite dans ce cours là et qui aussi je pense, illustre pas mal ce qui fonctionne. C'est une série de tâches ou de missions à faire par les étudiants en dehors du moment ou ils interagissent avec, avec les professeurs, donc ils doivent faire leur propre bilan carbone.
Ils doivent faire une vidéo de trois minutes pour, changer la planète. Ils doivent poster des bandes dessinées ou des images qui illustrent ce qu'ils pensent de l'importance du changement climatique. Etc Donc, il y en a toute une série d'activités comme ça, mais elles ne sont pas toutes obligatoires. La plupart sont sont pas obligatoires, mais alors après, au global, ils doivent répondre à un certain nombre de points pour pouvoir valider le cours. Et ce qui est très intéressant, c'est que même des activités pas obligatoires quand ça stimule les étudiants. Par exemple, sur le bilan individuel carbone, il y a eu 720 étudiants sur 900.
Je sais pas combien qui l'ont fait alors que ce n'était pas obligatoire. Donc des activités bien pensées, des éléments dynamiques etc finalement ça fonctionne très bien. Est ce qu'on remarque ? C'est que ça, on l'a. On l'a aussi noté dans d'autres contextes. Il faut que ce soit pensé et c'est aussi ce que dit notre étude pour améliorer l'apprentissage. Au final,
et que ce soit suffisamment engageant pour les étudiants, ça peut être en physique, ça peut être en ligne. Ça peut être un mélange des deux, c'est un continuum. Finalement, je pense que c'est plus pertinent.
C'est un peu comme pour la distribution. C'est plus pertinent de ce n'est plus pertinent, ce n'est pas plus pertinent. Ce n'est plus pertinent de parler de la distribution physique par rapport à la discussion en ligne.
Fait, c'est les deux qui sont mêlées. On utilise les technologies dans la salle de classe, comme aussi il y a Neoma et je suis sûr que tu vas y venir. Et Delphine en a parlé et c'est vraiment, vraiment un mélange des deux. Et ce qui fonctionne finalement, c'est ce qui engage les étudiants, ce qu'on a remarqué aussi. Je vais m'arrêter là par rapport à l'étude, c'est que c'est une occasion.
Finalement, les technologies et le Coville en particulier, qui a accéléré ça à grande échelle, c'était l'occasion de se pencher sur la pédagogie. Ça a été un catalyseur pour remettre l'accent là dessus, alors que nos écoles ont eu un peu trop tendance. À mon sens, je trouve que la recherche, c'est très important à mes. D'avoir le balancier qui était vraiment du côté de la recherche. Tout ce mouvement là a fait que on recommence à se dire Ah la pédagogie, c'est super important et on a forcé finalement tout le monde, grâce à la période de la pandémie, à réfléchir à qu'est ce que ça voulait dire ? Non seulement de construire mon cours et de faire passer des idées, du contenu, mais aussi de s'assurer que l'étudiant, il est engagé et il va apprendre quelque chose.
Au final donc, c'est ça qui me paraît vraiment le plus important. J'ai encore plein de choses à dire, mais je crois qu'il faut que je cède la parole. Au moins sur un axe. Bon, ok. Merci. Je suis Irlandais mais Je comprends très bien ma pensée, mais je ne suis pas suffisamment à l'aise pour parler, surtout après. Hier soir, j'ai dîné avec Tony et Vanessa et Robyn et j'ai donc j'ai demandé un Ricard et quelques minutes plus tard et le serveur m'avait donné un déca.
Ma confiance après les français, maintenant c'est brisé et donc Si ça ne vous dérange pas, je vais parler en anglais. Merci beaucoup, c'était très bien. Bravo ! Bravo ! Bravo ! Fabienne Oui alors. Ben moi, je vous propose en fait de vous relater une expérimentation qu'on est en train de faire. Le sujet que je vais partager n'est pas du tout tout ce que le lion fait dans le domaine de l'innovation digitale.
Mais je vais vous raconter une expérimentation en cours. Je pense que ça peut donner des idées à ceux qui sont dans la salle. Des avantages et des inconvénients de ce groupe mobilisé aujourd'hui comme nouvelles technologies. Donc en fait, l'histoire que je vais vous raconter, c'est une commande. En fait, moi j'ai.
J'ai commencé mon métier il y a plus de 25 ans, avec un cours obligatoires à chausser à l'époque, quand j'étais doctorante, qui était un cours de gestion des ressources humaines. Donc, la commande qui m'a été faite l'an dernier, quand j'ai cessé d'être doyen et que je redevenait professeur, était exactement la même sur le thème Il n'y a pas d'innovation, d'accord. Le mandat qui m'a été donné par le programme Grande école de l'école était de réintroduire un cours obligatoire en management des ressources humaines pour tous les étudiants du programme Grande école. Alors j'ai relevé le défi parce que je dois vous dire que quand j'ai entendu la commande la première fois, je me suis dit aux défis impossibles à relever. Je connais la réputation que cette discipline a auprès des étudiants.
Là, je m'adresse à tous ceux qui sont professeurs dans les univers business school. Et vous voyez ce que je veux dire, c'est à dire que enseigner la gestion des ressources humaines à des étudiants qui ont 20 ans, qui n'ont aucune expérience de managériale, nécessairement, c'est une sorte de gageure. Et donc, généralement, on en haut, on en revient à un constat partagé par tous les étudiants qui est bref. Tout cela est du bon sens.
Je n'ai pas à étudier et je vais dépenser l'essentiel de mon énergie sur les cours de finance, les cours de marketing, les cours de ce plan teaching, etc etc donc le défi était celui là. Donc j'ai décidé de le relever à l'aide de tout l'écosystème qu'on a mis en place depuis quelques années à l'école. Donc je pense que c'est important de le redire. Ces innovations pédagogiques sont possibles parce que petit à petit, dans nos environnements, on a mis en place un écosystème d'experts qui aide sur différentes dimensions, ce qui est clairement la mobilisation de deux de technologies digitales implique une complexification du métier et être soutenu par différents experts qui portent ces expériences est très important. Donc là, en l'occurrence, je me suis appuyé sur les experts que nous avons au Learning Hub, maintenant plutôt appelé la bibliothèque à l'école qui a une longue expérience de collaboration avec Magro et avec certains de vos de vos cours, de vos concurrents.
Et je me suis également beaucoup appuyé sur un corps de professionnels qu'on a créé à l'école depuis maintenant 2018, qu'on appelle les instructeurs qui sont en fait des experts de la manipulation de ces outils qui aident et qui assistent la faculté dans le déploiement des cours, notamment des cours Grandcourt, ce qu'on appelle Grandcourt. C'était le cas de ce cours, donc juste pour partager les grandes options qui ont été les nôtres. L'enjeu, c'était d'engager 1200 étudiants par classe, de 60 des étudiants qui viennent des filières de recrutement dites Aster donc qui viennent de l'université pour beaucoup et des étudiants qui viennent de classes prépa français, mais pas exclusivement. On a aussi des pros des profils internationaux et le but était de les engager dans un cours dont on pouvait penser a priori qu'ils pensaient tous qu'ils étaient grands d'expression française. Pipeau. D'accord.
Qu'en fait on n'avait rien à apprendre et que tout était une question de bon sens. Donc le défi a été celui là. On a décidé de travailler avec ma grosse sur la mobilisation, en fait d'une articulation entre deux manuels de bout qui nous paraissaient particulièrement pertinents pour l'objectif. Donc, on a beaucoup travaillé avec Vanessa Van Campenhout, que je remercie ici, parce que on a vraiment élaboré ensemble le design qu'on allait proposer. Et à l'arrivée, en fait, on a choisi une approche qu'à mon avis, seule une technologie comme celle ci peut permettre. C'est à dire ? L'objectif est d'engager au maximum la préparation des séances par les étudiants en poussant des lectures assez significatives qui sont validées et mesurées par des coaches.
Et ensuite, particularités du choix qu'on a fait, on a proposé à chaque étudiant en fait une simulation d'une situation managériale RH avant de venir en séance en fait. Donc avant chaque séance de présentiel, chaque participant est mis dans une posture d'avoir à lire des au début des documents obligatoires et de simuler une activité, de se projeter dans une simulation d'activité réelle de management. On les accueille ensuite en séance. Ça dure 3 h et là on part en logique de classe inversée avec eux ou on débriefe les simulations ont eues à expérimenter à titre individuel, on les débriefe collectivement et ensuite on traite d'un cas en séance. Donc ça, c'est le choix nouveau qui nous que cette plateforme nous a permis de faire.
On a les premiers résultats puisqu'on a commencé à déployer à partir de début septembre. Les résultats sont plutôt très intéressants pour un nouveau cours qui est plutôt un cours qu'on pourrait désigner comme étant dans le domaine des soft skills. C'était la grande particularité de ce cours jusque là l'expérience de mobilisation des plateformes. Excusez moi, j'ai mon chat qui passe. L'expérience de mobilisation des plateformes était plutôt une expérience pour les cours de finance, de stratégie, de contrôle, de gestion et de marketing.
Donc, premiers retours des étudiants, plutôt très positifs à la fois sur la mobilisation qu'ils ont sur la là, le caractère tout à fait appréhender pour eux du format plateforme. Donc ça correspond à leur façon de lire, d'apprendre etc. Un engagement plutôt beaucoup plus élevé que celui que j'ai pu connaître dans le passé.
C'est à dire que on a des étudiants qui arrivent en séance, qui ont lu et on sait tous que, notamment dans la culture française, ce n'est pas un acquis. Alors on peut recommander aux étudiants de lire quelque chose. Ça ne veut pas dire qu'en séance, ils auront lu ce qu'on leur avait demandé de lire. La plateforme étant un outil très utile pour monitorer cela et rappeler en one to one à ceux qui ne le font pas, qu'ils savent qu'il est attendu qu'ils le fassent en fait. Donc ça, c'est un bénéfice étudiant.
Je voudrais aussi donner un retour du point de vue de l'équipe de professeurs qui anime le cours. En fait, ces outils sont aussi très utiles pour les professeurs, pour pour avoir un relais. En fait, dans le monde et le tracking de l'engagement des étudiants dans la préparation des séances, ça c'est un. Et j'ajouterais que pour ce type de cours, on mobilise pas mal d'intervenants extérieurs, des professionnels de la discipline. Et j'ai observé aussi que c'était quelque chose de très engageant pour eux, c'est à dire arrivé dans un cours à ce point défini en ayant une connaissance parfaite, miroir en fait de ce que les étudiants ont à lire eux mêmes. Le livre également sacré Ça sacré.
Une dynamique plutôt très positive. Voilà. Donc l'expérimentation est en cours. On la continue pour en donner plus de nouvelles plus tard. Mais je pensais utile de vous partager ça parce que de ce que je vois en tout cas, la mobilisation de plateforme type Magro pour des sujets de ce type, en tout cas à ce jour pour nous était plutôt très minoritaire.
Et là, les premiers retours sont plutôt très positifs. Voilà Donc je propose peut être de m'arrêter là et je reviendrai si vous voulez en savoir plus ou si vous voulez en savoir plus sur ce que l'union fait. De façon plus générale, là, zoom sur eux, sur une expérience. Merci beaucoup Fabien.
Clairement de ce que tu nous as dit. Valérie et aussi Donald. Engagement et l'utilisation des plateformes pour commencer. Clairement pour pas juste pour monitorer les étudiants, mais s'assurer qu'on ait un vrai engagement, notamment pour. C'est effectivement comme utiliser les ressources humaines pour quelqu'un qui sont juste de prépa ou ou juste post-bac n'est pas forcément une discipline très facile à appréhender.
Donc content d'avoir ce feed back et on pourra bien sur en parler un peu plus tard au moment des questions je pense. Merci. Merci beaucoup Fabienne M. C'est ton choix. Je crois qu'il reste plus que toi. Non, comme on avait expliqué Delphine au départ, il y a deux structures, donc dans écoles, pour mettre en place les innovations pédagogiques. Mais l'innovation et l'innovation, pour nous, ce n'est pas uniquement technologique.
On partait du principe qu'on a de nouvelles générations qui arrivent. Ces nouvelles générations n'ont pas exactement les mêmes attentes qu'avant et donc elles sont beaucoup plus exigeantes sur certains aspects. Et aussi, peut être que je n'était pas formée de la même manière tous les étudiants. Donc il y a plusieurs volets sur lesquels on va devoir, entre guillemets, jouer afin de les engager de plus en plus dans les cours. Parce que la question pourquoi les étudiants ne sont pas engagés ? Il faut qu'on se pose la question. Donc qu'est ce que c'est le contenu et est ce que c'est la façon de donner les cours ? Etc ? Donc il y a une partie qui est plutôt sur quelles sont les méthodes pédagogiques à utiliser et une autre partie ? Quels sont les outils pédagogiques qu'on peut utiliser afin de mettre cela en place ? Et c'est là ou il y a un métier qui est très important, c'est comment on fait le cours, comment on design le cours.
En fait, c'est le design parce qu'on croit de plus en plus qu'un job. C'est un métier à part le professeur. Certes, il maîtrise de contenu, il sait très bien faire des cours, mais à un certain moment, lorsqu'on va le construire, avec une certaine manière, avec les méthodes, avec certaines méthodes pédagogiques, avec certaines activités, c'est là, on va le rendre plus intéressant et plus engageant. Parce que vous l'avez, je pense tous dit on est en face d'une génération cinq, dix minutes de concentration grand maximum et ensuite il va falloir switcher.
Ils veulent pas lire beaucoup etc. Et donc comment mettre tout ça en place dans un premier temps, c'est désigner des cours d'une manière engageante pour les étudiants pour qu'ils puissent suivre et et être tout le temps impliqués dans le cours. La deuxième partie, quel est l'outil pédagogique qui permet de le faire ? Est ce qu'il y a des technologies qui permettent de le faire ou pas et c'est là, on arrive en fait à un constat à un certain moment. Donc la plupart d'entre vous, je pense qu'ils ont eu l'expérience.
On est dans une salle de classe, on est en face d'étudiants qui n'ont pas tous le même niveau de préparation, ou bien ils n'ont pas eu tous le même bac, donc on ne sait pas. Il y a certains étudiants qui aussi apprennent très très rapidement. C'est ce qu'on appelle des phases et d'autres. Donc expliquer le concept en un concept financier. Donc déjà ça la finance, c'est un peu compliqué.
Donc certains vont le comprendre en dix minutes, c'est rapide, c'est terminé. Ils veulent passer à autre chose, d'autres 20 minutes et d'autres au bout. Monsieur, laissez moi tranquille, je vais voir ça à la maison et je reviens. Mais moi, je suis en salle de classe. Je fais comment avec ces gens là ? Lesquels ? Je vais suivre parce que d'autres pas. Si je vais vite.
Et je suis les effaces les autres avant de décrocher. Et si je suis les autres, en fait avance pas, on ne va pas finir le cours. Donc l'idée c'est là.
On est dans l'idée d'un outil qui permet d'adapter le niveau du cours aux étudiants et leur permettre d'apprendre à leur propre rythme. C'est très très important, donc comment ils vont apprendre à leur propre rythme. Et là, on a pensé à certaines plateformes et le principe de la date, la date et la collecte de la data. Donc, que ce soit l'utilisation de plateformes de McGraw-Hill ou autres, ou des outils qu'on essaye de développer aussi en interne par rapport à ça donc avant. D'une séance à une autre, je vais les contrôler la séance deux et ensuite je passe à la séance trois.
Par contre, entre les deux séances, je ne sais pas ce qui se passe là. L'idée, c'est de mettre un outil qui permet les évaluer ou les suivre en continu. Et à partir de moi, on fait ça. On collecte donc les données et je vais savoir quel est le concept qui a été très bien assimilé par les étudiants. Ils l'ont appris à leur propre rythme. Il n'y a qu'un qui va répéter le même concept ou le relire pendant 20 fois, l'autre cinq fois, etc.
L'essentiel ils arrivent à la prochaine séance ou tout est clair pour eux, ou bien ils ont atteint les mêmes objectifs pédagogiques. On arrive au constat c'est quand on a des étudiants qui peuvent avoir de très très bonnes performances très rapidement dans un laps de temps très réduit. Et d'autres, ils peuvent travailler beaucoup, ils arrivent pas à atteindre le niveau qu'on attend d'eux et c'est là ou on doit nous adapter. En tant que professeur et responsable des cours, comment mettre en place une stratégie dans ce cas là humaine, pour que les étudiants ont peut être celui qui n'y arrive pas.
En fin de compte, il a passé deux ou 3 h. Il comprends, comprend toujours pas. Peut que sa méthode d'apprentissage n'est pas bonne dans d'autres aspects. Sur certains concepts, les étudiants peuvent les comprendre.
Pourquoi je vais passer plus de temps là dessus ? Tout le monde a compris qu'en arrivant en salle de classe, je vais aller à un niveau supérieur, ce qui permet d'avoir des cours à une valeur ajoutée qui est beaucoup plus intéressante pour pour, pour, pour les étudiants. Et donc c'est ce qu'on a mis en place il y a déjà plus de trois ans et on essaie de continuer de développer maintenant 1 à 1 très grande échelle, avec après. Après plusieurs tests, c'est de collecter ces données là.
Et à partir de ces données, le professeur en fait ce que disait aussi Delphine tout à l'heure notre métier, il est complètement en train de changer. Donc on est devenus des data analyst. À partir de Dashboard, on est en train d'analyser la performance de nos étudiants et en fonction de cette performance là, on va essayer de faire des trouver des leviers pour améliorer la qualité du cours, améliorer la performance de nos étudiants et en fin de compte, on va arriver le job à devenir data analyst. Et dans la salle de classe, on est beaucoup plus des experts, des coachs etc on n'est plus, il n'y a plus le top down. Ils savent ce qu'on est en train de dire.
Il suffit juste de boucler nos principaux concurrents. Ça devient de plus en plus Google, YouTube, Netflix, etc le cours comment on peut le rendre plus engageants pour eux ? Vous êtes en train de donner un exemple ? Ils sont en train de vérifier immédiatement sur Google si c'est vrai ou pas. Donc là, il faut qu'on change complètement de méthode pour pour les maintenir engagé donc dans la salle de classe et en plus utiliser des des concepts qui peuvent être un tout petit peu plus compliqués pour qu'ils réfléchissent plus, pour que en fin de compte, les concepts, ils vont les avoir. Mais la façon de les comprendre, la façon de réfléchir, la façon de prendre une décision, c'est ça qui est très, très important.
Et c'est ce que demandent en fin de compte les entreprises. En fin de compte, il faut former des gens qui savent réfléchir parce que le reste, vu la vitesse avec laquelle évolue le monde à la date d'aujourd'hui, on est en train de les former pour des jobs qu'on connaît même pas. Ils vont sortir dans quatre ou cinq ans. C'est quoi comme métier ? Avant, on me demandait de former un traiteur. Pas de souci, je dois faire ça à la date d'aujourd'hui.
Est ce que le métier de traiteur ? J'exagère un peu. Bien sûr, existait dans un groupe, donc il faut que les étudiants apprennent à apprendre tout seul. Et en fait, en mettant ces systèmes de suivi pour les étudiants, ils vont être, entre guillemets, contraints dans un premier temps d'apprendre tout seul.
Et c'est ce qui va servir dans une approche de life learning à servir pour le futur, pour qu'ils puissent apprendre tout seul dans l'entreprise, sans changer peut être complètement de carrière. À un certain moment etc. Et c'est là. On trouve donc l'intérêt de la data et peut être on va s'orienter petit à petit vers une data driven pédagogie en fin de compte, une pédagogie qui est drivé par de la data. Et l'objectif, c'est quoi ? En fin de compte, pour nous tous, c'est la performance des étudiants de la réussite de nos étudiants.
Donc voilà.
2022-12-12 05:33